C’était il y a quelques années déjà, juste après la révélation vers laquelle mes guides m’avaient emmené.
Ce jour-là, après avoir acheté un billet vatican, j’étais entré dans ma chambre après avoir médité certains passages du livre Vie et Paroles sur Maître Philippe de Lyon compilé par Alfred Haehl. Avec force, mes guides du Ciel m’avaient conduit vers cette révélation, avec force… ils n’avaient rien laché! Malgré leur insistance, je ne réalisais toujours pas. Et puis, il y eut ce geste spontané que je fis et d’un coup, je compris.
Quelle explosion de joie dans mon coeur! Quelle admiration! Les mots ne peuvent décrire ce que je vivais. L’impensable, l’inimaginable, l’inconcevable s’était bien réalisé et très peu le savaient, trop peu!
Je revenais dans mon salon, Il était là, en face de moi! Je ne pouvais Le voir avec mes yeux de chair mais le Christ était bien là. J’étais tellement admiratif qu’avec force je Lui dis: “Je crierai Ton Nom à la face de l’humanité.”
Voilà pourquoi je fais tout cela; pour révéler à ceux qui cherchent cette vérité qui m’est permise de transmettre que de façon voilée.
Dans cette vérité réside le plus beau cadeau que je puisse faire à l’humanité.
Mon travail comporte trois volets qu’il est préférable de lire dans l’ordre:
Puisses-tu en faire quelque chose et m’aider à porter ce message avec la plus grande humilité…
En Christ,
L.P.
Ce que tu vas lire dépasse de loin ton entendement. J’en suis conscient : temoignage.pdf
Les différents chapitres de ce document sont aussi disponibles en entrant dans ce site web. Ce site n’est pas optimisé pour Internet Explorer.
Univers33 est un jeu d’aventure et de stratégie inspiré de la mystique chrétienne et créé par Philippe Leroux en avril 2014. Le but est de réaliser 33 à partir des nombres 1 et 2 à l’aide de déplacements et d’une quête à mener à son terme. Les numéros n’ont pas été choisis au hasard. Par exemple le 25 fait référence au 25 décembre…
Voici la nouvelle version, plus facile, de ce jeu avec plus d’animations, une quête plus riche qu’il faut mener à son terme et pleins de surprises!!! L’icône du jeu symbolise la Vierge Marie. On clique trois fois sur l’icône car l’Evangile nous dit: “Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira…”
Les recours Effacer symbolise le pardon. Le geste en diagonale sur l’écran pour activer un Effacer a été inspiré du geste qu’on fait quand on déchire une feuille : On efface ce que l’autre nous doit en pardonnant. Attendez-vous à lutter contre les forces du Mal…
Le final a été inspiré par la pluie de roses de Sainte Thérèse de Lisieux… Laissez-vous guider par les anges, laissez-vous emmener par la licorne!!!
Les règles sont à l’intérieur du fichier exécutable. Il y a plusieurs niveaux de jeux. Un TUTORIEL est disponible sur youtube. En test, le niveau 1 a été fini en 5813 points avec 8 “Effacer” non utilisés: Record à battre!!!
Les versions Android et Apple pour téléphones portables et tablettes sont disponibles. Si vous avez un Mac ou un PC, un programme en Java est disponible sous le nom de UNIVERS33.zip. A vous de jouer!!!
Un autre jeu, le domiprime, est aussi disponible. Voir sur youtube le tutoriel.
Translation into English by L.P. from the book Les Réponses de Maître Philippe compiled by Philippe Collin and published by Edition Mercure Dauphinois .
Here is the translation : Answers from Master Philippe.
Back Cover :
Many are the women and men who were cured by Master Philippe de Lyon. We can imagine the torrent of admiration he aroused and as we did, they must have wondered, “but what kind of man is he to give eyesight back to the blind, motion back to the paralysed, health back to gangrenous members at once, as if everything obeyed him?” All the words he said were growing precious. People wished to remember them; such person chose an anecdote or a story and others favoured a teaching. Everything is worth grabbing regarding such a man who said, “little am I, I am the least, that is why great things may be done through me, but I deserve no credit.” The notes gathered by Master Philippe’s brother, Hugues nicknamed Auguste, during the sessions are available in the last part of this book.
Translation into English by L.P. from the testimony of Alfred Haehl Vie et Paroles de Maître Philippe published by Edition DERVY 1997 .
Here is the translation : Life and Words of Master Philippe.
Back Cover :
– April, 25th 1849: Birth of Anthelme Nizier Philippe in Savoie. As she was pregnant, his mother called upon the Curé d’Ars who revealed to her that his son will be a very high being.
– 1874 - 75: He enrolled as a health officer in Lyons. But his exceptional gifts caused him some hostilities after curing some sick people in a mysterious way at the Hôtel- Dieu.
– 1895: He opened a special School of Magnetism in Lyons: “To treat with the usual magnetism, one has to be very strong; on the contrary, to practice our magnetism, one has to be very weak, charitable and humble-hearted”.
– His reputation as a thaumaturge became international and he received numerous distinctions and titles of doctor: in United States, in Italy and in Russia, for the healings and miracles he had performed.
– On August, 2nd 1905: Death of Mister Philippe in his house at L’Arbresle near Lyons.
Notes of his close friends were gathered and in order to preserve his word, this book was written. “Father of the poor” or “friend of God”, by all accounts Mr. Philippe was radiant with generosity, courage and energy.
Anyone reading Life and Words will feel that generosity, that courage and that energy through directives offering, with a great simplicity, the ways to fulfill himself in his daily life as in his spiritual life.
A la suite de la mise en ligne de mon témoignage, beaucoup de gens ont réagi par des interrogations pertinentes mais aussi avec des confusions, car nous connaissons très mal ce que propose réellement l’Evangile.
Le but de ces textes est donc d’expliquer et de jeter un oeil nouveau, qui ira même jusqu’à désarçonner la plupart d’entre nous, Chrétiens ou non, à propos de ce que propose l’Evangile, notamment dans quelques phrases et notions qui dérangent et interrogent les gens d’aujourd’hui afin de donner à tous ceux qui sont dans une quête spirituelle des éclairages nouveaux.
Ces éclairages sont basés sur les enseignements d’un être hors du commun, Monsieur Anthelme Nizier Philippe, qui a vécu entre 1849 et 1905 à Lyon principalement, mais aussi sur des expériences que le Ciel m’a accordées.
Nous savons tous que les débats autour de la spiritualité sont souvent enflammés, passionnés. Chacun est sûr de détenir la vérité et dénigre les propos de l’autre mais peu rejettent la passion au profit d’un raisonnement logique et déductif. Et si on regardait la spiritualité au même titre que les mathématiques, avec un oeil logique et un esprit déductif ?
Commençons donc par ce qui dérange le plus et qui revient dans la bouche de beaucoup de gens. Lorsqu’on parle de l’Evangile, beaucoup de monde s’irritent à la phrase de l’Evangile de Jean 14-6:
“Je suis Le chemin, La vérité, et La vie. Nul ne vient au Père que par moi.”
et aussi :
“Je suis La lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura La lumière de la vie”.
Que remarque-t-on? Le Christ n’a pas dit : “Je suis Un chemin, Une vérité et Une vie”, ni “Je suis Une lumière du monde”, alors qu’il dit " les ténèbres", ce qui sous-entend qu’il y a plusieurs types de ténèbres.
Il y a dans les déclarations du Christ une revendication à l’unicité.
Voilà pourquoi beaucoup s’interrogent et me disent en substance:
“N’est-ce pas présomptueux de croire qu’on a la Vérité et pas les autres?”
“Pourquoi les autres avec leurs croyances différentes n’auraient pas aussi la Vérité?”
D’abord, il faut vraiment faire une distinction entre notre culture, la religion catholique et l’Evangile. Ce n’est PAS notre culture occidentale qui serait dans le vrai plus qu’une autre! Nous devons aussi séparer l’Evangile, qui est un texte universel que chacun peut découvrir ou redécouvrir, quelle que soit sa culture, de la religion catholique pour le moment.
Ainsi dans ces textes que nous proposons, nous regarderons l’Evangile comme un texte en soi. De nouveau, nous demandons aussi aux personnes qui nous écoutent de laisser toute passion de côté et de raisonner comme si on avait affaire à un défi scientifique. Tant que nous mêlerons passions et raisonnements nous ne pourrons pas avancer.
Que pouvons nous déduire de ces deux déclarations : “Je suis le chemin, la vérité, et la vie.” et “Je suis la lumière du monde.”?
Déduction 1:
Comme nous l’avons déjà mentionné, il y a revendication à l’unicité. Unicité du chemin, unicité de la Lumière, unicité de la Vie, unicité de la Vérité, mais multiplicité des voies pour les ténèbres.
Cela veut dire, selon le Christ, que toutes les autres religions ou croyances sont, soit dans une vérité partielle, soit dans le faux, soit dans le mensonge. Donc l’Islam, le Bouddhisme, le Shintoïsme, l’Hindouisme et les autres voies… ne sont que des vérités partielles, ou dans le faux, ou dans le mensonge. Cela veut dire que ces voies ne sont pas dans la Lumière et par conséquent sont dans les ténèbres.
Evidemment pour quelqu’un qui partage l’une ou l’autre de ces croyances, c’est inacceptable de l’entendre. D’où les passions qui se déchaînent et la colère de chacun qui croit ne pas être compris, bafoué dans sa culture et dans ses croyances. Mais là encore, nous nous devons de raisonner comme des scientifiques et de laisser la passion de côté! Regardons ce que nous pouvons encore en déduire.
Déduction 2:
Ecoutons d’abord ce que le prophète Isaie nous dit :
"Car ainsi parle le Très-Haut,
Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint:
J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté;
Mais je suis avec l’homme contrit et humilié,
Afin de ranimer les esprits humiliés,
Afin de ranimer les coeurs contrits. "
Mais… mais posons-nous la question… contrits de quoi, humiliés par qui?
Il y a dans ce monde une dualité difficile à nier : Le combat entre le Bien et le Mal, entre les ténèbres et la Lumière. Ceci se manifeste par un combat quotidien inconscient chez la plupart des êtres humains qui, à force d’être plongés dedans, n’ont pas ou plus le recul suffisant pour le percevoir et cependant il est bien là. Tu remarqueras que ce combat se manifeste, avec l’assentiment de tous, au cinéma. On pensera par exemple à Harry Potter ou au Seigneur des Anneaux. Ce qu’il faudrait commencer à saisir c’est que nous sommes, nous aussi, dans une aventure dirigée par cette dualité Ténèbres - Lumière. Le Christ, dans la prière du Notre Père qu’il a transmis à ceux qui le suivaient, n’aurait pas ajouté “Mais délivre nous du Mal” si ce “Mal” n’avait aucune réalité…
Et cela va bien plus loin que tu ne l’imagines car il faut se pénétrer du fait suivant : Les divinités que l’humanité a eues à travers les civilisations et que l’histoire a décrites sont des êtres qui ont vraiment existé et existent vraiment. Maître Philippe de Lyon n’aurait pas dit :
(Vie et Paroles Page 98) : “Il n’y a aucun rapprochement possible entre Jésus et les autres (Orphée, Krishna, Odin…), absolument rien de commun.”
si Orphée, Krishna, Odin… n’étaient qu’une pure invention humaine. Ce serait une insulte à l’intelligence des personnes qui croyaient en elles de prétendre qu’elles n’ont pas existé. Lorsqu’un culte est rendu à telle ou telle puissance, crois bien que derrière le symbole ou la sculpture devant laquelle ces personnes se prosternent ou se prosternaient, il y a ou avait un ou plusieurs êtres dont la puissance peut varier considérablement. Certains humains ont des dons pour ressentir ces puissances et communiquer avec elles, même encore aujourd’hui. C’est ainsi que des cultes en Asie sont ou étaient rendus aux dragons prétendument légendaires ou aux nombreuses divinités hindouistes par exemple. Ce serait une erreur intellectuelle grave, doublée d’un orgueil démesuré, de prétendre qu’il n’y a rien d’autre que de la pierre ou du bois derrière les statues symbolisant ces êtres… de même pour les cultes que les Anciens rendaient aux dieux grecs, romains ou égyptiens par exemple.
Ce fait, difficile à croire pour celui qui n’a pas le don de communication avec ces êtres, est mis en évidence par le premier commandement de Dieu le Père :
“Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.”
Ce qui sous-entend bien qu’il y a d’autres dieux, d’autres divinités… ou du moins d’autres êtres très puissants qui tentent de se substituer à Dieu le Père pour proposer aux humains une autre voie.
Voilà pourquoi le Christ, Dieu fait Homme, déclare : “Je suis le chemin, la vérité et la vie” ce “Je suis” est en écho à la réponse que reçut Moise de Dieu (Exode 3:14) :
“Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël: Celui qui s’appelle “Je suis” m’a envoyé vers vous.”
La deuxième déduction s’en suit : l’homme depuis la chute est asservi et humilié par quantité de puissances dont il n’a pas conscience et ces mêmes puissances sont souvent niées par l’homme moderne. Le Christ, par son incarnation, rappelle que l’homme est assigné à un autre rang que celui qu’il occupe actuellement. Voilà pourquoi son message à travers l’Evangile est universel et va au-delà de toute culture ou religion.
Des questions se posent alors:
Pourquoi Dieu le Père autorise-t-il ces puissances à nous asservir?
Difficile de répondre à cette question car il nous faudrait connaître l’origine du Mal, ce qui nous est refusé pour l’instant. Mais on peut donner deux pistes de réflexion :
Quel intérêt ces puissances ont-elles à asservir l’homme?
L’homme a une âme. C’est la nourriture de ces puissances qui nous asservissent. Dans les paraboles de l’Evangile, les êtres humains sont souvent comparés à des brebis. On méditera cette phrase de l’Evangile de Jean 10-11 :
“Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.”
J’ai vu et je ne suis pas le seul, beaucoup d’êtres errer après leur vie sur Terre, leurs yeux étaient vides, sans âme… ils sont devenus des esprits errants, sans vie en eux… ce qui n’est absolument pas le cas des êtres que j’ai vus, après leur vie terrestre eux aussi, mais qui avaient suivi le chemin, la vérité, la vie…
Voilà pourquoi l’hindouisme ou le bouddhisme, entre autres, nient l’existence de l’âme…
Soit, mais alors:
Comment ces puissances procèdent-elles pour manipuler l’être humain?
C’est simple et vicieux à la fois. Elles utilisent aux moins deux types de portes. En tout cas, je peux décrire deux mécanismes concrets que j’ai découverts pendant mon propre parcours et ma propre errance spirituelle.
Le premier type de porte : Les icônes, statues et symboles!
Lorsque tu décides avec ton libre arbitre d’accueillir chez toi, inconsciemment ou non, une statue, une icône, un symbole d’une croyance ou d’une religion, tu ouvres, que tu le veuilles ou non, une porte entre ces puissances et toi et ta famille. Lorsque c’est un Bouddha, tu ouvres une porte entre toi, ta famille et Bouddha. La tradition bouddhique a véhiculé une image plutôt exceptionnelle de cet être mais es-tu sûr que cette image correspond à la réalité? Es-tu sûr que cet être travaille pour ton éveil, ta libération?
Le monde d’en haut est comme le monde d’en bas.
Si l’Inde et ses divinités avaient été dans la pure Lumière comment expliquer que saint Thomas soit allé jusqu’en Inde pour apporter la Révélation, en faisant d’ailleurs tomber plusieurs statues de pierre liées aux divinités des Indous. Le Bouddha est d’ailleurs beaucoup plus puissant que ces divinités-là. Tu pourras trouver un peu plus d’informations sur cet être dans mon témoignage. Le nom d’archange du Bouddha, pour répondre partiellement à la question posée par quelques lecteurs, commence bien par un L.
D’ailleurs, on pourrait faire la même remarque concernant le Christ. Si tu accueilles une croix chez toi ou une icône du Christ ou une image de la Vierge Marie, tu ouvres une porte entre toi, ta famille et eux. Ainsi la même question se pose, comme pour les autres, comment t’assurer qu’ils sont issus de la pure Lumière?
Peut-être auras-tu remarqué que dans un combat il y a toujours souffrance ou blessures ou mort. Dans ce combat entre les ténèbres et la Lumière, deux êtres seuls ont souffert le martyre : Le Christ d’abord, puisqu’il a été torturé par les fouets, les humiliations et le supplice de la croix et Sa maman, la très Sainte Vierge Marie, qui a vu son fils torturé devant ses yeux.
Quel autre dieu ou divinité s’est incarné et a souffert pour la libération de l’homme à ce point?
Dans les religions, l’étude des symboles apporte toujours des informations très intéressantes. Tu auras remarqué par exemple qu’il y a deux symboles très profonds dans le christianisme :
Le premier est la croix, synonyme de souffrance pour la libération mais aussi de résurrection… vaincre la Mort par l’amour inconditionnel qui donne la Vie.
Le deuxième symbole est la Vierge et l’Enfant, synonyme de la famille… or depuis la chute originelle, nous, nous avons par notre faute rompu ce lien de famille, comme le rappelle le Christ dans l’Evangile apocryphe de saint Thomas (Logion 11):
“Au temps où vous étiez Un, Vous avez fait le deux ; mais alors étant deux, que ferez-vous ?”
Notre famille originelle s’est incarnée sur Terre il y a deux mille ans pour rappeler à notre mémoire ce qu’elle avait oublié depuis très longtemps… nous étions Un, unis. Il n’y a aucune autre religion ou spiritualité qui propose cette symbolique si forte de famille, symbolique qui, je le répète, s’est réellement incarnée sur Terre!
Le Christ, Dieu fait Homme, mort sur la Croix, ne s’est pas montré dans sa faiblesse ce jour-là, mais dans l’amour inconditionnel, rappelant par sa résurrection que l’amour inconditionnel est plus fort que tout.
Le deuxième type de porte.
Le deuxième type de porte, c’est ton âme! et donc toi-même. Bien que tu aies a priori le contrôle de tes gestes, tu n’as pas le contrôle de tes pensées… Pourquoi?
Un jour où tu seras au calme, à voix-haute, déclare : “Je décide de ne plus penser à quoi que ce soit pendant une minute.”
Fais-le! Tu verras; c’est impossible. Beaucoup de pensées s’agitent dans ta tête, ça fourmille… c’est d’ailleurs pour cela que beaucoup de traditions ont instauré toutes sortes de méditations… afin de tenter de pacifier l’esprit… et cela fait écho à cette phrase de l’Evangile de Jean 14-27 :
“Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne.”
Lorsque tu essaies de méditer avec ce brouhaha mental auquel tu fais face, tu as remarqué que les timbres de voix utilisés dans ta tête sont les mêmes que ceux que tu utilises lorsque tu réfléchis à un problème. La conclusion que chacun fait : c’est nous, et uniquement nous, qui nous parlons à nous-mêmes. Cette conclusion est en partie vraie.
Mais il te faut savoir que des êtres de l’Au-delà peuvent interagir avec toi, te parler ou t’implanter des idées en utilisant ton système de voix, notamment par télépathie. Ce n’est pas de la science fiction et tu n’as pas à avoir peur. Sois juste conscient que cela existe. Dans ce monde, une image me vient à l’esprit pour mieux illustrer ce qui te paraît impensable : l’informatique.
Tout ordinateur connecté au web est susceptible d’être forcé et beaucoup d’ordinateurs, pour ne pas dire tous, l’ont déjà été. En général, des virus y sont implantés.
Imagine maintenant que ton cerveau, via ton âme, est comme ton ordinateur relié au grand Tout. Si ton niveau de sécurité est faible alors tu es perméable à toutes sortes d’esprits beaucoup plus puissants que toi ou que ceux des hommes en général et tu deviens susceptible de te faire manipuler.
Tu connais déjà un type de manipulation de l’esprit de l’homme par l’homme : pense au matraquage publicitaire pour te forcer à consommer tel type de produits ou à ces journaux peu indépendants qui filtrent certaines informations pour ne te faire voir qu’une partie des choses…
Le monde d’en haut est comme le monde d’en bas.
Mais il est beaucoup plus difficile de déceler les manipulations du monde d’en haut car il utilise ton système de voix et ceux qui y vivent ont des pouvoirs que l’homme n’a pas.
Or comment? Comment est-ce possible que ces êtres qui nous manipulent aient cet accès à nos cerveaux, à nos pensées?
Cela se fait via ton âme et tu commences à percevoir une facette du péché originel :
Tu as laissé entrer ce qui ne devait pas entrer!
Voilà pourquoi il est très difficile de revenir vers Dieu le Père, vers le Christ, car à chaque fois que tu feras un pas vers ton Père dans les Cieux, les forces adverses s’infiltreront en toi pour tenter de te faire reculer. Il y aura tension entre deux chemins et de là naîtra ton libre arbitre. Que feras-tu?
Si le chemin pour se libérer avait été à la portée des êtres humains, le Christ ne serait pas descendu sur Terre et n’aurait pas souffert le martyre. Par son incarnation, Il a fait la moitié du chemin et n’a volontairement pas fait tout le chemin afin que nous prenions part à la victoire et que nous apprenions de nos erreurs. Il m’a fallu du temps pour prendre conscience de ces deux types de portes. Je suis conscient que cela est difficile à croire… et pourtant c’est vrai!
Comment lutter?
Contre le premier type de porte, il suffit de t’en débarrasser. J’ai moi-même jeté ma statue du Bouddha quand je me suis aperçu que les rayonnements qui sortaient de cette statue ne venaient pas de la pure Lumière. Il m’a fallu beaucoup de temps pour faire ce geste. Tu peux lire mon témoignage posté sur le web si tu souhaites plus d’informations.
Contre le deuxième type de porte, rien de tel que la prière associée aux actes. Tu as remarqué que dans beaucoup de traditions les prières sont répétitives. Pense aux mantras par exemple, si tu viens d’une tradition asiatique, ou aux chapelets, ou à la petite prière du coeur si tu es chrétien…
Pourquoi répéter souvent ces prières pendant longtemps?
Chacun, selon sa croyance, va répéter les prières que sa tradition lui propose. Cela permet de se mettre en résonance avec ces êtres qui sont dans l’invisible afin que ces êtres effectuent un travail sur celui qui les prie.
Oui, mais quel travail?
Lorsque tu pries le Christ ou la très Sainte Vierge Marie en récitant par exemple le chapelet, tu récites en continu des Ave Maria et des Pater Noster. Ces prières te pénètrent profondément comme un baume d’amour afin d’apaiser tes blessures, de calmer ta colère, ta haine et de nettoyer les germes de pensées pathologiques que les êtres de l’Au-delà peuvent mettre en toi. Mais cela n’est possible que si tu accompagnes ces prières d’une volonté irréversible de devenir un être meilleur, tourné vers l’amour inconditionnel, la charité, l’humilité et le pardon et que tu mettes cela en pratique dans ton quotidien systématiquement… tu comprends maintenant pourquoi il est très difficile d’être vraiment chrétien…
“Je suis le chemin, la vérité, la vie.” Nous avons évoqué des pistes de travail sur le chemin et la vérité. Il nous reste à expliquer la vie.
La vision catholique traditionnellement expliquée par “si tu fais du mal dans ta vie tu iras en enfer, si tu fais le bien tu iras au paradis” … manque de profondeur et de subtilité. Cela ne tient pas ne serait-ce qu’en regard de la famille, de la culture, de la tradition où tu t’incarnes. Par exemple, il est difficile à un enfant qui naît dans une famille versée dans les larcins ou les vices d’évoluer paisiblement vers la Lumière… en UNE vie. Il est quasi-impossible pour un enfant d’une famille qui n’a pas connu le Christ, élevé dans ses traditions et sa culture de pourvoir accéder à la Révélation… en UNE vie.
Par conséquent, les choses doivent être beaucoup plus subtiles que nous ne l’imaginons et heureusement pour nous.
Donnons ici une piste de réflexion : tu crois être en vie… mais cela n’est qu’une illusion. Ceux qui sont vraiment en vie ont leur nom écrit sur le livre de Vie.
Nous, nous sommes dans une illusion de vie, et notre nom n’est pas encore écrit sur le Livre de Vie. Par notre volonté de devenir des êtres meilleurs, volonté associée aux actes, nous glissons petit à petit vers la porte qui nous mènera à être écrits sur le livre de Vie, c’est ce qu’on appelle la résurrection. Cela prend beaucoup de temps.
Nous discuterons de ce sujet dans un autre texte en y évoquant la réincarnation et la résurrection. Nous verrons que l’Evangile donne un exemple très clair de réincarnation même si elle ne mentionne pas le mot explicitement et nous verrons que réincarnation et résurrection sont des notions complémentaires et non exclusives comme on le croit souvent, surtout dans le monde chrétien.
En conclusion, cette phrase du Christ : “Je suis le chemin, la vérité, la vie” fait écho très fortement à cette phrase de l’Evangile de Matthieu 10-34 :
“Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la Terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.”
Et je rajouterai si le Ciel me le permet que le Christ est venu aussi séparer définitivement l’homme de sa propre culture et de ses propres croyances pour qu’il évolue du statut d’être humilié vers le statut d’être de pure Lumière.
Tu comprends maintenant qu’il te faudra faire un choix, utiliser ton libre arbitre, t’arracher à ta condition pour soit aller vers le Christ, soit aller contre Lui, soit rester tiède comme dit l’Evangile. Dans tous les cas, il te faudra choisir un camp!
Cela faisait longtemps que je récitais quotidiennement ce chapelet.
C’est le 25 décembre 2014. Je vais à l’église de mon quartier pour présenter mon travail à notre Père en guise de cadeau d’anniversaire.
Je n’ai pas tenu les délais, une maladie assez terrible m’ayant contraint à remettre à plus tard le travail que je m’étais fixé de finir pour le 25 décembre, mais tant pis.
Je rentre dans l’église. Je suis seul. Comme d’habitude je vais saluer d’abord notre Maman la Très Sainte Vierge Marie. Je récite le chapelet traditionnel puis je marche vers la Croix. Elle n’était pas dans sa position habituelle mais sur la troisième marche de l’autel et dominait toute l’église.
Je récite comme à mon habitude le chapelet de la Miséricorde Divine en regardant la statue du Christ sur la Croix droit dans les yeux comme le Christ me l’avait appris.
Au bout d’un certain temps, une dimension spatiale s’ouvre devant mes yeux. Je vois un trône très grand au dessus et dans le prolongement de la Croix, comme suspendu dans l’espace, ainsi qu’un homme âgé très imposant assis dessus, beaucoup plus grand que moi, peut-être trois à quatre fois plus. Il porte des cheveux blancs et une barbe blanche légèrement grisâtre, mais je ne peux voir son regard. Il est très, très impressionnant. Ce qui est plus impressionnant encore : c’est son vêtement! D’un bleu profond comme je n’en ai jamais vu, majestueux, transpercé de myriades de rayons de lumière qui illuminent l’église, d’une lumière là encore inhabituelle, qui ne semble pas exister dans ce monde.
Je suis debout face à la croix, face à Lui. Je récite toujours mon chapelet, émerveillé et essayant de réaliser ce qui m’arrive. Il reste assis sur son trône devant moi; Il m’écoute. Au fond de moi, je suis très intrigué : Qui est cet homme? Je mets quelque temps avant de comprendre. Je suis tellement troublé, impressionné et pris dans la récitation de mon chapelet que je ne pense même pas à m’agenouiller.
Je regarde la statue du Christ sur la Croix; elle rayonne de béatitude, de joie, d’amour comme je ne l’ai jamais vu rayonner. Je récite toujours mon chapelet… Puis vers la fin, l’Homme assis sur le trône se lève marche vers la croix, vers moi. Il ne marche pas comme nous. Sa démarche est très impressionnante… lente, très lente… puissante, très puissante. Son calme est très impressionnant, rien ne transparaît. Puis arrivé à hauteur de la Croix, mon chapelet étant fini, la dimension spatiale supplémentaire disparut.
Spontanément, je dis au Christ sur la Croix qui rayonnait toujours de béatitude, de joie et d’amour : “Je ne T’ai jamais vu comme cela!”
Il me répondit d’une voix douce, puis j’entendis de nouveau une voix profonde venant de la croix qui disait : “Nul ne va au Père que par moi.”
Rempli d’admiration, je repensais à l’Homme sur le trône et Lui dis : “Alors c’est Toi qui m’a créé!!!”
Ce n’est que bien plus tard que je remarquais que le visage de l’Homme sur le trône, exceptés les cheveux blancs et la barbe blanche légèrement grisâtre, ressemblait au visage de l’homme du Suaire de Turin…
Le chapelet de la Miséricorde Divine est très impressionnant.
Tu commences par te signer, puis 1 Pater, 3 Ave Maria, le Credo et là tu dis :
Sur les gros grains : Père Éternel, je T’offre le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils Bien-Aimé, notre Seigneur Jésus-Christ en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.
Sur les petits grains : Par Sa douloureuse Passion, prends pitié de nous et du monde entier.
Puis, tu conclus ton chapelet en disant trois fois : Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier.
Je termine comme Maître Philippe me l’avait appris, pour toute prière, par : “Si telle est Ta Volonté”.
Puis trois fois :
Père, Esprit-Saint, Jésus-Christ, Dieu fait Homme, j’ai confiance en Toi.
Avertissement: Plus tu acquiers des connaissances, plus tu deviens responsable de tes actes et plus tu devras répondre plus tard de ce que tu as fait ou pas. Aussi la lecture de ce qui suit est strictement interdite à moins que tu sois réellement désireux de vouloir avancer spirituellement car tu ne pourras plus faire marche arrière.
Maître Philippe de Lyon enseignait la notion de cliché à ceux qui assistaient à ses séances. Des phrases dites par le Maître furent couchées sur papier par les auditeurs. C’est à partir de leurs témoignages que nous pouvons avoir une idée de ce qui fut transmis.
Le cliché est une notion capitale qui explique beaucoup, beaucoup de choses. Même si cela te paraît au-delà de ton ouverture d’esprit et semble contraire à ce que tu vis, il pourrait être judicieux d’étudier le concept de près afin d’affiner ta compréhension des choses divines.
Le Ciel m’a permis d’avoir accès à certains clichés, notamment de mon existence. Il est magique de constater que le cliché nous donne l’impulsion de faire les choses et nous accompagne de très près. De ma toute petite expérience, le cliché arrivait dans mon dos par ma droite et imprégnait effectivement l’arrière de la tête, le cervelet a priori…
Qu’est-ce qu’un cliché? Ce qu’il faut retenir:
Les clichés sont des images, des films plus ou moins longs, qui existent depuis le commencement. Ils se fixent sur la matière qui leur est assignée et la font bouger. Les clichés sont intelligents et peuvent circuler, voyager, se croiser, passer l’un à travers l’autre sans se voir, sans se gêner. Ils sont les moteurs de tout ce que nous faisons. Nous ne pouvons rien créer, ni imaginer sans la permission de Dieu. Les clichés régissent nos actions et notre imagination. Personne ne peut se soustraire aux clichés et tous, nous subissons leur actions soit en les acceptant soit en les refusant. Là est notre libre arbitre qui reste très relatif.
Tous, nous devons subir les clichés sauf les êtres libres. Tout est écrit mais tout peut-être modifié à condition que cela soit utile.
Extraits de citations de Vie et Paroles pour mieux comprendre
2-1) Le cliché : moteur de nos actions et de nos paroles.
(Page 131) : “Rien ne peut naître ici… que si de l’autre côté cela existe. Nous plantons un arbre; s’il meurt, c’est que le cliché de l’arbre n’était pas là quand nous l’avons planté.”
On voit qu’on a le libre arbitre de planter un arbre mais si cela n’est pas en adéquation avec ce qui a été prévu depuis le commencement, l’arbre ne peut continuer à vivre.
(Page 131) : “Tout ce qui se fait, tout ce qui arrive a été créé depuis le commencement. Chaque chose est représentée par une image; où elle s’arrête, la chose se passe; puis elle va plus loin et la même chose se reproduit, car il y a beaucoup de terres comme la nôtre… Ainsi un homme est dans le pré, il travaille dix heures pour le faucher. Ces dix heures sont inscrites depuis le commencement; quand elles se sont écoulées ici, elles vont plus loin, sur une terre semblable à la nôtre, où il y aura un homme qui fauchera un pré pendant le même nombre d’heures.” (19/11/1894)
“On peut donner à ces images le nom de clichés.”
(Page 133) : “… Mais si vous venez à vous promener dans une voiture et à rencontrer le cliché d’un accident, votre voiture tourne. Si ce cliché rencontre un train, c’est un déraillement; deux tramways, une collision. Tout dépend de l’endroit où on se trouve… Vous ne pourriez même pas parler si le cliché de vos paroles n’était pas derrière votre tête.”
On voit bien que le cliché interagit avec la matière et avec notre corps de matière pour le faire aller dans un sens ou dans un autre. Les clichés ont plus ou moins de force et se présentent à nous avec plus ou moins d’intensité.
2-2) Formation d’un cliché; Ce à quoi il peut donner accès.
Le médium peut avoir accès à certains clichés de tous les jours. Le passé ou le futur peut être perçu grâce aux clichés. Il n’y a donc aucun hasard comme on le croit quand on vit encore dans l’illusion. Il y a juste illusion d’un hasard ambiant et illusion d’une liberté.
Maître Philippe de Lyon confiait à Sédir, un de ses proches, ce qui suit :
(Les Réponses Page 33) : “Tout est illusion, mais l’Evangile ne le dit pas; je ne dois donc pas le dire, bien que tu le comprennes superficiellement; je ne l’aurais pas dit à tout le monde. Quand on rêve, c’est un illusion, et pourtant c’est réel. Il viendra un plan où tout sera réel, où toute la réalité s’évanouira, et on croira avoir révé.”
Il y a vraiment illusion d’un hasard ambiant et d’une liberté et pour la très grande majorité d’entre nous ceci est encore inconcevable. Pourtant je peux témoigner; tout est agencé à l’instant près!
Admire ce qu’est une intelligence infinie qui contrôle tous les êtres non libres, aussi nombreux soient-ils, depuis le commencement, pour les emmener de la captivité vers la libération et insensiblement vers la perfection.
(Page 132) : “Tout existe dans l’ambiant, à l’état photographique. Quand un événement doit se produire, il vient de toute l’immensité des molécules pour constituer un cliché. Quelques personnes peuvent jouir d’un don de perception de ces clichés. Celles-là verront se présenter, plus ou moins vivaces, ces clichés, et selon leur vivacité, elles concluront que tel événement doit se produire à telle époque. Les clichés sont vivants et peuvent être évoqués et rendus sensibles à notre intelligence.” (24/02/1902)
(Page 134) : … “Voilà comment une bonne voyante pourra vous dire qu’une maison sera bâtie là ou ailleurs. C’est que déjà le cliché est là qui attend pour s’attacher à l’esprit d’un architecte qui sera capable de le saisir. L’architecte sera fier de l’idée qu’il s’attribuera, sans savoir qu’il n’est qu’un instrument.” (24/02/1902)
On perçoit le mécanisme utilisé inconsciemment par les vrais voyants. Ils ont accès, du moins partiellement, à quelques clichés. Mais il leur est très souvent difficile d’être précis à cause des rideaux qui ne permettent pas de voir les choses telles qu’elles sont puisque ces rideaux ne sont jamais levés ou très peu.
On perçoit aussi que l’être humain non libre, c’est-à-dire nous tous pour l’instant, n’est qu’un instrument du cliché. L’architecture n’est qu’un exemple. Mozart recevait aussi les clichés de ses partitions; Einstein recevait aussi les clichés de la théorie de la relativité. A une époque donnée, certains clichés sont présents plus que d’autres. Voilà pourquoi certaines découvertes se font à telle époque plutôt qu’à une autre!
Quand je travaillais à l’Institut de Recherche Mathématiques de Rennes, j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux chercheurs sur des domaines très différents. Au cours de discussions, beaucoup m’ont confié leur étonnement que des collègues a priori dans des endroits très différents du monde aient découvert tel ou tel théorème quasiment en même temps.
Maintenant, c’est évident! Le cliché du théorème ou du nouveau champ en mathématiques à faire émerger est là et quelques-uns sont aptes à le transcrire sur papier afin qu’il devienne accessible à tous.
Nous ne sommes pas les créateurs du cliché mais ses instruments. Notre mérite est, par notre travail, d’avoir su capter ce cliché afin qu’il s’attache à notre cervelet plutôt qu’au cervelet d’un autre.
Maître Philippe de Lyon précise :
(Page 134) : “L’homme ne crée rien, il trouve ou retrouve. Un inventeur est celui qui retrouve une idée; un autre peut chercher durant sa vie entière et ne rien trouver; mais son travail n’a été perdu ni pour lui ni pour l’humanité et, si un autre rencontre par hasard l’idée qu’il cherchait depuis si longtemps, cela peut tenir à ce qu’antérieurement cet être avait lui-même pris l’idée ou l’invention d’un autre travailleur inconnu…” (24/04/1898)
On perçoit donc qu’il faut rester très modeste devant ce qu’on retrouve puisqu’on ne crée rien, on a juste l’illusion de créer. Notre travail est de concrétiser le cliché que nous avons accepté et de le faire passer dans la matière!
(Page 135) : “Les fibres qui sont dans notre cerveau et qui sont croisées joue le rôle de lentille. Dans chaque cellule, de même, il y a une lentille qui permet à la lumière du cliché d’être reçue et fixée. C’est là un secret que la physiologie ne connaît pas. Au fur et à mesure que l’homme travaille et évolue, ses organes se perfectionnent et deviennent aptes à recevoir des clichés de plus en plus parfaits. C’est ainsi qu’un homme entre les mains de qui ont mettra du verre fondu ne fera pas une carafe parfaite, telle qu’on lui en présente le modèle; mais quand il aura assez travaillé, ses organes deviendront capables de percevoir le cliché de cette carafe, et la matière, qui obéit toujours, s’organisera à devenir cette carafe, peut-être même perfectionnée…”
L’explication qui suit donne une meilleur idée du cliché : Lors d’une séance, Maître Philippe de Lyon fait vivre la notion de cliché aux participants. Ils deviennent alors spectateurs d’une partie de la bataille de Waterloo. C’est comme au cinéma mais en plus troublant… comme si on y était.
(Page 132) : “Nous avons pu vous donner une idée des clichés de la bataille de Waterloo, comme si cette journée mémorable se fut passée en votre présence et sous vos yeux… Vous vous rappelez les cris, les grincements de dents des malheureux blessés? N’avez-vous pas senti la poudre brûlée et vu sa fumée?.. le roulement des tambours, les coups de canons et la fusillade?.. Le cliché de Waterloo n’est pas mort; il a été fait au commencement et durera toujours, en se modifiant il est vrai, mais il est vivant et n’a pas été créé seulement pour nous, mais aussi pour d’autres peuples, d’autres mondes et d’autres terres. Lorsque la bataille fut terminée, le cliché alla sur une autre planète où une autre guerre éclata avec les mêmes coups de canon…” (08/12/1902)
J’ai vécu une chose semblable, mais concernant ma propre vie, en priant devant une icône du Christ. Le Ciel m’avait reproché une action que j’avais commise. Je ne voyais pas où était mon erreur. Je demandais. C’est alors que le cliché, le bout de film, m’est apparu devant les yeux. Je me suis revu comme si on m’avait filmé. J’ai vu mon erreur, c’était incontestable. J’ai demandé pardon et dans les jours qui ont suivi, j’ai réparé ma faute.
(Page 133) : “Les clichés passent, agissent et continuent leur route en allant déterminer dans d’autres planètes des actions analogues. On peut aussi rappeler un cliché et faire revivre un acte du passé. Tout est cliché, et le cliché c’est la vie. Les clichés sont exactement grandeur naturelle.”
2-3) Puissance des clichés
(Page 134) : “Tout être devant le cerveau duquel des images se présentent ne peut par lui-même, se soustraire à l’obligation de penser et d’agir, tandis que celui pour qui ces images sont comme suspendues est incapable d’aucune action, même de penser.” (24/02/1902)
J’ai vécu deux fois un arrêt net de mon être. Je ne peux raconter la première fois car c’est bien au-delà de la compréhension humaine pour l’instant. La deuxième est beaucoup plus accessible. J’étais en colère après un copain. La journée était passée et je n’avais pas eu le temps de faire ma prière quotidienne. Je décide donc d’aller à mon chevet pour prier.
Maître Philippe de Lyon avait dit qu’il ne faut pas avoir de griefs contre personne quand on prie car alors cela nous condamne. Je n’avais plus en tête cette remarque, elle ne m’est revenue qu’après. Je suis donc près de mon chevet, je regarde l’icône du Christ dans les yeux, je m’incline et fais mon signe de croix. Et au moment où je veux commencer ma prière, il m’est impossible de parler. Je reste comme suspendu. J’essaie plusieurs fois mais rien, impossible de sortir le moindre son de ma bouche. C’est alors que je me souviens de la remarque du Maître. (Quand tu sauras qui est vraiment Maître Philippe de Lyon, tout deviendra clair).
J’étais émerveillé… plusieurs fois le Christ m’avait montré qu’il pouvait agir sur mon corps à distance. Cela m’a désarmé, dans ma tête je Lui ai dit que je pardonnais à cet ami. J’ai alors pu retrouver l’usage de ma parole et réciter ma prière.
Le mécanisme utilisé est clair. Le Christ a “suspendu” le cliché de mes paroles et je fus incapable de parler. En pardonnant, je n’avais plus aucun grief; je pouvais ainsi prier sans que cela me condamne.
Je sais que cela est difficile à saisir. Petit à petit, à mon tour, j’essaie de te transmettre ce que j’ai appris pour que tu puisses avancer sur un chemin plus aplani. Or il te faut savoir que moins tu es dans l’ignorance, plus le Ciel sera exigeant avec toi. Plus tu auras accès à ce qui est caché et plus tu seras responsable de tes actes…
2-4) Le Libre Arbitre : Des Clichés… Pour Apprendre!
(Page 285) : “Dieu nous a confié le Bien et le Mal; à nous de faire triompher le Bien…” (02/10/1905)
(Page 137) : “L’homme est libre d’accepter ou de refuser un cliché. Mais cette liberté est relative et le résultat final est toujours là. S’il refuse le cliché du Mal, il subira quand même la souffrance comme s’il l’avait reçu. Ce n’est pas la vraie liberté. Celui-là seul est libre qui peut faire tout ce qu’il veut sans rendre compte à personne.
Cependant la récompense du travail fait avec cette liberté très relative est si grande, Dieu nous donne si généreusement pour ce petit effort qu’au lieu de nous révolter, nous devrions être confus de reconnaissance.”
Il te faut savoir que notre âme, pour la très grande majorité, est encore très jeune. La récompense finale, au fur et à mesure que nous grandirons, nous est dévoilée encore par Maître Philippe de Lyon : Être assis à la droite de Dieu fait homme, donc du Christ, à la tête d’un appartement. Rappelle-toi que dans l’Evangile le Christ nous apprend qu’il y a beaucoup d’appartements dans la maison de son Père.
(Vie et Paroles Page 264) : “L’homme n’est rien par lui-même jusqu’à ce qu’il ait acquis sa liberté.” (13/01/1897)
“Il peut alors commander à son corps et ordonner à tout l’univers. Il est placé à la droite du Christ, à la tête d’un appartement, et il peut faire ce qu’il veut; mais il ne fait que la volonté du Père.”
Il doit te sembler maintenant évident qu’à la charge d’un tel ministère, on ne peut pas mettre n’importe qui… puisqu’il se doit de représenter Dieu, d’où le travail et les épreuves à endurer pour acquérir la sagesse nécessaire.
Tu commences peut-être à percevoir qu’un cliché est puissant. Sa force dépend de qui l’envoie. Quand Maître Philippe de Lyon dit : “S’il refuse le cliché du Mal…” on comprend que les clichés prévus dès le commencement sont envoyés par les deux parties, les Ténèbres et la Lumière.
Voilà pourquoi le Christ, Dieu fait homme, savait que Pierre n’aurait pas la force psychique de lutter contre le cliché qui allait forcer celui-ci à Le renier trois fois. De même pour Judas.
Voici ce que dit le Christ à ses apôtres après sa résurrection. Cela fut rapporté par Maria Valtorta dans une de ses visions.
(Jésus apparaît aux dix apôtres. Tome 10, chapitre 13 :) Qui êtes-vous ? Mes continuateurs. Oui. Vous l’êtes malgré votre égarement. Que devez-vous faire ? Convertir le monde au Christ. Convertir ! C’est la chose la plus difficile et la plus délicate, mes amis. Le dédain, le dégoût, l’orgueil, le zèle exagéré sont tous très nuisibles pour réussir. Mais comme rien ni personne ne vous auraient amené à la bonté, à la condescendance, à la charité, pour ceux qui sont dans les ténèbres, il a été nécessaire – vous comprenez ? – il a été nécessaire que vous ayez, une bonne fois, brisé votre orgueil d’hébreu, de mâle, d’apôtre, pour faire place à la vraie sagesse de votre ministère, à la douceur, à la pitié, à l’amour sans arrogance ni dégoût.
Ces clichés étaient faits, entre autres, pour briser leur orgueil. Parmi les apôtres, seul Judas n’a pas reconnu l’évidence comme on pourra le lire dans les visions de Maria Valtorta. Son aveuglement l’a conduit au suicide et bien plus. On reviendra sur ce fait dans la discussion sur la résurrection et la réincarnation.
Maître Philippe de Lyon nous enseigne qu’il ne faut pas dire du mal de qui que ce soit car nous sommes tous enfants du Père, même si tous après L’avoir renié, d’où la chute originelle, ne sont pas encore revenus vers Lui.
Il y a longtemps dans le centre ville de Lyon, je discutais avec une bonne connaissance à moi de Judas et de l’Evangile de Judas. Je ne me rappelle pourtant pas avoir été offensant mais j’ai dû dire quelque chose de déplacé.
Il faut que tu saches qu’une de mes arrière grand-mères m’a laissé un crucifix en bois d’environ 23 cm de long. Ce crucifix était debout, solidement placé, il ne pouvait pas bouger. De plus, il y avait des icônes et des images autour. Ce jour là, les fenêtres étaient fermées; il n’y avait personne. Quand je suis revenu chez moi, j’ai retrouvé le crucifix couché dans une position qu’il n’aurait jamais pu avoir en tombant tout seul! Les icônes et les images de papier autour n’avaient pas bougé… Nous sommes tous enfants du Père, y compris Judas.
Je te laisse le soin de méditer sur ce que j’ai vécu…
Maître Philippe de Lyon nous le dit aussi clairement :
“Matez-vous si vous ne voulez pas que le Ciel vous mate.”
“Si Dieu ne nous avait pas beaucoup aimé, il serait trop tard depuis mille huit cent cinquante-six ans.” (Tirées du livre Les Réponses de Maître Philippe Page 101.)
Ce chiffre que Maître Philippe de Lyon nous laisse n’est sûrement pas anodin…
Le Père éduque ses enfants et les fait pousser droit. Il faut se pénétrer que Dieu est Amour Inconditionnel; certes, mais Amour Inconditionnel ne signifie pas Faiblesse Inconditionnel! En mourant sur la Croix, Dieu fait homme n’a pas fait preuve de faiblesse mais d’Amour Inconditionnel…
Les clichés servent donc aussi à notre formation pour que notre âme devienne adulte.
(Page 267) : “Nous ne sommes encore qu’à l’état embryonnaire; c’est pour cela qu’il ne faut pas être vaniteux.” (17/05/1897)
Le Maître évoque ici l’ “âge” de notre âme et pas l’âge de notre corps de chair dans cette incarnation.
(Page 267) : “L’égoïsme est la racine de tous les vices; l’orgueil en est une branche. Lorsque l’orgueil grandit, il arrive un moment où l’individu devient stupide.” (18/02/1902)
2-5) Les Clichés : Discerner entre Le Bien et Le Mal
(Page 135) : “…Tout ce qui arrive est cliché. Il se présente et aussitôt tout contribue à le reproduire matériellement. L’homme qui connaîtrait son existence pourrait le faire venir, le renvoyer, l’avancer ou le retarder et ainsi, en le contrariant, supprimerait ou amoindrirait des malheurs.” (24/04/1898)
(Page 136) : “…Mais il sera permis à quelques-uns d’arriver dans le monde où leur voix sera entendue des clichés. Pour cela il faut du temps, de l’amour du prochain; et cela se résume en un mot : le Ciel demande seulement qu’on ait confiance en Lui. S’il nous est donné de les voir et de les entendre, il faut payer et payer plus qu’on ne peut.”
Pour le Ciel, la monnaie utilisée pour payer n’est pas le dollar… mais la souffrance. Le Ciel ne nous fait pas souffrir par plaisir mais pour nous faire comprendre, à travers le vécu dans notre chair, tel ou tel concept.
Par exemple, le concept de brûlant est difficile à expliquer à des êtres qui ne se sont jamais brûlés, pense aux très jeunes enfants par exemple. Une fois qu’ils se sont brûlés tout devient clair. La compréhension par le vécu est beaucoup plus profonde que la compréhension par l’explication.
(Vie et Enseignement de Jean Chapas Page 88) : “Il est toujours permis de donner des conseils à plus jeune que soi, c’est même un devoir et cela quand même on saurait qu’ils ne sont pas suivis. L’enfant auquel on défend de toucher le feu, le touchera quand même et il n’y a que quand il se sera brûlé qu’il ne le touchera plus car il saura par expérience que la flamme brûle.”
De même la tentation de brûler quelqu’un peut être grande. Si tu passes à l’acte, tu vivras à un moment ou un autre la situation miroir et tu seras brûlé dans les mêmes conditions car le même cliché que tu as accepté pour passer à l’acte te sera retourné. Petit à petit, nous apprenons et nous comprenons, petit à petit nous allons vers la vraie sagesse. Sans la vraie sagesse, il paraît inconcevable de manipuler des clichés.
Tu commences peut-être à percevoir qu’il ne peut y avoir de hasard et que tout est calculé, millimétré. Rien ne peut arriver si le cliché n’est pas présent. Le coq de l’Evangile ne pouvait pas chanter avant qu’il ait reçu le cliché de chanter! Voilà pourquoi il chante juste après le troisième reniement de Pierre et non pas plusieurs minutes ou plusieurs heures après.
Maître Philippe de Lyon poursuit sur le Bien et le Mal :
(Page 137) : “Il nous vient à l’idée de mal faire, c’est une image, un cliché plutôt, qui s’arrête derrière notre cervelet. Si nous luttons contre cette idée et que nous ne commettons pas la mauvaise action, le cliché s’éloigne de nous et va trouver plus loin une autre personne. Mais, comme nous avons lutté contre lui, il a perdu de sa force, il est déjà moins fort lorsqu’il se présente vers elle, et, si cette personne en fait de même et ainsi de suite, le Mal se bonifie et devient Bien. Voyez comme nous ferions du bien si nous luttions contre le Mal qui se présente à nous.” (19/11/1894)
(Page 342) : “Comment progresserait le Mal s’il n’allait chez personne? Car le Mal ne doit pas être détruit, mais transformé en Bien.” (30/07/1903)
Cette phrase est capitale et explique beaucoup, beaucoup de choses. Le rôle de l’homme n’est pas de détruire le Mal mais de transmuter le Mal en Bien et cela se fait par l’intermédiaire des clichés. Chacun de nous lutte ou non avec le cliché qu’il reçoit. Chacun de nous refuse ou accepte les clichés qui nous viennent soit de la Lumière soit des ténèbres. Cela peut être merveilleux comme cela peut être dramatique.
Prenons le cas des maladies par exemple. Cela va très loin, parfois sur plusieurs générations :
(Page 289) : “Une maladie peut durer plusieurs vies et n’être pas terminée à la mort de l’homme. Il faut que le mal soit changé en bien.”
(Page 269) : “Les maladies ne sont pas des punitions. Dieu ne punit pas. Ce que nous appelons châtiment ou punition n’est qu’une difficulté logiquement attachée à nos actes précédents.”
En effet, en acceptant les clichés que nous aurions dû refuser nous détruisons petit à petit nos corps invisibles et notre corps de chair visible. Rappelle-toi que le cliché est vivant et donc peut créer du dégât! Il nous appartient donc de transmuter le mal qu’on a fait en bien pour reconstruire nos corps et être moins sujet aux maladies. Mais l’origine des maladies peut être beaucoup plus complexe :
(Page 290) : "C’est une erreur de croire que les maladies sont héréditaires. Ce qui est héréditaire, c’est le mal moral commis par un membre d’une famille, lequel est obligé de revenir payer sa dette ou expier sa faute…
(Page 290) : “Parfois dans une même famille tous les enfants sont atteints de la même maladie. C’est une façon de payer les dettes. L’Evangile vous dit bien que les petits-enfants paieront les dettes des grands-parents jusqu’à la cinquième génération et quelquefois jusqu’à la septième.” (16/04/1896)
Ce qui montre que nous sommes tous liés. Le mal commis par un membre de la famille peut avoir des répercussions sur tous. C’est ce qu’on appelle le karma dans d’autres cultures. C’est très dur à admettre, j’en suis conscient. Allons plus loin. Le Ciel nous enseigne qu’il ne faut pas dire de mal d’autrui. Tu perçois maintenant que celui qui t’a blessé n’a pas eu la force de refuser le cliché et est passé à l’acte. Pour reprendre le vocabulaire militaire que Maître Philippe de Lyon affectionne, on fait tous partis du même bataillon pour lutter contre les forces du Mal. Quand un frère se retourne contre toi, c’est qu’il a été vaincu par ces forces-là. Voilà pourquoi Maître Philippe de Lyon dit qu’il faut prier pour celui qui vous a offensé… afin de le libérer autant qu’on peut des chaînes qu’il a acceptées. C’est TRES dur à comprendre mais il faut petit à petit nous pénétrer que nous sommes sur Terre, par notre faute, dans un immense champ de bataille entre le Mal et le Bien, soumis aux clichés des deux camps, avec le libre arbitre comme seule force pour la grande majorité d’entre nous.
Voilà pourquoi il ne faut pas juger l’autre aussi, car beaucoup, beaucoup de situations que nous vivons ne sont que des situations miroirs. On a eu beaucoup, beaucoup d’incarnations passées. Souvent, les gens me disent : “c’est bizarre, j’ai l’impression de revivre les mêmes choses, les mêmes situations pénibles…” par exemple au travail ou dans le couple, des situations de déjà-vu. Je sais que c’est intolérable à entendre mais il y a de fortes chances que tu vives une situation miroir. Par exemple, dans tous les jobs que tu as eus jusqu’à maintenant, tu tombes sur des patrons qui te harcèlent, surtout toi et pas ou peu les autres. Dans cette incarnation tu es la victime. Mais dans une autre incarnation passée, il y a de fortes chances pour que tu aies été bourreau. Le Ciel ne te juge pas, c’est toi-même qui te juge en vivant les situations miroirs. Et comme nous le dit l’Evangile, du jugement que tu jugeras, tu seras toi-même jugé!!! Vois la puissance des clichés et comment ils nous permettent de devenir meilleurs. Il n’y a qu’en vivant les choses qu’on peut comprendre; lire dans les livres est plus qu’insuffisant.
(Page 136) : “… Jamais un cliché ne s’arrête. Il vient derrière la tête d’un individu, près de son cervelet, et l’homme cherche, est inquiet; souvent il ne trouve pas. Le cliché part alors et vient le cliché du découragement. Si l’homme le repousse, le cliché initial revient, et l’homme retrouve. Quelquefois il faut plusieurs existences pour cela. Je n’ai jamais vu qu’une fois un cliché s’arrêter; il est resté près de trois quarts d’heure près d’un individu, parce qu’il fallait que l’être qui figurait dans ce cliché, un assassin, subît encore la peine d’assister aux paroles prononcées par l’homme.”
(Page 137) : “Un cliché se présente à vous. Vous avez cru que c’était mal et vous l’avez repoussé. Or cela n’était pas mal. Il se présente une seconde fois avec plus d’intensité. Vous résistez encore. De même une troisième fois. Faites bien attention, car, si vous le repoussez, il ne reviendra plus et quand, plus tard, vous le désirerez, vous ne pourrez plus l’avoir.”
On perçoit dans la dernière phrase que le désir d’avoir telle ou telle chose peut ou non amener un cliché en adéquation avec ce désir. Le cliché, s’il est accordé, va nous faire vivre telle ou telle expérience afin que nous puissions en tirer tel ou tel enseignement de vie.
(Page 138) : “Tous doivent subir les clichés sauf les êtres libres. Tout est écrit et cependant tout peut être modifié; mais pour obtenir un changement, il faut que cela soit utile.”
"Au mois de mai 1903, au cours d’une conversation sur la politique européenne, je lui rendis compte de ce que l’on disait de lui en Russie : qu’il était médium, qu’il évoquait les esprits et les défunts avec le Tsar et la Tsarine, etc.
“Pour un million, je ne voudrais pas que ces campagnes de presse et ces attaques n’aient pas eu lieu. D’ailleurs, je n’ai pas besoin de tant d’affaires pour que les phénomènes se produisent; je peux te faire venir tout de suite, ici, le Tzar Alexandre et te reproduire l’empoisonnement du Comte Mouraview; je peux faire revenir non seulement l’esprit des gens, mais aussi leur corps.”
“Et soudain, l’aspect de la pièce changea, tout disparaît, et apparaît le cabinet du Ministère de l’Intérieur russe; un domestique apporte le plateau à café; un homme en uniforme entre, verse quelque chose dans les tasses et disparaît; puis le Ministre entre, s’assoit, boit le café tout en écrivant, puis fait les gestes d’un homme empoisonné. J’ai entendu prononcer quelques paroles en russe, vu le ministre essayer de se lever pour appeler, et retomber mort dans son fauteuil.”
“J’avais vu déjà, [poursuit Sédir], en 1902, les apôtres saint Pierre et saint Paul paraître une minute au commandement dans la cour de la maison de la rue Tête d’Or.”
Maître Philippe de Lyon a confié à quelques-uns de ses proches ce qui suit:
(Les Réponses Page 21): “Les êtres qui m’auront connu et qui n’en feront rien iront se suicider à un moment donné.”
(Les Réponses Page 21): “Je te défends de dire qui je suis.”
Surtout ne prie en aucun cas le Maître, il l’a dit lui-même à Sédir :
(Les Réponses Page 28) : “Non ne t’adresse pas à moi dans tes demandes adresse-toi directement au Ciel, j’entendrai mieux.”
(Vie et Paroles Pages 41-42) : “Cela ne me fait rien que vous m’en vouliez; vous pouvez ne pas m’aimer du tout, je vous aime pour deux. Ce que je vous demande seulement, c’est d’aimer votre prochain comme vous-mêmes.” (10/06/1894)
Quand tu sauras qui est vraiment le Maître, tout deviendra clair…
Dans mon témoignage sur internet, les notions de réincarnation et de résurrection ont déjà été traitées. Nous avons montré que la notion de réincarnation existe dans l’Evangile bien que l’Evangile ne mentionne pas ce mot explicitement. Il y a cependant des allusions, notamment du Christ parlant à ses apôtres, qui ne laissent plus de place au doute.
Je suis conscient que la notion de réincarnation est inconcevable pour beaucoup de Chrétiens mais il faut petit à petit ouvrir son esprit à ce concept, surtout si tu es réellement désireux de vouloir avancer spirituellement.
Rappelons que dans le Ciel deux livres incontournables existent comme nous l’apprend Maître Philippe de Lyon mais aussi l’Apocalypse selon Saint Jean :
Le Livre de Vie et le Livre des Morts.
Sur Terre, peu sont inscrits sur le Livre de Vie. Rappelle-toi ce que disait Maître Philippe de Lyon :
(Vie et Paroles Page 264) : “Le Livre de Vie est fermé, mais si quelqu’un fait bien, je l’ouvrirai pour mettre son nom.” (07/08/1900)
(Vie et Paroles Page 264) : “Ce que fait l’homme libre n’est pas écrit, c’est pourquoi il peut écrire sur le Livre de Vie.”
Ce que nous appelons vie et décès sur Terre n’a rien à voir avec le sens de Vie et Mort dans le Ciel.
Dans le cas de la réincarnation, l’esprit et l’âme retournent dans un corps de chair né de la Terre, mais ton nom n’est, a priori, toujours pas écrit sur le Livre de Vie…
La résurrection est le retour à la Vie et selon les termes du Maître : “dans le corps glorieux qui ressuscitera un jour”, ce corps étant le vêtement de l’âme. Ton nom est par conséquent inscrit sur le Livre de Vie. Ce corps est un corps de chair issu du Ciel et non de la Terre, comme celui du Christ ou du Maître.
Rappelons que des êtres écrits sur le livre de Vie, comme les apôtres entre autres, peuvent aussi se réincarner dans un corps issu de la Terre afin de nous guider vers le haut. L’Evangile de Saint Jean 15-18 nous dit d’ailleurs dans “Les disciples et le monde”:
“… mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison le monde vous hait…”.
Maître Philippe de Lyon confirme que “nous revenons” :
La citation suivante fait écho à la parabole des talents (Matthieu 25 14-30)!
Mais alors pourquoi l’Eglise ne parle-t-elle pas de la réincarnation? Parce que le message primordial de l’Evangile est la résurrection… c’est-à-dire être inscrit sur le livre de Vie! Comme le souligne l’apôtre Philippe dans son évangile traduit par Jean-Yves Leloup :
“Il faut t’éveiller dès ce corps, car tout est en lui : ressusciter dès cette vie.” (Evangile selon Saint Philippe, planche 105)
C’est-à-dire être inscrit le plus vite possible sur le Livre de Vie. Rappelons qu’il existe d’autres êtres et d’autres systèmes de pensée qui s’opposent au Christ. Eux nient l’existence de l’âme et la notion du “Je” personnel, et parlent aussi de réincarnation… et non de résurrection, comme l’hindouisme ou le bouddhisme. Mais comment un être comme Bouddha aurait-il pu traverser 2500 ans d’histoire et être suivi par des millions d’adeptes de par le monde s’il n’avait pas donné des preuves et avancer quelques vérités afin d’être suivi?
Ecoutons ce que répond Maître Philippe de Lyon à la demande d’un participant :
(Les Réponses Page 77) : "Le 17 Février 1902 : …
Tu pourras donc en déduire, selon ce qu’affirme Maître Philippe de Lyon, qu’Helena Blavatsky, Alice Bailey, les maîtres ascensionnés comme Sananda, Allan Kardec, le Reiki[1] sous toutes ses formes, les maîtres indous, sont contre le Christ et donc sont de l’Antéchrist. Je suis conscient que c’est brutal et inacceptable pour beaucoup.
D’où la nécessité vitale d’être dans l’amour inconditionnel du prochain le plus possible afin de discerner le vrai du faux.
Mais à chacun de faire son expérience et d’utiliser son libre arbitre.
Le mot réincarnation n’apparaît pas explicitement dans les Ecritures. Il y a cependant des remarques qui ne laissent aucun doute.
D’abord chez le prophète Malachie au dernier appendice 3-23: Dieu dit par la bouche de Malachie :
“Voici que je vais vous envoyer Elie le prophète avant que n’arrive le Jour de Yahvé, grand et redoutable.”
STOP!!! Elie le prophète n’était plus de ce monde puisqu’il a vécu en 900 avant J.C. Donc il devra retourner dans un corps de chair né de la Terre, naître d’une femme… donc se ré-incarner.
Lisons l’Evangile selon Saint Matthieu 11-13 : “Tous les prophètes en effet, ainsi que la Loi, ont mené leur prophétie jusqu’à Jean. Et lui si vous voulez m’en croire, il est cet Elie qui doit revenir. Que celui qui a des oreilles entende!”
On peut difficilement être plus clair. Maître Philippe de Lyon précise à propos d’Elie :
(Vie et Paroles Page 178) : “Bien souvent un même esprit anime deux corps. Cela est vrai surtout pour les êtres très élevés. Alors quand le cerveau de l’un travaille beaucoup, il déborde et l’autre s’emplit. Puis quand le premier réfléchit, l’autre peut lui rendre des idées. C’est ainsi que l’esprit de Jean animait aussi Jean-Baptiste, et que ce même esprit se manifesta à Jean sous la forme d’Elie en lumière.”
Je suis conscient que cela peut te sembler extrêmement étrange. Mais il faut commencer à t’habituer à voir beaucoup plus large.
Cette citation renvoie à la transfiguration du Christ. Elie avait donc deux incarnations dans la chair… celle de Jean et celle de Jean-Baptiste!!! Deux incarnations… plutôt deux réincarnations car Jean et Jean-Baptiste ont tous les deux eu une maman.
Il est plus que probable que Jean et Jean-Baptiste n’aient pas été conscients de ce fait et que Jean n’ait pas compris, alors qu’il devenait témoin de la transfiguration du Christ, que l’esprit sous la forme d’Elie en lumière devant lui l’animait aussi. De par ma très modeste expérience, je sais par exemple, par ce qu’on m’a rapporté, que ton esprit peut se manifester à un endroit sans que toi, dans ton corps de chair, tu en sois conscient. Les choses sont donc beaucoup plus subtiles que les idées préconçues que nous en avons. Il est urgent pour ceux qui veulent avancer spirituellement de voir différemment.
Le Maître précise : (Vie et Paroles Page 106) : " Les apôtres étaient les prophètes de l’Ancien Testament; ils sont venus avec le Messie, mais ils n’avaient pas les mêmes dons qu’autrefois. Ils avaient la connaissance de l’ancienne loi, mais pas celle de la nouvelle loi."
Les apôtres sont donc les anciens prophètes de l’Ancien Testament! Il est tentant de se demander qui était qui. Jean était Elie… mais pour le reste?
On remarque que les dons attribués à chacun sont aussi différents. Ce qui montre qu’on peut revenir, se réincarner sur Terre avec des dons différents, dons en adéquation avec la mission qui nous est assignée sur Terre. Citons de nouveau un passage peu connu de la Bible qui montre que les choses de l’esprit sont en effet beaucoup plus subtiles qu’on ne l’aurait pensé :
(Bible Roi 2: 9-12) “Elie dit à Elisée: Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Elisée répondit: Qu’il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit! Elie dit: Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d’avec toi, cela t’arrivera ainsi; sinon, cela n’arrivera pas. Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Elie monta au ciel dans un tourbillon.…”
Comme Elisée a vu Elie monter au Ciel dans un char de feu, une double portion de l’esprit d’Elie a dû lui être donnée…
En montant au Ciel sur un char de feu, Elie n’a pas connu la mort comme nous tous du moins dans cette incarnation qui fut la sienne puis l’a connue bien après lors de ses deux incarnations auprès du Christ.
Résumé sur l’Esprit d’Elie.
Il est important, au risque de se répéter, de bien saisir que la réincarnation est bien réelle. Y croire ou ne pas y croire ne t’empêchera nullement d’y échapper.
On termine cette discussion avec l’étrange réponse des disciples à Jésus… étrange seulement si tu ne crois pas à la réincarnation.
Matthieu 16-13 : "Arrivé dans la région de Césarée de Philippe, Jésus posa à ses disciples cette question : “Aux dires de ces gens, qu’est le Fils de l’Homme?” Ils dirent : “Pour les uns, Jean le Baptiste; pour les autres, Elie; pour d’autres encore, Jérémie ou quelqu’un des prophètes.” - “Mais pour vous, leur dit-il, qui suis-je?” Simon-Pierre répondit : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant”.
Jérémie, par exemple, a vécu au sixième siècle avant J.C. et est mort depuis!!! Pour ceux qui ne croient pas, on pourrait paraphraser la scène de l’Evangile par la situation suivante :
Prenons une image que tout le monde peut appréhender. Imagine qu’un homme d’état de nos jours disent : “Aux dires de ces gens, qui dit-on que je suis?” et que ses très proches conseillés lui répondent : “Pour les uns, César, Alexandre le Grand; pour les autres, Napoléon.” Je te laisse imaginer le moment de silence qui planerait.
Maître Philippe de Lyon précise (au moment où il disait ce qui suit) :
(Les Réponses de Maître Philippe Page 100) : “Les anciens prophètes qui vivaient 6, 4, 3000 avant la venue du Christ ignoraient qu’ils devaient revenir au temps du Christ pour être ses apôtres, mais leur esprit le savait. De même, les apôtres sont revenus sur la Terre et vivent de nos jours, quoique jeunes, ils ignorent leur mission et qu’ils sont les apôtres. Si donc vous entendez dire : Je suis un apôtre du Christ, par quelqu’un, ne le croyez pas, car les véritables apôtres ne le savent pas, et l’Antéchrist pourrait vous tromper aussi.”
Les apôtres du Christ sont donc revenus sur Terre, et pas qu’une seule fois…
Les déductions que tu pourras peut-être faire vont aller bien au-delà de ce que tu imagines!
Rappelons ceci :
(Evangile de Saint Matthieu 11:11) “Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.”
Le mot grand a deux significations dans la gnose. Grand veut dire avancé dans les connaissances divines mais grand veut dire aussi noble et humble de coeur. Ainsi on peut être grand dans la connaissance divine et pas du tout humble de coeur, comme le diable par exemple ou Lucifer.
La phrase de l’Evangile de Matthieu se rapporte à ceux qui sont grands dans l’ouverture du coeur!
Maintenant, tu sais que Jean et Jean-Baptiste ne sont que deux manifestations, plutôt deux réincarnations d’Elie dans la chair. Ce que nous dit l’Evangile de Matthieu, c’est qu’Elie est le plus grand, au sens de l’ouverture du coeur et donc le plus intime avec le Christ, Dieu fait homme, parmi les êtres issus de la Création, Création qui a conduit à l’existence de la Terre et de l’immensité que nous connaissons tous.
Rappelons ce que L’Evangile de Jean 21:21-23 dit:
Pierre, s’étant retourné, vit venir après eux le disciple que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, s’était penché sur la poitrine de Jésus, et avait dit: Seigneur, qui est celui qui te livre? En le voyant, Pierre dit à Jésus: Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il? Jésus lui dit: Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? Toi, suis-moi. Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point; mais: Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe?…
Cette phrase est très importante! Jean doit demeurer…
On pourrait alors se poser la question suivante : Mais qui serait le disciple le plus grand au sens de “le plus avancé”?
Dans Vie et Enseignement de Jean Chapas mis en forme par Philippe Colin, Jean, toujours Jean…, le plus proche disciple de Maître Philippe de Lyon, nous fait une très grande révélation sur Judas. Page 77, Jean déclare :
“Judas était le plus avancé des Apôtres; il est tombé par orgueil; son crime n’est pas encore pardonné.”
On constate en effet que Judas, dans l’Evangile de Judas, a eu accès à des révélations et des dimensions inconnues des autres apôtres. Cependant il faut rester très critique à l’égard de certain commentaires des traducteurs. Lisons ce que ce texte nous apprend.
Pages 31-33 (Edition Flammarion) : Jésus, face aux apôtres, dit : “Que celui d’entre vous qui est suffisamment fort parmi les êtres humains fasse surgir l’homme parfait et vienne se tenir devant ma face.”
Tous dirent : “Nous en avons la force.”
Mais leur esprit n’osa pas aller devant lui, à l’exception de Judas l’Iscariote. Il fut capable de se tenir devant lui, m[ais] il ne put le regarder dans les yeux, et il détourna son visage.
Judas lui dit : “Je sais qui tu es et d’où tu es venu. Tu es [is]su du Royaume immortel de Barbèlô. Et le nom de qui t’a envoyé, je ne suis pas digne de le prononcer.”
Cette attitude de Judas pourrait aller dans le sens de ce que nous affirme Jean Chapas. Jésus continue :
(Page 33) Jésus dit à Judas : “Sépare toi des autres et je te dirai les mystères du Royaume. Il te sera possible d’y parvenir, mais au prix de maintes afflictions. Car un autre prendra ta place, afin que les douze [disciples] puissent se retrouver au complet avec leur Dieu.”
Attention aux interprétations que font beaucoup de gens! En s’affirmant “homme parfait” et en se tenant devant la face de Jésus, Judas est séparé des autres apôtres. Judas est tombé par orgueil nous dit Jean. Le royaume ne lui est pas totalement fermé, il lui est possible désormais de l’atteindre mais au prix de maintes afflictions.
(Page 45) Judas dit à Jésus : “Mais en quoi est-ce avantageux pour moi? Car tu m’as séparé de cette génération-là.”
Page 46 : Jésus répondit: “Tu deviendras le treizième, et tu seras maudit par les autres générations - et tu régneras sur elles.”
Cette dernière phrase est très importante. Elle explique beaucoup de choses…
(Page 58) Jésus dit : … “En vérité, Judas, [je] te le dis, [ceux qui] offrent des sacrifices à Saklas […] Dieu (environ deux lignes perdues) tout ce qui est mauvais. Mais toi tu les surpasseras tous! Car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle!”
Attention aux doubles sens, très courants dans les textes gnostiques! Saklas est sûrement connu de nos jours sous d’autres noms… Le Christ qui est omniscient dit à Judas que parmi ceux offrant des sacrifices à Saklas, ce qui est mauvais comme nous le rappelle un commandement de Dieu, Judas les surpassera tous! Effectivement l’Evangile de Luc 22-3 nous dit:
“Or, Satan entra[2] dans Judas, surnommé Iscariote, qui était du nombre des douze.”
Et Judas effectivement livre le Christ et sa trahison est effectivement une offrande à Saklas qui surpasse tous ceux qui lui ont fait des offrandes avant puisqu’il lui livre Dieu fait homme.
Attention donc à l’interprétation qu’on peut faire des textes gnostiques… Mais là encore chacun a son libre arbitre.
Judas était donc le plus avancé et donc le plus grand des apôtres du Christ… et donc le plus grand prophète avant le Christ puisque le Maître nous révèle que les prophètes sont revenus en tant qu’apôtres sans cependant avoir les mêmes dons qu’autrefois!
Seulement voilà, les Musulmans affirment aussi que Mahomet est le plus grand prophète. En admettant que les Musulmans aient raison, ce que je pense, je te laisse finir le raisonnement (et lire le texte XIII sur www.saintemesse.fr )…
Jean poursuit :
“Ne jugeons pas Judas, évitons de parler de son crime, sans quoi il nous sera demandé compte, et il se pourrait bien que nous-mêmes soyons un jour exposés à trahir un ami.”
Passons à une autre révélation faite par Maître Philippe de Lyon sur la réincarnation d’une femme très connue! Dans le Carnet de Victoire Jeanne Philippe, page 100, le Maître insiste (au moment où il disait ce qui suit) :
“Jeanne d’Arc est réincarnée.”
Je sais! Plus c’est gros, moins on voit! Moi non plus, je n’ai pas cru et le Ciel m’a gentiment repris.
Si tu as lu mon témoignage, Jean Chapas et Victoire Jeanne Philippe ont sûrement dû te marquer…
Il te faut savoir que Victoire Jeanne Philippe est décédée très jeune de maladie. Elle est partie, disait Maître Philippe de Lyon, pour aplanir le chemin. Or voilà que peu de temps après, la Première Guerre mondiale éclate. Les historiens spécialisés sur cette guerre te diront que beaucoup de soldats français imploraient Jeanne d’Arc. Jeanne d’Arc ayant délivré miraculeusement les Français des Anglais, les soldats français espéraient peut-être un recours divin pour faire reculer les Allemands. L’armistice fut signé le 11 novembre 1918. Maître Philippe de Lyon et sa femme accueillirent leur fille Jeanne Philippe un 11 novembre… un 11 novembre 1878! Son premier prénom sera Victoire… et quarante ans après, encore un chiffre biblique, quarante ans après, l’armistice sera signé!
Aucun combat sur Terre, donc dans le visible, ne peut être gagné s’il n’est pas déjà gagné dans l’invisible! Anne Catherine Emmerich avait prédit dans Les Visions que Lucifer serait de retour 50 ou 60 ans avant l’an 2000. On notera que le svastika est un symbole très répandu dans le bouddhisme…
De même, la seconde guerre mondiale éclata et Marthe Robin offrit ses yeux pour la France et le salut du monde. Rendons hommage à ses femmes et ses hommes qui dans l’invisible font beaucoup, tellement pour nous et dans la discrétion la plus totale pour nous appeler une fois encore à faire preuve d’humilité.
Maître Philippe de Lyon affirme:
(Carnet de Victoire Philippe Page 71) : “Les êtres qui meurent athées aujourd’hui seront plus tard des êtres élevés et supérieurs de race sauvage future. Dans 1400 ou 1500 ans ils seront persécutés ou martyrisés pour les vérités qu’ils diront et la lumière qu’ils chercheront vainement alors. Quant à ceux qui meurent croyants, ils ne reviendront pas ici et iront sur une autre planète.”
La dernière phrase nous montre qu’effectivement ceux qui croient iront ailleurs. Cela n’empêche pas a priori de revenir sur Terre ponctuellement, soit pour finir de régler ses dettes, soit pour y effectuer une mission. Mais le cycle de réincarnations est cassé.
Pourquoi revenir ponctuellement?
Là encore Maître Philippe de Lyon répond :
(Les Réponses Page 30) : “Nous ne pouvons être heureux tant qu’un de nos frères est malheureux.”
Tu commences peut-être à percevoir qu’après la désincarnation de ce corps que tu habites, ce que nous appelons à tort la mort, émerge un champ des possibles d’une extraordinaire complexité et d’une subtilité inattendue.
De nouveau, chacun a son libre arbitre et c’est à chacun d’aller puiser dans son coeur, même s’il est très peu ouvert, les intuitions nécessaires pour aller de l’avant le plus judicieusement possible.
Maître Philippe de Lyon disait :
(Les Réponses Page 33) : “C’est à vous de venir à moi, et non pas moi qui irai avec vous; pour cela faites ce que je vous ai dit”.
Rappelons que le Maître a confié à quelques-uns de ses proches ce qui suit:
(Les Réponses Page 21): “Les êtres qui m’auront connu et qui n’en feront rien iront se suicider à un moment donné.”
(Les Réponses Page 21): “Je te défends de dire qui je suis.”
Surtout ne prie en aucun cas le Maître, il l’a dit lui-même à Sédir :
(Les Réponses Page 28) : “Non ne t’adresse pas à moi dans tes demandes adresse-toi directement au Ciel, j’entendrai mieux.”
(Vie et Paroles Pages 41-42) : “Cela ne me fait rien que vous m’en vouliez; vous pouvez ne pas m’aimer du tout, je vous aime pour deux. Ce que je vous demande seulement, c’est d’aimer votre prochain comme vous-mêmes.” (10/06/1894)
Quand tu sauras qui est vraiment le Maître, tout deviendra clair…
[1] Comme on l’a déjà écrit, les dons de Dieu ne sont pas commercialisables…
[2] Rappelle-toi mon second texte à la page 6-7 dans LaVeriteLaVie.pdf sur les types de portes…
Dieu est unique. Certes! Mais alors pourquoi dans la Trinité chrétienne y a-t-il trois Dieux : le Père, le Fils et le Saint Esprit?
Ceux qui sont contre le Christianisme, c’est-à-dire la grande majorité de la population sur Terre, se servent de cette incompréhension pour immiscer le doute dans la tête des gens.
Répondre à cette question n’est pas facile et tout dépendra de ta capacité à monter en abstraction. De nouveau, écoutons Maître Philippe de Lyon. Les extraits sont de Vie et Paroles d’Alfred Haehl.
(Page 96) : “La religion spirite croit aussi que Jésus est un sage, un savant qui est arrivé par son travail en haut de l’échelle, et que nous pourrons y arriver en travaillant aussi. C’est une grave erreur. Nous n’y arriverons jamais, car Notre-Seigneur Jésus-Christ n’a jamais cessé d’être Dieu.”
(28/01/1896)
(Page 96) : “Croyez que le Christ est Dieu et qu’Il est ressuscité. Ne suivez pas ceux qui disent le contraire.
Je déclare hautement qu’Il est Dieu et qu’en vérité ce que désire le Père qui est Dieu est désiré aussi par le Fils qui est Dieu, car ce que veut le Fils, le Père le veut aussi.” (16/07/1896)
Le Maître affirme que Jésus est Dieu. C’est vrai! Mais comment expliquer que le Père et le Fils a priori deux êtres différents soient en fait un seul et même être?
En mathématiques, ce qui est présenté ici est FONDAMENTAL!!! C’est la notion d’isomorphisme déjà expliquée dans mon témoignage. Si tu as déjà manipulé cette notion fondamentale en algèbre alors tu peux déjà percevoir ce qu’est la Trinité : Dieu à isomorphisme de structures près!
Pour ceux que les maths rebutent, on va essayer de donner un exemple concret pour mieux cerner ce concept.
Suppose un roi majestueux habillé d’un grand manteau royal avec une couronne sur la tête et tous les attributs de la royauté. Tous les êtres qui le verraient diraient : “voici le roi”.
Imagine maintenant le même être sans ses attributs royaux mais vêtu d’un manteau qui pourrait sembler, pour nos yeux à nous, très modeste comme le commun des mortels en porte. Il se fondrait dans la foule sans que personne, exceptés quelques-uns, ne puisse le reconnaître. Que dirait-on? Voici un homme, mais cela ne peut être le roi.
Pour chaque être, on a tous une image préconçue de ce qu’il devrait être, voilà pourquoi il est difficile d’avancer. Maître Philippe de Lyon ajoute :
(Page 195) : “Le corps est le manteau de l’esprit, il sert à le voiler.” (07/08/1900)
As-tu saisi le parallèle? Dieu avec son manteau divin, assis sur Son trône est pour tout le monde l’image qu’on se fait de Dieu. Effectivement, je peux témoigner que c’est aussi une de ses représentations. Mais Dieu avec un manteau de chair qui pour nos yeux à nous ressemble à notre propre manteau de chair, c’est-à-dire à notre corps, ne peut pas dans la pensée humaine, au moins pour la grande majorité d’entre nous, être Dieu. C’est inconcevable pour beaucoup.
Et qui sur Terre a mis une interdiction formelle à Dieu de changer de manteau? Puisque Dieu peut tout, ne pourrait-il pas changer de manteau si cela Lui plaît?
Ce changement de manteau est encore souligné dans l’Evangile de Jean:
(Jean 14-8) : “Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.”
Jésus répondit à l’apôtre Philippe:
“Voilà si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe? Qui me voit, voit le Père”.
Dieu avec un manteau de chair qui ressemble, pour nos yeux à nous, à notre propre corps est appelé dans ce monde : Jésus-Christ.
Pourquoi voiler l’esprit? Il est vital de voiler l’esprit par un manteau de chair, pour nous comme pour le Christ. Rappelle-toi que ton esprit et ton âme sont prisonniers des ténèbres partiellement ou en totalité et que nous sommes des anges déchus. Si Dieu se montrait devant toi sans manteau, sans être voilé à dessein, alors même que tu ne le voudrais pas, tu Le renierais car les forces des ténèbres, qui sont plus fortes que toi pour l’instant, feraient tout pour cela. Mais alors, ton reniement causerait ta perte car la Lumière que tu as refusée se retirerait de toi[1], puisque le libre-arbitre prévaut. Tu sombrerais de nouveau dans les ténèbres et la souffrance alors que tu fais tout pour y échapper. Tandis que si Dieu se montre voilé par un manteau de chair et que tout se fait en croyant ou en ne croyant pas ce qui a été dit alors, même en doutant, la main divine reste tendue puisque le brouillard épais[2] qui t’empêche de voir clair dans tes raisonnements entrave par conséquent ton libre arbitre aussi. Voilà pourquoi il est vital de la saisir au plus vite et voilà pourquoi le Christ disait à l’apôtre Thomas :
“Heureux ceux qui auront cru sans avoir vu.”
L’Evangile rapporte qu’il y a beaucoup d’appartements dans la maison du Père. Ecoutons ce que nous dit le Maître :
(Page 97) : “Il y a des milliers de mondes comme la Terre et ce qui s’est passé ici il y a deux mille ans, en même temps le Christ l’a accompli partout.” (03/03/1902)
Un appartement, c’est un monde! “En même temps” nous dit Maître Philippe de Lyon!
(Page 97) : “Lorsque Notre-Seigneur Jésus-Christ change de demeure, Il change aussi de physionomie et prend un corps et une figure adaptés à la demeure dans laquelle se trouvent ceux qu’Il visite.” (02/05/1895)
Une demeure, c’est aussi un monde! Ainsi, Dieu prend un manteau différent pour chaque appartement qu’Il visite, un manteau en adéquation avec le manteau des êtres qui vivent dans ce monde-là.
Il faut faire attention aux erreurs de logique que tu feras une fois la lecture de ce texte finie. Je te le répète, le corps du Christ, qui ressemble en tout point au nôtre, n’a rien à voir avec le nôtre. Ceci est très important. Maître Philippe de Lyon insiste :
(Vie et Paroles Page 97) : “Le corps matériel du Christ était la Parole même de Dieu. Il n’était donc pas de la Terre. Dieu avait dit : Je vous enverrai un Messie. Il fallait que cela fût, et par conséquent ceux qui disent que Jésus était un homme et avait passé par les phases intermédiaires de développement sont dans l’erreur.”
Mais comment fait Dieu pour changer de manteau? Je ne pourrai pas répondre à cette question, mais on peut se faire une intuition des choses avec ce que la Bible nous rapporte sur Elie.
Rappelons ce que Maître Philippe de Lyon nous rapporte :
(Vie et Paroles Page 178) : “Bien souvent un même esprit anime deux corps. Cela est vrai surtout pour les êtres très élevés. Alors quand le cerveau de l’un travaille beaucoup, il déborde et l’autre s’emplit. Puis quand le premier réfléchit, l’autre peut lui rendre des idées. C’est ainsi que l’esprit de Jean animait aussi Jean-Baptiste, et que ce même esprit se manifesta à Jean sous la forme d’Elie en lumière.”
Il est plus que probable que Jean et Jean-Baptiste n’aient pas été conscient de ce fait et que Jean n’ait pas compris, alors qu’il devenait témoin de la transfiguration du Christ, que l’esprit sous la forme d’Elie en lumière devant lui l’animait aussi.
L’esprit peut donc se partager et animer plusieurs corps. Ceci est confirmé aussi par la Bible.
(Bible Roi 2:12) : “Elie dit à Elisée: Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Elisée répondit: Qu’il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit! Elie dit: Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d’avec toi, cela t’arrivera ainsi; sinon, cela n’arrivera pas. Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Elie monta au ciel dans un tourbillon.…”
Comme Elisée a vu Elie monter au Ciel dans un char de feu, une double portion de l’esprit d’Elie a dû lui être donnée…
Résumé sur l’Esprit d’Elie.
Voici : si Elie et Elisée ont pu avoir accès à ces dimensions mystiques, notamment le partage de l’esprit, puisqu’une part de l’esprit d’Elie, une double portion nous rapporte-t-on dans la Bible, a pu être donnée à Elysée, si Elie et Elisée ont pu avoir accès à cela qu’en serait-il pour Dieu, créateur de toutes choses? Ne pourrait-Il pas se partager Lui-aussi? Ne pourrait-Il pas animer plusieurs corps sans que personne, exceptés quelques-uns, ne le sache?
Ne pourrait-Il pas revenir sur Terre, prendre un autre corps presque comme le nôtre cette fois-ci et non le corps qu’Il avait il y a 2000 ans en se faisant connaître sous le nom de Jésus? L’Evangile ne dit-il pas que le Christ, donc Dieu, ne nous laissera pas orphelin?
Allons! Pourquoi Dieu, qui peut tout, ne pourrait-Il pas faire cela? Parce que cela va au-delà de ta capacité d’abstraction? Parce que cela est au-delà de ton imagination? Ce n’est pas sérieux! Crois-moi, Dieu peut vraiment tout et je suis très loin d’être le seul à le dire.
Insistons : L’esprit peut donc se partager et animer plusieurs corps! A chaque fois que Dieu partage son esprit, Il place cette portion d’esprit dans un corps en adéquation avec ce qu’Il a prévu de faire. Il y a 2000 ans, Dieu a placé cette portion d’esprit dans un corps de chair très différent du nôtre qui s’est développé dans le sein de la Très Sainte Vierge Marie. On L’a appelé Fils de Dieu. Fils, puisque le corps de chair avait été enfanté[3]. Ainsi Christ et Dieu ne sont qu’un… même s’Ils vivent dans deux corps différents. Christ est la partie la plus visible, la plus connue de Dieu.
I) Dieu… mais avec son manteau de Lumière et assis sur Son trône. Son Nom : Je Suis ou Dieu le Père. Très rares sont ceux qui ont pu avoir accès à cette manifestation divine et seul Moïse, à ma connaissance, a eu accès à la manifestation du Père dans un corps de feu, encore un autre manteau, par l’intermédiaire du buisson ardent.
II) Dieu… mais dans le manteau de chair d’il y a 2000 ans, qui N’EST PAS un manteau de chair comme le nôtre. Son Nom : Jésus-Christ. Beaucoup moins rares sont ceux qui y ont eu accès. Voilà pourquoi le Christ dit dans l’Evangile de Jean 20-17 :
“… je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.”
C’est-à-dire qu’Il va retrouver Celui qui anime son corps de chair qui n’est autre que Dieu Lui-même.
III) Dieu… mais avec un AUTRE manteau, issu de la Terre cette fois, le notre presqu’en tout point pareil… En aucun cas Il ne peut s’appeler le Christ puisque son manteau de chair est différent. Il doit donc porter un autre nom…
(Vie et Paroles Page 280) : “Ce qui fait que Dieu n’entend pas la prière de tous ceux qui le prient, ce n’est pas qu’Il soit loin d’eux, mais c’est qu’eux soient loin de Lui, car Il est partout.”
Citons un exemple bien connu d’axiome: le principe du tiers-exclu. Le principe du tiers-exclu stipule que soit une proposition est vraie, soit la négation de cette proposition est vraie. Il ne peut pas y avoir de troisième possibilité. Le principe du tiers-exclu est à la base du raisonnement par l’absurde. Cet axiome est admis en logique mathématique classique mais a été pourtant rejeté par les logiciens intuitionnistes car considéré comme non évident.
Citons un autre exemple, le principe de non-contradiction. Cet axiome stipule qu’une proposition et sa négation ne peuvent être vraies en même temps. Toutes les mathématiques sont basées sur cet axiome. Cependant écoutons le raisonnement fait par beaucoup :
“Dieu n’est pas un homme”.
Mais la négation de cette proposition est : “Dieu est un homme”.
Ces deux propositions ne peuvent donc être vraies en même temps d’après le principe de non-contradiction.
Et pourtant ces deux phrases sont vraies en même temps! Jésus est bien Dieu fait homme, et par unicité du Divin, il est aussi Dieu le Père. On méditera cette phrase de l’Evangile de Jean 14-8:
"Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? "
Grâce au changement de manteau, Dieu peut se changer en ce qu’Il veut. L’Axiome de non-contradiction n’est plus valable, au moins dans certaines situations, quand on raisonne sur la mystique chrétienne. C’est pour cela que beaucoup font des confusions et des erreurs de raisonnements. C’est pour cela qu’il est difficile d’expliquer les choses.
Dieu, qui peut tout, Lui-aussi a partagé son Esprit… en trois. D’où la Trinité! Ces trois esprits ne sont qu’un, même s’ils vivent dans des manteaux, des corps, très différents. Ils sont tous les trois affectés à des missions particulières pour le rachat des êtres humains. Le Christ a la mission la plus frontale. Mais quand le Christ souffre, Dieu et l’Esprit Saint souffrent aussi puisqu’ils sont tous les trois liés. Voilà pourquoi Maître Philippe de Lyon précise :
(Page 99) : “Jésus a souffert depuis le commencement des temps et souffrira jusqu’à la fin des temps.” (13/05/1902)
(Page 99) : “Jésus a souffert dans son corps matériellement et dans son coeur comme un homme, bien que son corps ne fût pas de la Terre.
Il n’est pas venu exprès pour souffrir, mais pour nous montrer le chemin.”
(Page 98) : “Il n’y a aucun rapprochement possible entre Jésus et les autres (Orphée, Krishna, Odin…), absolument rien de commun.”
(Page 98) : “Le Christ est venu sur la Terre pour que nos prières, par Lui, arrivent jusqu’à Dieu, car le Ciel était fermé depuis 6000 ans; Lui l’a ouvert.” (23/04/1902)
Il fallait un homme parfait pour pouvoir briser la malédiction que nous avions contractée lors de la chute originelle. Mais comme nul ne pouvait prétendre à la perfection, il fallait que Dieu prît un corps de chair et devînt homme pour la briser et nous montrer le chemin pour sortir de là. En se faisant homme, Il s’identifiait à nous pour que nous puissions L’imiter.
Terminons sur ce que Maître Philippe de Lyon a confié à quelques-uns de ses proches :
(Les Réponses Page 21): “Les êtres qui m’auront connu et qui n’en feront rien iront se suicider à un moment donné.”
(Les Réponses Page 21): “Je te défends de dire qui je suis.”
Surtout ne prie en aucun cas le Maître, il l’a dit lui-même à Sédir :
(Les Réponses Page 28) : “Non ne t’adresse pas à moi dans tes demandes adresse-toi directement au Ciel, j’entendrai mieux.”
(Vie et Paroles Pages 41-42) : “Cela ne me fait rien que vous m’en vouliez; vous pouvez ne pas m’aimer du tout, je vous aime pour deux. Ce que je vous demande seulement, c’est d’aimer votre prochain comme vous-mêmes.” (10/06/1894)
Quand tu sauras qui est vraiment le Maître, tout deviendra clair…
[1] Maître Philippe de Lyon met en garde : (Vie et Paroles Page 185) : “Ne réfutez pas la Lumière. De loin en loin il est venu sur plusieurs points du globe des envoyés du Ciel chargés d’apporter la Lumière et, si vous la réfutez, des ténèbres moins épaisses où vous êtes vous serez plongés dans des ténèbres plus obscures.” (29/11/1894)
[2] Le Christ m’a montré l’épaisseur de mon propre brouillard il y a longtemps alors que je priais le chapelet. Une croix de Lumière s’est approchée de moi, à l’intérieur de ma tête et j’ai vu ce brouillard qui entravent le raisonnement. Ce brouillard est généré par ceux qui nous ont fait tomber lors de la chute originelle. D’où l’importance de la prière associée aux actes, d’une part pour le localiser, d’autre part pour le dissiper. La justesse du raisonnement en dépend!
[3] Notons que cette façon de procéder n’est pas réservée qu’à Dieu le Père. Les génies, qui existent bien, peuvent aussi venir au monde sans le secours d’un homme comme le déclare Maître Philippe de Lyon :
(Les Réponses Page 82-83) : “Notre Seigneur Jésus-Christ est venu en ce monde sans le secours d’un homme. Ce chemin, Dieu l’a créé pour des Génies, qui viennent au monde sans le secours d’un homme.”
L’Evangile nous apprend qu’il y a beaucoup de demeures dans la maison de Dieu le Père. Une demeure, un appartement, c’est un monde comme le nôtre.
(Vie et Paroles Page 146) : " Nous sommes dans un monde très arriéré; il y a des mondes où le dernier des habitants est plus avancé que le premier de notre planète." (04/01/1895)
(Vie et Paroles Page 175) : “L’homme a été créé sur la Terre et sur bien d’autres terres. Car il ne faut pas croire qu’il n’y en ait qu’une, de même qu’il y a plusieurs ciels et cela depuis avant la Création.” (21/11/1894)
Il faut donc entendre que notre Terre n’est pas unique et que la vie existe aussi sur d’autres planètes. De même, il y a plusieurs ciels ce qui sous-entend que, même dans le paradis céleste, il y a plusieurs appartements. Maître Philippe de Lyon affirme[1] qu’il y a un appartement plus élevé que tous les autres qu’il appelle le salon de Dieu. Nul n’est autorisé à y rentrer.
La Terre est aussi un appartement… et cet appartement a un nom :
(Vie et Paroles Page 266) : “Nous sommes dans l’appartement de l’orgueil, et il nous faut tromper le concierge pour pouvoir en sortir; c’est nous qui nous y sommes fourvoyés.”
C’est pour cela qu’on nous demande de mettre notre orgueil sous nos pieds!
Bien avant la théorie de la relativité d’Einstein, Maître Philippe de Lyon nous disait :
(Vie et Paroles Page 142) : “Le temps n’existe pas de l’autre côté et il n’est pas le même pour tous les mondes. Pour les uns, une heure dure des années et pour d’autres, l’inverse.” (10/01/1894)
J’ai vécu une expérience dans un autre monde où quelques secondes là-bas ont duré trois heures terrestres… de 6h à 9h du matin pour information. J’étais dans une sorte de sommeil léger inhabituelle et j’étais conscient d’être dans deux corps simultanément, dans mon corps terrestre et dans un autre…
(Vie et Paroles Page 142) : “Dans d’autres planètes le temps est différent du nôtre. Le temps ni l’espace ne sont absolus; ils diffèrent selon les mondes. C’est ainsi que dans certaines planètes où j’ai passé, la nuit dure un siècle de notre temps terrestre; tout y est plus long : la vie des hommes, la durée de la respiration, etc. Une bûche mise au feu brûle en vingt-cinq ans. Les bois sont de sapin ou d’une sorte de bois voisine du sapin; les maisons isolées dans les bois; il n’y a pas de villes. Trois bûches font une nuit, ou un siècle. Les êtres de ces planètes peuvent ainsi, dans certain cas, venir vivre une existence humaine terrestre pendant leur sommeil. Si le sommeil est court, si le temps ailleurs est plus bref, cela explique les vies tranchées brusquement, les enfants rappelés brusquement de chez nous.”
Cette phrase est à mettre en parallèle avec la suivante :
(Vie et Paroles Page 219) : " Une naissance demande une mort. Il est bien des êtres considérés comme vivants qui sont déjà morts; des vieillards tombés en enfance, par exemple. Leur âme est déjà employée ailleurs."
C’était le cas, par exemple, de ma grand-mère maternelle que j’ai vu partir bien avant sa mort physique au sens clinique du terme…
L’important est qu’une naissance demande une mort. Il faut entendre mort au sens large. Quand nous sommes dans un sommeil très profond, c’est aussi une sorte de mort et pendant ton sommeil, tu pars de ton corps!
Lorsque je faisais de la méditation très poussée, on se levait tous les jours vers 4 heures du matin. Une fois, au petit matin, bien avant que le réveil sonne, le Ciel m’a accordé de voir ce qui se passait. Soudainement en face de moi, j’ai vu, de l’extérieur, mon corps terrestre, inerte, endormi, comme mort. Plus exactement, je voyais mon côté gauche. J’étais comme une sorte de lumière, comme une comète qui fonçait droit sur le corps en face d’elle. Ce paquet de lumière visait le coeur et pénétra la gauche de mon torse. Plus je rentrais dans mon corps, plus ma conscience s’ouvrait à l’intérieur de mon corps, tout en étant aussi à l’extérieur, et plus je voyais mes paupières s’ouvrir petit à petit. Cela me rappelait le phénomène de décohérence quantique que j’avais étudié à l’Université de Physique d’Orsay à Paris. Je passais petit à petit de ce paquet d’ondes de lumière qui me faisait penser à une comète à un état de matière dans mon corps physique. Tout en rentrant, je voyais mes paupières qui s’ouvraient petit à petit, un peu comme on voit, en accéléré, une fleur qui s’ouvre. Mon corps passait aussi par une succession d’états ondulatoires au fur et à mesure que mes paupières s’ouvraient. Tout cela allait très vite et en même temps très lentement. C’est difficile à expliquer mais il faut commencer à comprendre que la nuit, on s’en va! Et cela peut être très subtil.
La nuit, on peut s’en aller vers d’autres incarnations…
On a montré ici un enchevêtrement de trois incarnations lors de nuits successives passées dans trois mondes différents[2]. Ceci est un exemple et il est possible de vivre des nuits plus simples que d’autres. Quoi qu’il en soit, cela expliquerait des matins où en se réveillant on a l’impression d’avoir rêvé de choses incohérentes comme si tout s’était superposé, emmagasiné pêle-mêle dans ce qui nous reste de souvenirs au réveil. Il faut commencer à comprendre que ton incarnation terrestre n’est pas unique. Nous venons sûrement de mondes différents où le temps est plus long nous permettant de vivre ainsi une vie sur Terre. Par exemple, certains peuvent venir d’un monde qu’on appelle ici-bàs le purgatoire…
(Vie et Paroles Page 142) : “Le temps que nous passons sur cette Terre est excessivement court; il est à peu près d’une seconde en comparaison de notre existence sur les autres planètes. Il y a des planètes où l’existence dure des milliers d’années, et d’autres où plus on vit, plus on devient jeune[3]. C’est pour cela qu’il est dit : Dans la maison de Dieu il y a plusieurs demeures.” (11/06/1894)
Des planètes où l’existence dure des milliers d’années… Le purgatoire en ferait-il partie?
(Vie et Paroles Page 218) : “Nous revenons avec les passions que nous n’avons pas combattues. Quand on revient, on a la même figure que la fois précédente; on ne peut se changer que sur Terre.”
En utilisant la technologie pour comparer des photos, il pourrait être intéressant, pour les non-croyants, de mener une expérience sur plusieurs siècles, a priori, afin d’observer le phénomène de réincarnation sur Terre! On méditera sur la page 195.
(Vie et Paroles Page 176) : “Nous sommes sur la Terre pour un temps très court, car nous avons beaucoup de maisons à habiter. La vie sur chaque planète est proportionnelle à la grosseur de la planète…”
Ainsi, il faut bien se pénétrer que des êtres vivants sur ces planètes où le temps est beaucoup plus long que le nôtre peuvent s’incarner, prendre une enveloppe de chair humaine, pour y vivre une existence afin de délier dans notre monde ce qu’ils y ont lié par le passé, c’est-à-dire de régler leurs dettes.
Soulignons à nouveau que nous avons plusieurs existences dans certains mondes différents du nôtre puisque le Maître nous dit que le temps que nous passons sur Terre est très court en comparaison de notre existence sur les autres planètes. Ce qui sous-entend que nous vivrions en parallèle plusieurs existences comme expliqué à la figure 1.
Notre seul et unique esprit est donc partagé dans plusieurs corps. A priori un corps dans chaque monde où nous vivons sauf pour les êtres plus élevés comme Jean et Jean le Baptiste, où on a déjà évoqué que l’esprit d’Elie animait ces deux êtres sur la même planète Terre.
(Vie et Paroles Page 97) : “Il y a des milliers de mondes comme la Terre et ce qui s’est passé ici il y a deux mille ans, en même temps le Christ l’a accompli partout.” (03/03/1902)
Donc même au purgatoire, la Lumière de la Croix est présente; ce qui est vrai…
Et nous quand nous rêvons, par analogie, nous venons de passer une incarnation ailleurs et nous en avons que de vagues souvenirs au réveil. Il y a des personnes qui rêvent plusieurs fois aux mêmes endroits, qu’elles sont déjà passées par ici ou par là, qui peuvent même décrire avec précision les chemins empruntés. Elles ont dû y vivre plusieurs incarnations. D’autres ont des messages venant d’ailleurs…
Maître Philippe de Lyon déclare :
(Vie et Paroles Page 198) : “Dans nos rêves nous prenons une responsabilité; les actes que nous y commettons dans certains pays devront être payés dans ces mêmes pays. Mais les souffrances que nous y éprouvons comptent aussi. C’est ce qui est écrit : ce qui est lié ici devra être délié ici.”
(Vie et Paroles Page 198) : “Quand on rêve c’est une illusion, et pourtant c’est réel. Il viendra un plan où tout sera réel, où toute la réalité s’évanouira, et on croira avoir rêvé.” (10/05/1904)
Terminons cette section par les trois remarques suivantes :
(Vie et Paroles Page 198) : “Nous ne sommes pas assez purs pour interpréter nos rêves.” (Mai 1904)
(Vie et Paroles Page 189) : “Les êtres ont été créés avec le besoin de s’instruire, car ils ne connaissaient rien.” (05/03/1902)
(Vie et Paroles Page 189) : “Nul ne peut aller au Ciel s’il ne connaît tout. Nous devons donc tout connaître, les mondes perdus[4] dans l’espace comme le nôtre. Il faudra donc que nous y allions, à moins que Dieu ne nous exonère de cette charge. Notre esprit en se développant pourra s’étendre à ces mondes et y vivre.”
Ce qui prouve encore une fois que notre esprit est un, qu’il peut se développer et s’étendre à plusieurs mondes où il a besoin d’un corps adapté à chacun d’eux pour y vivre des expériences. Cela fait partie de son apprentissage.
(Vie et Paroles Page 146) : “Il y a une infinité de monde en dehors du nôtre où les créatures se présentent sous les formes animales de notre monde. Mais ces animaux sont bien plus élevés, bien plus intelligents que la majeure partie des hommes actuels. Ils ont une âme identique à la nôtre et sont faits, comme nous, en âme, esprit et corps, à l’image de Dieu. Ils savent des choses que nous ignorons et nous savons des choses qu’ils ignorent… notre âme peut passer en eux[5], et la leur en nous; mais en général, c’est dans le monde où on a contracté des dettes qu’on vient les payer. Seules les âmes libres peuvent aller à leur gré, dans ces mondes comme dans le nôtre, y passer une incarnation, pour y accomplir une mission ou donner un exemple.”
Une question : Certains de ces animaux beaucoup plus élevés que nous seraient-ils des animaux totem, des animaux guides et protecteurs avec lesquels nous pouvons rentrer en contact?
Je te rappelle que dans mon témoignage mis sur internet, c’est une licorne blanche qui m’a amené aux portes du Royaume guidée par cette immense croix de lumière. Elle parlait et on pouvait échanger. Mais avant de se transmuter en licorne pour monter vers le Royaume, c’était un cheval ailé blanc, une sorte de Pégase! Cet animal m’avait été montré en janvier 2012 dans une de ces visions que le Christ m’a envoyée avant que je ne la rencontre un mois plus tard.
Je connais quelqu’un qui a vu une panthère cyclope de taille beaucoup plus grosse que nos panthères terrestres à deux yeux. Elle aussi parlait, sa voix était très grave. Tout cela existe mais, de nouveau, tout dépend de ta capacité à ouvrir ton esprit.
Je te rappelle aussi qu’on ne peut rien créer qui n’existe de l’autre côté et rien imaginer sans la permission de Dieu. Par conséquent les animaux de la mythologie, quelle que soit la culture d’où nous venons, existent bien et se sont manifestés à certains d’entre nous. Cela a nourri notre imaginaire mais ce n’est en aucun cas de la science fiction. La question qu’il faut se poser est pourquoi certains y ont accès et pas d’autres?
Terminons sur les animaux par une remarque fondamentale :
(Vie et Paroles Page 170) : “Je plains celui qui ferait du mal à un animal, car pensez-vous que cet animal n’est pas aussi animé par autre chose que par la matière? Sachez bien et retenez que, dans une planète plus élevée, nous serons à notre tour les animaux de cette planète, avec cette différence de ceux de la nôtre que nous aurons la parole.” (06/05/1897)
(Vie et Paroles Page 146) : “Partout il y a des êtres bons mélangés à des êtres mauvais, partout on reconnaît un Être unique créateur de toutes choses.”
(Vie et Paroles Page 247) : “On nous rendra tout ce que nous faisons, cheveu pour cheveu…”
Vois comme il est grand temps de repenser notre industrialisation des animaux dans ces fermes inhumaines où des holocaustes sont pratiqués…
(Vie et Paroles Page 42) : “Si vous sentiez ce que je ressens, vous sentiriez que nous ne sommes qu’un.”
(Vie et Paroles Page 121) : “La science croit savoir et elle ne sait rien; celui qui croit savoir quelque chose n’est, par son savoir, conduit qu’à la négation. Nous croyons savoir et nous ne savons rien, nous croyons voir et nous ne voyons rien.
Nous croyons être un seul être et il y a plusieurs êtres en nous; nous croyons avoir notre libre arbitre et nous ne l’avons pas; nous croyons avoir une pensée, nous croyons agir par nous-mêmes et nous subissons l’influence de tous les êtres qui sont avec nous…” (Mai 1895)
Cette phrase n’est pas agréable à entendre quand on est encore dans l’illusion mais elle est tout à fait juste. Tu noteras que le Maître emploie souvent, pour ne pas dire systématiquement, le nous afin d’éviter le vous qui serait trop direct car évidemment les remarques qu’Il formule sur nous ne peuvent s’appliquer à Lui.
Il y a vraiment plusieurs êtres en nous. Nous subissons leur influence et cela influe sur le peu de libre arbitre qui nous reste. Je rappelle que ce libre arbitre consiste à accepter ou à refuser les clichés envoyés soit par le Ciel soit par les ténèbres. On renvoie la personne intéressée à notre article sur les clichés.
La science a mis en relief que certaines bactéries, donc des êtres vivants, dans nos intestins pouvaient modifier nos comportements. Après une greffe d’organe, des êtres greffés ont été surpris de faire des choses qu’ils ne faisaient pas avant, notamment après une greffe de coeur. On perçoit qu’il y a des choses plus subtiles dans nos cellules et nos organes que ce qu’on aurait pu imaginer.
De ma toute petite expérience, j’ai constaté que cela allait beaucoup plus loin. Je pratiquais à l’époque la méditation Vipassana. C’est une méditation créée par le Bouddha. Si tu souhaites la pratiquer, attention de NE PAS prendre refuge en lui mais de bien prendre refuge dans le Christ. C’est très important! Si tu as lu mes articles, tu devrais avoir désormais une intuition très forte sur le nom réel de l’archange qui en s’incarnant sur Terre s’est appelé Bouddha. À cette époque, je n’avais pas conscience de ce que je faisais. Il n’en demeure pas moins que cette méditation est très efficace. Même si ton libre arbitre est souverain, prends conscience de ce que tu fais. Personnellement, j’ai arrêté de la pratiquer.
Lorsque je faisais cette médiation très poussée, j’avais tellement ralenti mon corps que je pouvais sentir ma circulation sanguine par moment, voir à l’intérieur mes poumons; ils étaient comme des sacs se gonflant à chaque inspiration. J’étais très à l’écoute de ce qui se passait dans mon corps. Ce jour-là, les gens qui nous entraînaient à la méditation nous avaient préparé un repas très léger à midi avec un gâteau au chocolat en dessert coupé en petites parts. Il te faut savoir que je suis gourmand. La vue du gâteau au chocolat a tout de suite attiré mon attention et voici, une forme noire grisâtre qui avait la forme d’un corps est sortie de moi par le torse; je l’ai vue! Elle est sortie de moi si puissamment pour s’emparer du gâteau au chocolat que sa sortie de mon corps m’a fait faire un pas en avant vers le gâteau alors que je n’avais rien décidé de tel. J’ai refusé d’aller plus loin et la forme grisâtre a disparu. Cette expérience m’a beaucoup troublé.
Je te raconte cela pour te dire que dans ton corps de chair, ton esprit n’est pas le seul à prendre des décisions, il y a aussi d’autres êtres, issus de ta chair, dont tu ne soupçonnes pas l’existence, qui te pilotent sans que tu en aies conscience.
La chair est difficile à soumettre. Elle peut te faire faire des choses qui vont à l’encontre de ta volonté…
Ce vécu m’a fait voir certaines choses différemment. Le paragraphe suivant est juste l’occasion d’avancer une hypothèse. Souvent, on m’a fait des remarques sur l’homosexualité et l’Eglise, “et toi qui est chrétien t’en penses quoi…?” Ma réponse est plus un axe de réflexion qu’autre chose.
Voici, rappelle-toi que la réincarnation est une réalité, que nous avons passé des milliers de vie avant celle-là d’après Maître Philippe de Lyon. Il faut savoir aussi que nous pouvons exploré les corps soit masculin, soit féminin (j’ai connu deux femmes médiums qui se souvenaient d’avoir existé sur Terre en tant qu’hommes). Le Maître nous certifie aussi dans Vie et Paroles page 219 que “… si un être a, dans une incarnation, commis un crime sur une femme par exemple, il reviendra femme subir le même affront et le même crime qu’il a fait subir autrefois…” Ceci montre qu’on peut être incarné dans un corps féminin ou masculin.
Suppose maintenant qu’un être ait vécu dans un corps féminin pendant beaucoup de vies successives juste avant cette incarnation-là. De nouveau incarné, le réflexe de sa chair est d’aller chercher un corps masculin à aimer.
Suppose que cet être accepte, avant de s’incarner, de vivre dans un corps masculin pour des raisons qui lui sont propres. Puisque selon Maître Philippe de Lyon, nous reprenons notre corps dans cette incarnation, une fois dans son corps, sa chair retrouve ses réflexes d’avant et le pousse à aller vers des corps masculins. Comme moi avec le gâteau au chocolat, sa chair va le pousser à faire quelque chose de contraire à ce qu’il avait initialement prévu de faire, en l’occurrence ici explorer sa partie masculine et non sa partie féminine. Le voilà homosexuel selon nos termes terrestres.
Cet axe de réflexion m’est venu de ce que j’ai vécu mais aussi de mon expérience en Allemagne alors que j’étais en post-doctorat à Greifswald (2003-2004). J’étais logé pendant mon séjour dans une grande maison proposant de larges pièces en guise d’appartements pour y vivre. Un couple d’hommes homosexuels en était les gérants. Nous avons tellement sympathisé qu’ils m’avaient invité à manger chez eux. Quelque chose m’interpellait chez eux mais je ne savais pas quoi.
Lors d’un grand repas de famille auquel j’étais invité, l’un deux a offert un grand bouquet de fleurs à l’autre et c’est à ce moment que j’ai réalisé. J’ai été attiré spontanément par leurs regards. Leurs regards étaient comme celui d’une femme amoureuse à qui tu offres des fleurs. Ils étaient des êtres féminins dans des corps masculins!
Beaucoup plus tard, j’ai eu parmi mes clientes en acupuncture une jeune femme. Elle n’était pas homosexuelle mais avait clairement des problèmes avec sa féminité. Rejet de son corps, pas de poitrine, cheveux coupés très court à la garçonne. C’est lors d’une séance d’acupuncture que j’ai compris. De nouveau, le regard de cette femme m’a interpellé. C’était un regard de garçon dans un corps de femme…
Et si l’homosexualité ou la difficulté à s’assumer dans le corps qu’on possède dans cette incarnation signaient la transition entre une série d’incarnations passées dans un corps féminin (respectivement masculin) à une incarnation dans un corps masculin (respectivement féminin)?
Cette transition devrait se faire naturellement a priori mais il pourrait y avoir des corps où la chair est plus forte que l’esprit qui l’habite, en tout cas, concernant cet aspect de la sexualité dans ces exemples-ci. Les êtres de la chair forceraient l’esprit qui l’habite à retrouver certaines habitudes d’avant; habitudes que cet esprit avait dans les incarnations précédentes.
Il te faut savoir qu’avant de naître tu portes les deux sexes. Si les parties génitales descendent, tu naîtras garçon, si elles ne descendent pas tu naîtras fille. Donc, le corps que tu reprends d’une incarnation à l’autre peut évoluer soit en femme, soit en homme. Il est à noter que des êtres peuvent naître sans avoir pu ou su faire de choix sur le sexe avant de s’incarner et naissent avec les deux sexes. Cela ne serait pas si rare selon les experts. Tout cela est subtil et il n’est pas idiot de faire l’hypothèse que j’avance.
Idéogrammes Gui, Hun Et Pò.
Nous avons donc des êtres démons en nous. Nous sommes constitués de ces démons mais aussi de pure lumière divine. Comme dit Maître Philippe de Lyon, Dieu nous a confié le Bien et le Mal, à nous de faire triompher le Bien!
Approfondissons les découvertes faites par ces experts[6] incarnés à des époques très éloignées de la nôtre. Cela nous aidera à comprendre et à élargir notre point de vue sur ce que nous sommes. On rappelle que Qi veut dire souffle, énergie.
Zhang Jie Bin dans le Lei Jing (Classiques des difficultés) dit : “A la conception d’un être, au début (il y a) une transmutation et une transformation qui devient forme. L’esprit de cette forme est nommé Pò. A l’intérieur du Pò, naturellement il y a un Qi, l’esprit du Qi est nommé Hun.”
L’esprit et l’âme doivent s’unir à la forme pour prendre chair, pour s’incarner. Cette chair, cette forme est animée par le Pò. Quand cette forme grisâtre, attirée par le gâteau au chocolat, sort de mon torse et me fait faire un pas en avant, contrairement à ma volonté, c’est un démon issu du Pò qui sort de mon corps et je te rappelle que le Pò est lié au Poumon. Rappelle-toi que dans l’idéogramme Pò, il y a celui de Gui. Gui évoque ce qui est associé aux démons.
Wang Chong dans le Lun Heng (Essais Critiques) dit : “L’homme en mourant devient (i.e. se métamorphose en) démons (Gui), (…) ils (i.e. les démons) sont capables de tuer les personnes.”
Tu noteras que beaucoup de désincarnés errent après la mort…
On a besoin de la forme, de la chair pour être incarné. D’où la nécessité de transmuter ces Gui (démons) en Lumière le plus rapidement possible.
Le Su Wen affirme que le Pò est mis en réserve dans le Poumon. Citons quelques conséquences sur la santé. Le chapitre 54 du Ling Shu dévoile que le Qi (énergie) du poumon d’une personne âgée étant affaibli, le Pò se sépare et à cause de cela on se trompe facilement en parlant.
Nul besoin d’être âgé. Avoir eu une maladie grave au poumon peut faire qu’on cherche souvent ses mots car le Pò est touché. Ceci est aussi confirmé par Zhu Xi : “La capacité à se souvenir et à distinguer dépend du Pò”. Chen Ying Ning affirmait que l’acuité auditive et visuelle étaient aussi du domaine du Pò. On a donc besoin du Pò pour vivre. Su Dong Po ajoutait : “Le Jing Qi c’est le Pò, le Pò est composé de Gui” (Transmission sur le classique des changements de Dong Po). Le Jing est l’essence Yin la plus pure. Chez les hommes, le sperme fait parti du Jing, d’où l’importance de le conserver. On apprend donc que le sperme est affecté par les Gui. C’est pour cela que Joachim, le père selon la chair de la Très Sainte Vierge Marie reçoit un rayon de lumière divine sur les parties génitales avant la conception. Cela a déjà été expliqué dans mon témoignage mis sur internet.
Dans le Tai Yi Jin Hua Zong Zhi (Objectif de la fleur doré du grand Un) il est dit : “Le Pò est Yin, son Qi est immergeant et trouble, il est attaché à la forme (i.e. corps) et aux désirs du monde (ou désir de chair)”.
Tu as besoin du Pò pour t’incarner. Mais ce Pò a besoin d’être transmuté en bien car il est composé de démons attachés aux désirs et pourrait te faire faire des choses que tu n’as pas décidé de faire. N’oublie pas ce que disait Maître Philippe de Lyon : “on revient avec les passions qu’on n’a pas combattues” donc avec les Gui qu’on n’a pas transmutés en Lumière. Les addictions par exemple ont leur source dans ces Gui. Dieu ne punit pas; il n’a pas besoin de punir car ce qui nous arrive est la conséquence logique de nos actes précédents… autrement dit les Gui que tu ne maîtrises pas se chargeront de te tacler.
Il faut donc être conscient de l’existence d’êtres en toi, de type démons, plus ou moins puissants, qui te sont nécessaires pour ton incarnation mais qui peuvent t’entraver. La tradition affirme que le Pò est composé de sept démons. Ce sont les principaux. Le Yun Ji Qi Qian (Sept fiches de bambou de la boîte des nuages) nomme ces sept principaux démons : Chien Cadavre (Shi Gou), Débauche Cachée (Fu Shi), Occulte Moineau (Que Yin), Monstre Glouton (Tun Zei), Mauvais Poison (Fei Du), Nettoyeur de Détritus (Chu Hui) et Poumon Puant (Chou Fei).
Je ne peux pas te confirmer les noms de ces êtres. Mais cette forme grisâtre attirée par le gâteau au chocolat serait-elle de type Tun Zei (Monstre Glouton)?
Allons plus loin. On a vu que le Pò est associé à la chair, à la forme et au Poumon. En opposition, le Hun est associé au Foie. Le Foie met en réserve le Hun dit le Su Wen. Le Tai Qinq Zhong Huang Zhen Jing (Classique du véritable Zhong Huang de la grande clarté) précise :
“Le Hun est engendré par le Ciel, le Pò est engendré par la Terre.”
Rappelle-toi que dans l’idéogramme Hun, il y a aussi l’idéogramme de Gui (démons…). Mais Hun est plus lumineux que Pò. Pour les Chinois, le Hun est aussi affecté par Gui. Pour les chrétiens, nous sommes des anges déchus. Notre partie lumineuse a donc bien été ternie par les démons. Tu comprends maintenant qu’il est différent d’avoir un corps de chair issu de la Terre, donc associé au Hun, au Pò et au Gui et d’avoir un corps non issu de la Terre comme le Christ avait, c’est-à-dire d’avoir un corps pur.
Le Tai Yi Jin Hua Zong Zhi (Objectif de la fleur dorée du Grand Un) précise :
“Le Hun se trouve dans le coeur céleste, [il est] Yang, son éclat est léger et clair, il vient naturellement du vide suprême (Tai Xu), il a la même forme que le commencement originel.”
Rappelle-toi de nouveau que dans l’idéogramme Hun il y a aussi l’idéogramme de Gui (démons…). Note aussi que les Chinois de cette époque parlent de vide suprême contrairement aux Chrétiens. Il n’y a rien d’étonnant car Maître Philippe de Lyon nous rapporte que le Ciel était fermé depuis 6000 ans avant la naissance de Jésus et que Jésus l’a ouvert. Cela veut concrètement dire que même avec la méditation poussée à l’extrême, les experts chinois ne pouvaient pas aller au-delà de ce Tai Xu (grand vide) qu’ils ressentaient comme ultime. Pour le Chrétien ce grand vide n’est plus, il est plein de présence de Dieu le Père.
Allons plus loin. Le Hun est associé à trois esprits Yang principaux. Le Yun Ji Qi Qian (sept fiches de bambou de la boîte des nuages), entre autres, précise les noms et les actions de ces esprits :
“Tai Guang (Lumière Foetal) prolonge la vie, Bai Shuang Ling (Esprit Serein Blanc) augmente la chance, You Jing (Essence Paisible) rejette la mort (…) Dans le corps humain, il y a trois Hun, ils sont nommés les trois vies (destins). Un gouverne le destin, un gouverne la richesse et la chance, un gouverne la réduction des malheurs (infortunes).”
Et aussi :
“Les trois Hun protège l’esprit, [ainsi] les sept Pò ne peuvent pas l’anéantir.”
Le Yun Ji Qi Qian (sept fiches de bambou de la boîte des nuages) précise de nouveau :
“Le Hun désire que l’homme vive, le Pò désire que l’homme meurt.”
De nouveau, on est dans cette dualité Démons/Ciel qui se manifeste dans l’homme par Pò/ Hun pour les Chinois de cette époque. Cette dualité, ce combat sont renforcés par le Xing Ming Gui Zhi (Principes sur la nature innée et la force vitale) :
“Le jour, le Hun réside dans les yeux; la nuit, le Pò habite dans le foie… On rêve beaucoup quand le Pò contrôle le Hun. On peut être conscient (percevoir) beaucoup quand le Hun vainc le Pò.”
Quand le Pò (aspect démons) contrôle le Hun (aspect plus lumineux), on rêve beaucoup. Mais quand le Hun (aspect plus lumineux) contrôle le Pò (aspect démons) on perçoit beaucoup, c’est-à-dire qu’on commence à accéder au subtil, aux choses cachées…
Cette dualité Hun / Pò est aussi une complémentarité. En l’homme, il y a une interaction entre ces deux types d’esprits. L’un a besoin de l’autre et réciproquement. Le Lei Jing (Classique des difficultés) complète nos connaissances :
“Le Hun, c’est la radiance du Pò; le Pò, c’est la racine du Hun (…) Ces deux choses ne sont pas séparées. Le Jing s’accumule alors le Pò s’accumule, le Qi s’accumule alors le Hun s’accumule, c’est ce qui produit un corps humain.”
Les deux sont donc vraiment liés et l’un fait évoluer l’autre soit vers les ténèbres soit vers la Lumière. Le Li Ji (Mémoires sur les rites - Chapitre 11) ajoute :
“(A la mort) Le Hun et le Qi retournent au Ciel, le corps et le Pò retourne à la Terre.”
Maître Philippe de Lyon affirme qu’il faudra rendre à la Terre le corps qu’elle nous a prêté… Il précise aussi qu’il ne faut surtout pas se faire incinérer.
Le Zhu Zi Quan Shu (Oeuvre intégrale de maître Zhu) précise :
“Au moment de mourir, un Qi chaud monte et sort, c’est ce que l’on nomme la montée du Hun. Le bas du corps graduellement refroidit, c’est ce que l’on nomme la descente du Pò.”
J’avais demandé à Thomas, un de mes amis, en stage à l’hôpital, d’être extrêmement attentif lorsqu’il accompagnerait un patient en fin de vie. L’occasion s’est présentée peu après notre discussion. Ce jour-là, il tenait les mains d’un monsieur en train de se désincarner. Il a senti, ce sont ses termes, quelque chose qui se retirait du corps, comme aspiré. Thomas a dû lâcher ses mains car il se sentait aussi aspiré et sur le point de partir avec lui.
Résumons. Pour s’incarner, on a besoin d’un corps. Notre esprit le construit en rentrant en interaction avec des Gui, des démons. Nous avons donc Lumière et démons en nous. Le Ciel et les Ténèbres nous envoient des clichés pour nous faire bouger soit dans le camp de la Lumière, soit dans le camp des Ténèbres. Notre très mince libre arbitre consiste à accepter ou non ces clichés. Evidemment, les Gui seront plus réceptifs aux Ténèbres et voudront te mener là où tu ne voudrais pas aller et la lumière qui est en toi, donc le côté Hun, sera davantage réceptif à la Lumière divine et essaiera de t’emmener là où les Gui ne veulent pas aller. De là, naîtra ou non une transmutation des ténèbres en Lumière. Voilà pourquoi certains sont en avance et d’autres en retard dans le travail que Dieu a confié à chacun, ce travail consistant à transmuter sa part de ténèbres en Lumière, de faire triompher le Bien sur le Mal. Voilà pourquoi le Christ est descendu : pour nous montrer le chemin. Le péché originel a été de vouloir entrer dans ce monde dual Bien/Mal. Notre orgueil a été de croire que nous pouvions nous en sortir seuls, par nous-même, sans aide de quiconque. Voilà pourquoi nous sommes incarnés sur Terre. Comme dit Maître Philippe de Lyon : “vous êtes sur Terre, c’est vous qui vous y êtes fourvoyés”. Tu penses percevoir le pétrin, pour rester poli, dans lequel nous sommes. Crois-moi, tu es loin du compte!
Allons plus loin! Le Quan Zhen Ji Xuan Mi Yao (Principaux mystères du recueil de la réalité complète) apporte une précision lourde de sens :
“Zhen, c’est le dragon, c’est le Hun. Dui, c’est le tigre, c’est le Pò.”
Ceci veut dire que Pò est inféodé à une puissance spirituelle que les Chinois de l’époque nommaient Tigre et que Hun, notre côté lumière, ce qui venait du Ciel, est inféodé à la puissance spirituelle du dragon. Rappelle-toi que dans l’idéogramme Hun il y a aussi l’idéogramme de Gui (démons…)!
Lors d’une récitation de mon chapelet quotidien, j’ai vécu quelque chose qui m’a profondément troublé. Une voix grave, d’outre tombe, profonde est sortie de mon foie! Elle venait d’un être qui avait remué rapidement. Cela m’a donné l’impression de quelque chose qui serpentait. Pendant mon chapelet, cette chose avait lâché d’une voix grave : “Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit comme il était au commencement, maintenant et pour toujours et dans les siècles des siècles. Amen”. Elle l’avait lâchée, me semble-t-il, avec résignation comme si elle ne pouvait plus tenir la position qu’elle occupait en moi. Cela m’a procuré un énorme soulagement venant du foie, comme si le foie se relâchait profondément.
Vois comme la tradition médicale chinoise avait vu juste :
D’abord cette forme grisâtre sortant du torse/Pò puis cet être venant du Foie/Hun inféodé jusqu’à peu au dragon.
Or dans le Christianisme, le Dragon, ou Serpent, représente le diable. Tu perçois donc que ta composante Lumière Hun est inféodée à un être qui se nomme Dragon. Tellement inféodée, que les Asiatiques ont rendu et rendent encore des cultes au Dragon. Il serait terriblement naïf de croire que le dragon du Christianisme et celui des Asiatiques sont deux êtres différents. Nous vivons, je te le rappelle, sur la même planète Terre!
Tellement inféodés, que le Dragon les a pétris dans leur culture. Voilà pourquoi il est difficile, nous Chrétiens qui commençons à nous libérer de ce carcan, de faire prendre conscience à nos soeurs et nos frères du piège dans lequel ils se sont, comme nous, fourrés, depuis le péché originel. Je te rappelle que dans mon témoignage, j’ai vu celui qu’on nomme le diable sous la forme d’un serpent principalement, mais aussi sous la forme d’un dragon, notamment lors de mon voyage au Vietnam. Le Diable a marqué tous les êtres dans leur culture, dans ce qu’ils sont au plus profond d’eux. La culture occidentale n’y a pas échappé non plus, encore moins l’Eglise catholique. La culture arabe a souffert aussi. C’est pour cela que leur écriture serpente! C’est pour cela que l’appel du muezzin fait écho en nous. Comme je l’ai écrit (page 68 de mon témoignage), au matin du 27 décembre 2013 en Israel, le muezzin s’est mis à chanter alors que je récitais mon chapelet depuis quelques minutes. Et pendant que je récitais le chapelet, il appelait, il appelait, il appelait… Et j’ai vu…
Je suis conscient que c’est impensable, intolérable à entendre et que l’humanité engoncée dans son orgueil aura du mal à écouter. Combien de siècles, de millénaires de souffrances, de guerres entre nous, combien de milliers de réincarnations, faudra-t-il à l’humanité pour enfin admettre qu’elle est dirigée par une puissance qui veut se prendre pour Dieu, qui détient le contrôle sur nous tous via des clichés qu’elle nous envoie?
Cette haine n’a pas de sens; elle n’est là que pour attiser ton ego et te croire supérieur aux autres alors que nous ne sommes rien. Ce n’est pas le Juif, le Musulman, le Chrétien, le Bouddhiste, le Shintoïste, l’Athée, ou l’Infidèle qu’il faut combattre, mais les puissances qui gardent leur esprit en captivité et qui les manipulent!
Tu perçois bien maintenant que Dieu n’a nul besoin de nous punir. Si tu ne veux pas aller vers la Lumière, Il retirera une partie de sa protection. Et ces puissances qui ne sont qu’un gigantesque mur de Haine inimaginable n’auront plus qu’à t’écraser. D’où la souffrance! D’où aussi cette phrase de Maître Philippe de Lyon qu’on a déjà évoquée : “ce que vous vivez n’est que la conséquence logique de vos actes précédents”.
Voilà pourquoi Jean Baptiste disait dans l’Evangile de Matthieu 3-2 :
“Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.”
Qu’est-ce qu’un Chrétien? Quelqu’un, comme toi, qui à un moment d’une de ses vies antérieures a eu la force de se repentir.
Est-il meilleur que la plupart? Non en général, bien qu’il devrait l’être s’il suivait le message de l’Evangile. Il a juste fait un pas décisif vers la libération. Voilà pourquoi, toi comme moi, nous avons encore beaucoup de travail à faire pour devenir meilleur et se purifier.
(Vie et Paroles Page 338) : “Il a été dit : “Hors l’Eglise, point de salut”. Cela est vrai. Mais l’Eglise est universelle; l’Eglise c’est la charité. Hors la charité, pas de salut.” (17/02/1902)
“Toutes les religions se fondront en une seule : celle de la charité.” (13/01/1897)
Terminons sur ce que Maître Philippe de Lyon a confié à quelques-uns de ses proches :
(Les Réponses Page 21): “Les êtres qui m’auront connu et qui n’en feront rien iront se suicider à un moment donné.”
(Les Réponses Page 21): “Je te défends de dire qui je suis.”
Surtout ne prie en aucun cas le Maître, il l’a dit lui-même à Sédir :
(Les Réponses Page 28) : “Non ne t’adresse pas à moi dans tes demandes adresse-toi directement au Ciel, j’entendrai mieux.”
(Vie et Paroles Pages 41-42) : “Cela ne me fait rien que vous m’en vouliez; vous pouvez ne pas m’aimer du tout, je vous aime pour deux. Ce que je vous demande seulement, c’est d’aimer votre prochain comme vous-mêmes.” (10/06/1894)
Quand tu sauras qui est vraiment le Maître, tout deviendra clair…
[1] Page 94 de Vie et Paroles.
[2] C’est évidemment plus subtil mais on pourra penser au film : Inception pour concrétiser ces idées abstraites pour nous.
Tout ce qui est ici ne peut être ici que si cela existe de l’autre côté. Ce que tu crois être de la science fiction n’est pas.
[3] Cela ne te rappelle pas le film : L’étrange Histoire de Benjamin Button?
Tout ce qui est ici ne peut être ici que si cela existe de l’autre côté. Ce que tu crois être de la science fiction n’est pas.
[4] Jean…, Jean Chapas dans cette incarnation, a confirmé que l’Atlantide a bien existé…
[5] Pour rendre l’explication plus concrète pense au film : Avatar… Tout ce qui est ici ne peut être ici que si cela existe de l’autre côté. Ce que tu crois être de la science fiction n’est pas.
[6] Les citations de langue chinoise sont tirées d’un cours de médecine de Philippe Sionneau. Les traductions du chinois vers le français sont aussi de Philippe Sionneau.
J’ai longtemps hésité avant d’écrire ce qui suit, tout simplement parce que c’est un sujet que je connais peu. Je le fais pour que tu évites quelques erreurs de logique grossières qui s’immisceront forcément dans ton raisonnement lorsque tu étudieras les propos de Maître Philippe de Lyon.
Nous parlerons donc du féminin. Avant toute chose, sache que le sexe que tu as lors de cette incarnation n’est pas immuable. Le Maître nous certifie dans Vie et Paroles page 219 que “… si un être a, dans une incarnation, commis un crime sur une femme par exemple, il reviendra femme subir le même affront et le même crime qu’il a fait subir autrefois…” Ceci montre qu’on peut être incarné dans un corps féminin ou masculin. La réciproque est aussi vraie. On a déjà expliqué que nous explorons nos pôles féminin et masculin et que certains en s’incarnant ont les deux sexes en eux car ils n’ont pas pu ou pas su faire de choix avant de naître.
Je conjecture qu’on doit être principalement associé à un sexe et qu’on s’incarne avec le sexe opposé de temps à autre ne serait-ce que pour mieux le comprendre, puisqu’on ne peut comprendre que ce qu’on vit.
Dans l’Eglise catholique, les femmes sont peu présentes dans la hiérarchie. Lorsque je suis allé remercier ma grande soeur, Marie Madeleine, à la Sainte Baume pour sa fête le 22 juillet, j’ai été surpris de voir que les prêtres seuls entouraient la relique pendant la messe, les soeurs étant en dehors du cercle, avec nous, bien en retrait par rapport à eux.
Pour le Ciel, Maître Philippe de Lyon nous rappelle que c’est une femme qui est l’être le plus élevé de tous :
(Vie et Paroles Page 112) : “L’être le plus élevé de tous est la Vierge. C’est l’esprit le plus élevé du genre humain.
Vous ne pouvez pas comprendre la Vierge.
Si on comprenait la Vierge, on comprendrait l’Esprit.”
(Vie et Paroles Page 112) : “Il en est qui disent que la Vierge est la Sagesse du Monde. C’est vrai, mais il faut le comprendre.” (12/02/1902)
Tu sais que l’homme a été créé à l’image de Dieu… à l’image seulement! Et la femme?
Auguste Jacquot, un proche qui suivit Maître Philippe de Lyon demanda :
(Les Réponses Page 114) : “Est-ce que l’homme étant créé à l’image de Dieu, la femme n’est pas créée à l’image de la Vierge?”
Et le Maître lui répondit. Sa réponse étant lourde de conséquences, je ne la reproduis pas volontairement.
Allons plus loin. Rappelle-toi que le féminin chuta d’abord entraînant le masculin avec lui. Ceci donnerait-il un début d’explication à cette phrase du Maître ?
(Les Réponses Page 133) : “La femme est un homme déchu; et certaines femmes - pas toutes - iront dans un endroit où il n’y a pas de sexe.”
Il faut entendre “pas de sexe” par “pas d’organe sexuel”… La femme est donc un homme déchu, mais déchu de quoi? Le Maître n’a pas précisé.
Ne fais pas l’erreur de logique de penser que la Vierge est un homme déchu; elle n’est pas comme nous puisqu’elle n’a pas été marquée par la Bête… Le Maître poursuit :
(Les Réponses Page 134) : “Si l’homme savait ce que la femme est par rapport à lui, il ne pourrait la souffrir, et si la femme savait ce que l’homme est pour elle, elle le détesterait bien davantage.”
D’où l’intérêt d’effacer la mémoire d’une incarnation à l’autre et de mettre l’amour vrai au coeur d’une relation. Un jour Rabia, une amie à moi, me dit à propos de l’amour entre deux êtres : “mais pourquoi le Ciel nous a donné un truc aussi bon?” La réponse est sûrement dans cette phrase du Maître car il faut reconstruire par l’amour ce qui a été brisé dans la chute originelle…
Continuons :
(Les Réponses Page 70) : Une dame fait observer que la femme a le plus mauvais lot de l’humanité et qu’elle souffre plus que l’homme.
Le Maître répond : “Si la femme a la douleur d’enfanter et les peines du ménage, l’homme a la première peine en tout. C’est lui qui doit nourrir la famille, construire la maison, les voitures, etc. la femme n’étant pas faite pour cet objet.” (12/02/1902)
Ne fais pas l’erreur de logique de penser que cette phrase s’appliquait à cette époque en 1900 et plus maintenant. Certes, la société de cette époque et la nôtre n’ont plus rien à voir et la femme d’aujourd’hui remplit dans bien des cas les devoirs qui sont impartis à l’homme. Alors, quel est le rôle de la femme, quel est le rôle du féminin?
C’est avant tout à la femme de répondre à cette question. D’après ce que j’en comprends, son rôle est triple :
I) Donner la possibilité à un être de sortir de là où il est en s’incarnant dans son sein. L’enfant choisi la maman avec son consentement. Cela se fait sur un autre plan de conscience que celui que tu connais, mais il est bien réel. La femme est une porte! Elle permet le passage d’un monde à un autre, d’un appartement à un autre en donnant naissance. C’est un marchepied vers le Ciel. Je te rappelle que le Christ a dit à Anne Catherine Emmerich que la purification de la maman entraînera une purification de l’enfant à naître…
II) D’ouvrir le coeur du futur enfant à l’amour inconditionnel, puisque la femme accueille, sans discuter, dans l’amour le plus total, l’être qui va s’incarner dans son sein : “La femme est là pour l’autre”, pour reprendre une phrase d’une de mes amies.
III) D’enseigner et de transmettre le caché, l’invisible, la gnose. C’est pour cela que le Christ dit dans l’Evangile de Jean 14-26 :
“Le Consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, c’est Lui qui vous enseignera.”
Je te rappelle que le Saint-Esprit a pour demeure la Vierge Marie !
C’est de nouveau une femme, Marie Madeleine, qui apporte la révélation de la résurrection aux apôtres. Le Ciel a choisi d’abord une femme pour initier l’Evangile…
Dans le règne animal, c’est bien la femelle qui transmet aux petits… En ce qui concerne le caché, l’inquisition faisait la chasse aux sorcières… la connaissance des plantes étaient souvent du domaine du féminin…
Tu perçois peut-être que le féminin joue un rôle extrêmement important dans le retour des anges déchus que nous sommes vers le Père. C’est pour cela que le Satan ne cesse de le briser car contrairement à toi, lui, il en est conscient.
On aborde maintenant un sujet très sensible : l’avortement. Pour ou contre, doit-on légiférer? Et toi Chrétien, t’en dis quoi? Bref, beaucoup de questions mais peu d’explications. On raisonne à court terme et on oublie la finalité. Ecoutons :
(Les Réponses Page 75) : Un médecin demande : “Pourquoi les opérations césariennes et quelle est la responsabilité du médecin”?
La réponse du Maître est claire : Pour le Ciel, l’avortement est un crime.
Et cela se comprend maintenant. La femme enceinte n’accepte pas de mettre au monde l’être qui allait s’incarner avec son consentement. Or cet être, comme pour la très grande majorité, est retenu dans les ténèbres. Sa porte de sortie, sa chance de pouvoir vivre une incarnation sur Terre afin de pouvoir avancer vers la Lumière se trouve tout d’un coup fermée. Le voilà condamné à rester dans les ténèbres en attendant une autre future maman.
L’explication est la même pour celles qui veulent avorter lorsque leur enfant présente une infirmité. Je suis conscient que cela est très éprouvant et très difficile à encaisser. Ces êtres ne sont pas infirmes par hasard. Leur incarnation sur Terre dépend d’une future maman afin de progresser à leur tour vers la Lumière. Tu comprends donc la nécessité de ne pas juger comme disait le Christ et surtout de nous aimer les uns les autres. Surtout ne juge pas ces êtres qui sont en difficulté dès la naissance mais apporte leur tout ton amour car pour paraphraser ce que la Vierge Marie m’avait dit, “ce sont eux qui en ont le plus besoin”. N’oublie pas aussi qu’en les jugeant, tu mets instantanément le pied sur leur chemin de vie, et donc tu passeras par où ils sont passés… Réfléchis donc bien aux mots qui sortiront de ta bouche…
Souvent, on m’assène le dilemme suivant, cruel mais réel : “Ok, mais prends l’exemple d’une femme qui s’est fait violer et qui tombe enceinte…”
Ma réponse est toute aussi brutale, j’en suis conscient : Une femme, un homme ne se fait pas violer par hasard. Je te rappelle que le hasard n’existe pas et que tout est orchestré à l’instant près :
(Vie et Parole page 219) : “… si un être a, dans une incarnation, commis un crime sur une femme par exemple, il reviendra femme subir le même affront et le même crime qu’il a fait subir autrefois…”
De ce que je perçois, une femme, un homme se fait violer soit pour vivre une situation miroir afin de comprendre en le vivant l’acte qu’il a commis dans une incarnation antérieure – n’oublie pas que le Ciel ne juge pas, c’est toi qui te juge en vivant les situations miroirs, en étant à la place de l’agressé au lieu d’être à la place de l’agresseur – soit parce qu’il a provoqué, consciemment ou non, une situation qui le conduit fatalement à subir cet outrage. Quoi qu’il en soit, il est possible que la plupart des femmes enceintes à la suite d’un viol vivent des situations miroirs et qu’en mettant un enfant au monde, par l’amour inconditionnel qu’il faudra bien lui porter, elles feront sortir des ténèbres ce qui était dans l’ombre, elles transmuteront en Lumière ce qui les a conduites jusque-là.
(Ajout du 13/04/2020 : Lors de mes recherches sur l’Apocalypse selon Saint Jean, je découvris Saint David de Ménevie devenu, par sa sainteté, le saint patron du Pays de Galles. Sa mère, Mélarie de Dirinon (en anglais : Saint Non), fut violée par le Prince Ceredig. Enceinte, elle accepta l’épreuve et donna naissance à l’un des plus grands saints… Sa foi et son abnégation avaient transmuté la salissure en un être pur. Les femmes qui endurent ces épreuves terribles devraient voir en Sainte Mélarie de Dirinon un secours précieux, un modèle et un intercesseur de valeur à leurs prières…)
(Vie et Paroles Page 342) : “Comment progresserait le mal s’il n’allait chez personne? Car le mal ne doit pas être détruit, mais transformé en bien.” (30/07/1903)
Je suis conscient qu’il est difficile de comprendre cette explication, surtout lorsqu’on vit encore dans l’illusion. Tu perçois mieux la nécessité de ne surtout pas juger ainsi que du pardon inconditionnel et de l’amour inconditionnel que le Christ nous demande. Il n’y a que cela et la prière qui puissent briser ces chaînes qui t’entravent, ces chaînes qui ne sont que les conséquences logiques de tes actes précédents…
Il te faut savoir enfin que l’enfant que tu as n’est jamais le fruit du hasard. Si tu as eu cet enfant et pas un autre, c’est que tu dois apprendre à aimer et construire avec cet être plus qu’avec un autre, soit parce que tu l’as désiré avant de t’incarner toi-même dans ce monde, soit parce qu’il te faut reconstruire ce qui a été cassé antérieurement. Terminons sur une phrase de Jean, Jean Chapas dans cette incarnation… :
(Vie et Enseignements de Jean Chapas Page 87) : “La femme a plus d’appréhension et de perspicacité. Elle a l’esprit plus aigu que l’homme; elle souffre plus et elle est donc plus près du Père.”
Je rappelle que Maître Philippe de Lyon a confié à quelques-uns de ses proches ce qui suit:
(Les Réponses Page 21): “Les êtres qui m’auront connu et qui n’en feront rien iront se suicider à un moment donné.”
(Les Réponses Page 21): “Je te défends de dire qui je suis.”
Surtout ne prie en aucun cas le Maître, il l’a dit lui-même à Sédir :
(Les Réponses Page 28) : “Non ne t’adresse pas à moi dans tes demandes adresse-toi directement au Ciel, j’entendrai mieux.”
(Vie et Paroles Pages 41-42) : “Cela ne me fait rien que vous m’en vouliez; vous pouvez ne pas m’aimer du tout, je vous aime pour deux. Ce que je vous demande seulement, c’est d’aimer votre prochain comme vous-mêmes.” (10/06/1894)
Quand tu sauras qui est vraiment le Maître, tout deviendra clair…
A la suite de la mise en ligne de mon témoignage, beaucoup de gens ont réagi par des interrogations pertinentes mais aussi avec des confusions car nous connaissons très mal ce que propose réellement l’Evangile.
Le but de ces textes est donc d’expliquer et de jeter un oeil nouveau, qui ira même jusqu’à désarçonner la plupart d’entre nous, Chrétiens ou non, à propos de ce que propose l’Evangile, notamment dans quelques phrases et notions qui dérangent et interrogent les gens d’aujourd’hui afin de donner à tous ceux qui sont dans une quête spirituelle des éclairages nouveaux.
Ces éclairages sont basés sur les enseignements d’un être hors du commun, Monsieur Anthelme Nizier Philippe, qui a vécu entre 1849 et 1905 à Lyon principalement, mais aussi sur des expériences que le Ciel m’a accordées.
Nous savons tous que les débats autour de la spiritualité sont souvent enflammés, passionnés. Chacun est sûr de détenir la vérité et dénigre les propos de l’autre mais peu rejettent la passion au profit d’un raisonnement logique et déductif. Et si on regardait la spiritualité au même titre que les mathématiques, avec un oeil logique et un esprit déductif ?
Le but de cet article est de glisser quelques remarques sur la science.
Pour le commun des mortels, la science est devenue depuis longtemps une religion avec sa propre inquisition. On croit en la science, en ce que dit la science. Si la science a dit ceci, alors c’est forcément vrai. Il ne peut pas y avoir de doutes, de remises en question, en tout cas pour la plupart d’entre nous.
Je suis moi-même scientifique de formation. J’ai fait de la physique à Orsay et une thèse de mathématiques à Rennes. Peu importe!
Ce que je veux dire à la majorité des gens qui liront ce texte et qui ne sont pas scientifiques est le message suivant :
La science acquiert des avancées dans la compréhension de ce monde mais non des vérités immuables! Mettre sa foi dans la science, c’est mettre sa foi dans des vérités qui sont vraies aujourd’hui mais soit ne le seront plus dans le futur, soit seront très limitées et dépendantes du modèle et des axiomes mathématiques sur lesquelles elles sont basées!
Cependant, la science et en particulier la physique nous donne beaucoup de leçons de vie pour celui qui sait rester modeste et lire entre les lignes.
En effet, la physique nous enseigne que ce que nous voyons n’est pas la réalité! Interpréter naïvement ce que nous voyons est souvent source d’erreur.
Prenons le cas de la chute des corps. Si on lance une boule de pétanque et une plume du haut d’une tour, tout le monde dira que la boule de pétanque arrivera au sol avant la plume. Beaucoup, Aristote y compris, avait donc déduit une loi physique de ce qu’ils voyaient : Les corps les plus lourds tombent plus vite. Mais Galilée (1564-1642) réinterpréta ce que tout le monde voyait. A l’aide d’une expérience de pensée, il déduisit la loi de la chute des corps : tout corps tombe à la même vitesse (dans le vide). C’est à cause des forces de frottements avec l’air que nous voyons ce que nous voyons. Le raisonnement est simple, si Aristote a raison alors le parachute ne peut exister! Car un homme avec un parachute non-ouvert sur le dos est plus lourd que s’il n’en avait pas, donc doit tomber plus vite. Mais lorsqu’il ouvre son parachute, le poids reste le même et pourtant il tombe moins vite…
Attention donc aux interprétations de ce que nous voyons. Nous avons souvent des interprétations naïves et rapides de ce que nous voyons, ce qui nous conduit très souvent à faire de grossières erreurs de logique.
Plus proche de nous, des physiciens comme Hubble (1889-1953) font des expériences et constatent que les galaxies s’éloignent de nous. Faux répond l’abbé Lemaître (1894 - 1966), les galaxies ne s’éloignent pas; d’après la théorie de la relativité générale d’Einstein, c’est l’univers qui est en expansion et donne l’illusion que les galaxies s’éloignent.
Ce modèle d’expansion de l’univers conduira au fameux Big Bang. Les théories actuelles de grandes unifications impliquent que l’idée de Big Bang ne serait pas possible mais plus celle d’un espèce d’entonnoir qui évidemment déboucherait sur quelque chose antérieur à notre univers tel que nous le connaissons maintenant.
Maître Philippe de Lyon nous rappelle que :
(Vie et Paroles Page 115) : “Lorsque tous les êtres de la création seront retournés à Dieu, le travail étant fini, il y aura une autre création.”
Avant cette création, il y en avait une autre! C’est ce vers quoi les calculs de la physique nous poussent. Mais après cette création, une autre redémarrera…
On voit encore qu’il faut faire très attention aux interprétations de ce que l’on voit! Suivant le modèle physique et les connaissances de l’époque, les interprétations peuvent changer et notre connaissance de ce que l’on croit savoir aussi.
Un autre exemple. Newton (1642-1727) pensait que la lumière était faite de corpuscules. Huygens (1629 - 1695) lui répond non : La lumière est de nature ondulatoire. Le modèle corpusculaire sera délaissé au profit du modèle ondulatoire qui conduira aux équations de Maxwel (1831-1879). Mais à la naissance de la mécanique quantique, il faudra admettre que la lumière, ainsi que toute particule, sont à la fois de nature corpusculaire et de nature ondulatoire. C’est ce qu’on appellera la dualité onde-corpuscule généralisée par de Broglie (1892 - 1987). Observe que les vérités de la science sont mouvantes. Ce qu’on croit être vrai aujourd’hui sera remis en cause plus tard. La tentation de croire aveuglément en la science pour la grande majorité des gens est aussi grande que leur mémoire est courte.
On voit au passage que le principe de non-contradiction - une proposition et sa négation ne peuvent être vraies en même temps - ne s’applique pas aux particules élémentaires : car une particule peut-être à la fois onde et corpuscule.
Cette dualité, j’ai pu aussi la vivre en revenant dans mon corps, lorsque je te disais que j’étais comme un paquet de lumière rentrant par mon coeur alors que mes yeux passaient progressivement de la position fermée à la position ouverte. Je pense avoir vécu ce qu’on appelle en physique une réduction du paquet d’ondes mais de manière continue et non discrète et violente comme on le modélise en projetant un vecteur d’état sur un sous-espace de Hilbert bien choisi. Voilà pourquoi je parle de décohérence dans ce texte.
Approfondissons ce principe de non-contradiction : une proposition et sa négation ne peuvent être vraies en même temps. Ainsi, la proposition “je suis à Lyon” et son contraire “je ne suis pas à Lyon” ne peuvent être vraies en même temps. Tout le monde me dira que c’est évident…
Et là encore, c’est faux! On peut être en même temps dans plusieurs endroits différents et avoir conscience de ce qui se passe dans les lieux où on se trouve en même temps. Je te dis ce que j’ai vécu.
Le cas de Padre Pio est très connu; c’est ce qu’on appelle le phénomène de bilocation ou de multilocation.
On trouvera dans Les Réponses de Maître Philippe à la page 15 un autre témoignage sur la bilocation.
La théorie de la relativité suppose qu’il existe une vitesse limite qu’aucune particule ou signal ne peut dépasser. Einstein (1879-1955) a postulé que cette vitesse limite est la vitesse de la lumière.
Ceci n’est pas vrai quand nos esprits communiquent. Car on peut instantanément, par télépathie, communiquer avec des êtres très éloignés de nous.
Grâce aux travaux de John Bell (1928-1990), les expériences menées par le groupe d’Alain Aspect montre que la mécanique quantique est profondément non-déterministe. L’aléatoire naît du processus de mesure et de la réduction du paquet d’ondes. Pour Einstein, c’était inacceptable. La mécanique quantique était une bonne théorie mais incomplète. Il devait donc y avoir des variables mathématiques cachées qui, une fois connues, permettraient de se débarrasser de cet aléatoire intrinsèque. Le débat entre les partisans, comme Einstein, des variables cachées et ceux, menés par Bohr (1885-1962), affirmant que la mécanique quantique était complète faisait rage. En 1964, John Bell tranche le problème. Si on admet qu’il y a des variables mathématiques cachées au sein de la description mathématique de la mécanique quantique, par des espaces de Hilbert notamment, alors certaines quantités doivent obéir à des inégalités, dites inégalités de Bell. L’expérience du groupe menée par Aspect en 1982 montre que les inégalités de Bell sont violées conformément aux prédictions du formalisme quantique.
Einstein avait dit, “Dieu ne joue pas aux dés”. Il ne pouvait pas croire qu’il y eût un hasard intrinsèque dans la nature alors que depuis Newton toutes les lois que nous connaissions étaient régies par des équations différentielles bien déterministes.
Or, si tu as lu ce que j’ai écrit, tu as pu relevé que je dis, malgré ma formation en mécanique quantique à Orsay, qu’il n’y a pas de hasard, que tout est réglé à l’instant près. Ceci est en contradiction flagrante avec ce que la physique quantique nous dit. Comment sortir de cette contradiction? Voici des éléments de réponses issus de l’enseignement de Maître Philippe de Lyon :
(Vie et Paroles Page 298) : “Rien n’est mort, tout est intelligent. C’est ce que ne savent pas les savants et ce qui les déroute. Ainsi un inventeur découvre les propriétés d’un médicament. Il l’administre pendant cinq ou six mois et les malades sur lesquels il expérimente sont guéris. Puis, au bout de ce temps, la vertu du remède s’éteint. Cela tient à ce que la Nature aime la simplicité et déteste l’orgueil. La vertu a disparu au fur et à mesure de l’apparition de la cupidité du pharmacien ou du fabricant qui tirent sans permission du Ciel et pour leur propre gloire ou leur propre satisfaction un profit déraisonnable du remède.”
Ainsi TOUT est vivant et intelligent…
(Vie et Paroles Page 161) : “La matière est vivante; elle voit, elle entend, elle sent, elle se souvient. Elle est intelligente. L’intelligence de la matière est toujours attirée par la Lumière.” (29/01/1902)
(Vie et Paroles Pages 161 - 162, “Notes chimiques”) : “Il n’y a pas de corps simples. Ceux qu’on appelle simples, c’est qu’on a pas encore pu les décomposer.” (15/03/1896)
Et voilà ce qui pourrait expliquer l’aléatoire lors d’un processus de mesure en mécanique quantique :
(Les Réponses Page 127) : “Une parcelle de pain a son soi-même divisible en des milliers de molécules qui le possèdent aussi.” (Novembre 1894)
Une particule a donc un quant-à-soi, un libre arbitre. Elle est vivante et intelligente. Lorsqu’on écrit mathématiquement une superposition d’état dans un espace de Hilbert on décrit tous les choix possibles que la particule peut prendre. Ensuite c’est elle qui décide, ce qui nous conduit à projeter ce vecteur d’état sur un sous-espace de Hilbert, à réduire le paquet d’ondes et à exprimer nos calculs en terme de probabilité. L’expérience d’Aspect, à la suite des travaux de Bell, montre qu’il y a un hasard intrinsèque… dû au fait que les particules ont un quant-à-soi et donc un libre arbitre.
Supposons que tu puisses commander à la matière. Alors tu pourras modifier n’importe quelle expérience. Quand Moïse ordonne à la mer de s’ouvrir, Dieu ordonne aux molécules d’eau de Sa création qui se trouvent sur le passage du peuple en exode de s’écarter. Ces molécules ne suivent plus les lois de la physique qu’elles doivent suivre en temps ordinaire mais suivent d’autres lois imposées par le commandement divin.
Voilà pourquoi je te mets en garde sur la science. On ne peut comprendre que ce que Dieu veut bien nous autoriser à comprendre. Autrement dit, on ne peut décrire qu’une illusion dans laquelle on vit. Toute loi qu’on établira peut-être violée car on oublie ici-bas qu’il n’y a pas que les êtres humains dans l’univers mais aussi d’autres êtres, beaucoup plus puissants que nous, ayant accès à la matière et ayant la capacité de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Terminons ce paragraphe par une touche de poésie :
(Vie et Paroles Page 163) : “Si vous aviez un microscope assez puissant, vous verriez tout dans une goutte d’eau : des monstres, des sirènes, tout un univers.”
Le message est donc toujours le même, attention à ne pas prendre au pied de la lettre ce que disent certains scientifiques quel que soit le domaine, qu’on soit en physique ou en archéologie…
On finit par le temps, un des grands mystères de la physique contemporaine. Le temps est introduit à la main dans les équations. Personne ne sait ce qui meut le temps. De plus, beaucoup confondent cours du temps et flèche du temps (le devenir) [Note du 13/04/2020 : Lire notre découverte de l’existence d’un maillage arithmético-temporel cousu par les dates de l’Histoire. Ce maillage révèle à la fois que le Temps n’est pas ce que nous en comprenons, mais aussi l’existence de deux intelligences d’origine non humaine !!! lire www.saintemesse.fr ].
Comment comprendre le moteur du temps? Pour ceux qui ont bien compris l’article sur les clichés, on comprendra que le temps est un ensemble de séquences, appelé clichés. La séquence des clichés se transforment en conséquence pour nous, dans notre vie, à chaque fois que nous utilisons notre libre arbitre. Les clichés sont vivants. Ils forment la flèche du temps, c’est-à-dire le devenir de chaque chose. Ils ont été crées depuis le commencement. Parce qu’ils sont vivants, intelligents et dans un appartement qui n’est pas le nôtre, nous ne pouvons que difficilement en prendre conscience sauf si nous avons reçu un don. Tout ce que nous voyons de la Terre, ce sont des séquences d’actions qui continuent sans cesse. Quand nous sommes pris dans un de ces clichés, que nous avons accepté par notre libre arbitre, nous ne pouvons que suivre le déroulement du cliché qui s’impose à nous. Ce cliché étant vivant, nous pouvons interagir avec lui par notre libre arbitre, et ceux qui seront très avancés spirituellement pourront, plus tard, lui commander.
Nous sommes donc très loin des modèles de géométries non-commutatives proposés par Alain Connes.
Beaucoup plus modestement, j’avais tenté dans ma thèse de proposer un modèle très mathématique pour modéliser le cours du temps et la flèche du temps. Là encore, il faut non seulement de la non-commutativité mais aussi de la non-associativité[1].
Je t’alerte donc encore une fois! Attention à ne pas mettre ta foi dans la science. Les biais de la science sont nombreux : le profit, l’orgueil, ou bien la sincérité couplée à une mauvaise interprétation des expériences; l’histoire des sciences regorge d’exemples!
La science a aussi sa propre inquisition. On se rappelle l’inquisition catholique condamnant Galilée dont on connaît la célèbre phrase : “Et pourtant elle tourne!” mais on oublie que l’inquisition scientifique a commis des condamnations analogues.
Par exemple avec Boltzmann (1844-1906) qui faisait l’hypothèse de l’atome à une époque où la grande majorité des physiciens n’y croyaient pas et considéraient l’hypothèse de l’atome comme ésotérique…
Selon Boltzmann, l’hypothèse de l’atome expliquait l’irréversibilité dans le temps de la plupart des états des phénomènes physiques à partir d’équations, comme celles de Newton qui, elles, sont réversibles. En effet, changer t en -t dans les équations de Newton revient à inverser les vitesses des objets et donc à pouvoir remonter la flèche du temps (et non le cours du temps). On pouvait, du moins sur le papier, faire revenir un système physique à son état initial.
Comme on n’avait jamais vu cela pour des systèmes non triviaux, un débat à l’époque faisait rage sur la question de l’irréversibilité des états d’un système. Boltzmann avait répondu qu’on pouvait comprendre cette irréversibilité grâce à des équations réversibles si on admettait l’atome, car le nombre de degré de liberté du système devenait par conséquent très grand.
Il s’est suicidé en 1906, année où Jean Perrin (1870-1942) mit en évidence l’atome à la suite des travaux d’Einstein sur le mouvement brownien datant de 1905.
Il est intéressant de noter qu’avant 1906, rare étaient ceux qui pensaient que l’atome existait! 1906, c’est à peine plus d’un siècle! Aujourd’hui, va dire aux physiciens que l’atome n’existe pas…
Mais l’inquisition scientifique est toujours bien ancrée!
Lors de la datation au carbone 14 d’un fragment du Saint Suaire de Turin, trois grands laboratoires ainsi que d’éminents scientifiques ont tous affirmé que le Saint Suaire datait de 1260 - 1390! sans se préoccuper de savoir si le bout de tissu prélevé avait été ou non corrompu. Et c’est ce qui s’est passé. Des analyses plus poussées ont montré qu’il y avait du coton dans les fragments prélevés alors que l’échantillon aurait dû être en lin uniquement.
Le coton avait été utilisé lors d’une réparation due peut-être à l’incendie de la chapelle de Chambery en 1532. Mais le mal était fait. Il a fallu batailler dur pour faire accepter à la communauté scientifique qu’elle s’était trompée sur la datation. Les principaux acteurs de cette bataille sont Marino et Benford mais aussi le chimiste Raymond Rogers qui, au début, n’y croyait pas du tout.
Mettre sa foi dans la science, c’est mettre sa foi dans des vérités du moment, mouvantes et parfois même dans le mensonge volontaire.
Le monde dans lequel nous vivons est une illusion. Non pas que ce que tu vois soit une illusion (encore que…), mais ce sont les idées préconçues auxquelles tu t’accroches et les façons d’interpréter ton quotidien et de construire des raisonnements dessus qui sont illusions. Nous avons l’illusion de comprendre, de savoir, de détenir la vérité et pendant ce temps nous oublions ce que nous dit le Christ :
(Jean 20-29) : “Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru!”
Et voilà pourquoi nous nous réincarnons, pourquoi nous revenons fatalement… parce que nous n’avons pas cru!
[1] An algebraic framework of weighted directed graphs, publié dans Int. J. Math. Math. Sci, 58(2003), 3657-3678.
L-Algebras, Triplicial-Algebras, within an Equivalence of Categories Motivated by Graphs; publié dans Communications in Algebra, Volume 39, 2011 - Issue 8.
(Vie et Paroles Page 44) : “J’ai été par toute la Terre pour pousser ceux qui ne marchaient pas.”
Depuis la chute originelle, la femme et l’homme, par leur choix, avaient voulu entrer dans la dualité. Dieu les avait pris au mot. Il nous avait confié le Bien et le Mal et il nous revenait de faire triompher le Bien. Afin d’apprendre par l’expérience, la femme et l’homme allaient traverser d’innombrables épreuves.
(Vie et Paroles Page 194) : "N’insultons jamais l’avenir en voulant le questionner, car ce serait insulter Dieu. Si nous étions assez forts pour pouvoir voir d’avance les épreuves que nous devons avoir, nous connaîtrions l’avenir, mais Dieu a mis un voile devant les yeux en nous créant et Il nous dit : “Marche, travaille, gagne ta vie à la sueur de ton front; reçois des affronts; aie de grands ennuis; fais le mal par ton ignorance pour tout connaître et pour en supporter les conséquences et, lorsque ton âme sera purifiée après avoir traversé d’innombrables embûches, tu reviendras auprès de moi.”
Il est aussi inutile de savoir pourquoi un malade a telle ou telle maladie :
(Vie et Paroles Page 293) : “… Il est inutile de chercher à savoir pourquoi un malade a telle ou telle maladie; l’essentiel, c’est de marcher en aimant son semblable, c’est tout ce que Dieu demande.” (16/11/1893)
“Après avoir traversé d’innombrables embûches, tu reviendras auprès de moi,” disait le Maître mais pour revenir, il y a des conditions :
(Vie et Paroles Page 344) : “Tu arriveras dans le Ciel lorsque la charité ne te coûtera pas, lorsque tu donneras ta force sans t’en apercevoir. Mais commençons par nous tenir sur nos jambes avant de vouloir marcher.”
Acquérir la charité, l’amour du prochain, c’est vouloir devenir meilleur. Mais on ne devient pas meilleur sans lutte car il nous faut vivre beaucoup d’expériences et d’expériences miroirs pour subir ce qu’on a fait subir aux autres afin de se changer.
(Vie et Paroles Page 316) : “Tous vous cherchez à avoir la confiance, la foi. Ce n’est pas cela qu’il faut chercher. Vous avez beau demander, si vous n’avez en votre coeur la charité, vous ne la trouverez point. Il vous faut semer la graine qui est la charité et vous récolterez la foi. La charité ne consiste pas à se dépouiller de tout ce qu’on a, elle consiste en toutes choses à ne pas faire à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’il vous fût fait. Dans tous vos actes demandez-vous si vous voudriez que l’on fît ainsi pour vous.” (28/12/1894)
(Vie et Paroles Page 305) : “Nous ne sommes ici que pour lutter; sans les luttes et les souffrances nous ne pouvons avancer. Il faut faire des efforts pour tout supporter avec patience et résignation; en agissant ainsi, le Maître viendra à notre secours. Il faut défoncer un champ stérile, y construire un temple en trois jours.” (12/02/1895)
Et pour construire ce temple en trois jours… :
(Vie et Paroles Page 342) : “Le plus simple est de cultiver le champ de la charité : ne pas dire du mal d’autrui, savoir qu’on est ici par la volonté de Dieu, voilà le nécessaire; la foi augmente et dans le champ poussent toutes les choses utiles à notre avancement.”
(Vie et Paroles Page 229) : “Il faut marcher sans regarder en arrière, agir même lorsqu’on est persuadé qu’on échouera ou qu’on fait quelque chose d’inutile.” (12/09/1893)
(Vie et Paroles Page 304) : “Ne pas s’écouter, ne pas se laisser aller, marcher même quand on a mal.”
Devant les difficultés à devenir meilleur, il peut-être judicieux de prier. Attention toutefois, l’Eglise Catholique a modifié la prière du Pater Noster. Maître Philippe de Lyon rappelle que :
(Vie et Paroles Page 279) : "…le véritable soldat qui veut marcher de l’avant ne dit pas : “Ne nous induisez pas en tentation”.
Ces paroles en effet n’ont jamais été prononcées, mais celles-ci : “Ne nous laissez pas succomber à la tentation. Dieu ne peut être l’auteur de nos tentations, mais Il permet que Satan nous tente, afin que nous reconnaissions que nous ne sommes rien sans Lui. La tentation à laquelle on résiste est notre meilleur moyen de travail.”
Le jour où tu sauras qui est vraiment Maître Philippe de Lyon, tout deviendra clair…
D’ailleurs à propos de l’Eglise Catholique, le Ciel réaffirme qu’il ne faut pas se retirer du monde.
(Vie et Paroles Page 261) : “Il ne faut pas vivre à l’écart, se retirer du monde pour ne pas pécher. Si tu avais un champ, est-ce que tu le recouvrirais de sable et de cendre afin que rien n’y pousse et que tu n’aies pas la peine d’arracher les mauvaises herbes? Non; le Ciel le défend; ce qu’Il veut au contraire, c’est qu’on mette des sandales à ses pieds, qu’on prenne un bâton en main si l’on est faible ou une épée si l’on est fort, et qu’on marche de l’avant. Mais qu’on prenne plutôt une épée! Ah! voyez-vous, en disant cela, je me sens vibrer tout entier.”
(Les Réponses Page 104) : “Il faut pardonner à ceux qui nous font du mal; ceux qui souffrent vont de l’avant et le Ciel donne à ceux qui vont de l’avant. C’est le soldat qui affrontera le danger qui sera récompensé. Ceux qui sont au couvent n’iront pas au Ciel sans avoir payé. Qu’ont-ils fait pour le Ciel? Rien. Faut-il leur jeter la pierre? Non. Nous devons supporter les adversités pour eux.”
Cette phrase me semble tout à fait logique. La femme est une porte! Une porte, un marchepied vers le Ciel! Sans femme, tu ne peux pas t’incarner. La purification de la future maman engendrera une purification sur ses futurs enfants. C’est ce que le Christ a révélé à Anne Catherine Emmerich et qu’on peut lire dans le livre Les Visions. Vois comme le féminin est primordial pour sortir des ténèbres, pour marcher vers Dieu le Père. Or les femmes dans les couvents ne peuvent avoir d’enfants… De plus, les femmes laïques peuvent difficilement s’identifier à ces femmes retirées du monde, alors que si elles étaient dans la vie active, elles seraient sources d’exemples pour les autres. Il y a sûrement d’autres explications plus profondes qui justifient ce que dit le Maître. Je te livre ici quelques remarques. Comme tu l’as vu à travers l’histoire, cela n’est pas un frein à l’amour que Dieu leur porte.
(Vie et Paroles Page 222) : “Il faut toujours marcher. Quand nous arrivons de l’autre côté, nous pouvons rester plus ou moins longtemps, vivre avec les nôtres et suivant notre idéal. Mais le mieux est de serrer la main aux amis, puis de repartir, en leur disant même de revenir avec nous.
Une fois que vous aurez fait la route, vous n’aurez plus à repasser où vous avez déjà passé, mais il se pourrait que vous demandiez à revenir pour aider les autres.” (03/03/1902)
D’où la réincarnation… Si tu réfléchis bien, revenir c’est l’attitude la plus chrétienne… Rappelle-toi ce que disait le Maître :
(Vie et Paroles Page 321) : “Nous ne pouvons être heureux tant qu’un de nos frères est malheureux.”
Et pour aider les autres, il n’y a qu’un phare… la Croix!
(Vie et Paroles Page 106) : “La Croix est un symbole. Elle existe depuis le commencement du temps.
La Croix est là pour dire : “Tu auras des ennuis, marche!”
La Croix est vivante.
La science est au pied de la Croix.
La consolation est au pied de la Croix.” (05/03/1902)
Juste une remarque; tu sais maintenant que le Christ a accompli en même temps et dans tous les mondes ce qu’Il a fait il y a 2000 ans. La Croix existant depuis le commencement du temps, peut-on conjecturer qu’Il est mort aussi sur une croix quel que soit le monde où Il est passé? Le jour où nous rencontrerons une autre civilisation, il serait intéressant de voir si, chez eux aussi, ils ont dans leur passé un être appelé Sauveur qui est mort sur une croix…
(Vie et Paroles Page 342) : “Comme nous sommes soldats d’un maître juste et bon, nous n’avons pas besoin de nous inquiéter, ni même d’espérer. Il suffit de marcher droit devant nous.”
(Vie et Paroles Page 168) : “Les animaux sont rangés par classes et dans chaque classe par familles. Et si l’une de ces classes d’animaux ne voulait pas avancer, une autre la pousserait. Il en est de même pour toutes les classes, même pour nous. Si une famille voulait s’encroûter, une autre la pousserait, car il faut avancer.” (05/11/1894)
A propos de notre espèce et de nos progénitures, le Maître nous dit ceci:
(Vie et Paroles Page 235) : “Si vous avez des enfants qui ont un mauvais caractère, ne les frapper pas pour les corriger, car les coups aigrissent le caractère. Après leur avoir expliqué où les conduira leur conduite et leur avoir montré les dangers de la voie où ils s’engagent, dites-leur : “Marche!” Et alors commencez par vous améliorer vous-même, car, en vous améliorant, vous améliorez ceux qui sont autour. Un jour, ils vous rendront ce que vous aurez fait pour eux.” (05/07/1903)
Le dernier propos montre vraiment que toutes les espèces avancent. N’oublie pas que ce qui te paraît inerte ne l’est qu’en apparence…
(Vie et Paroles Pages 165-166) : “Les espèces sont immuables; avec du fer on ne saurait faire de l’argent ou de l’or ou, du moins, si l’on faisait parcourir à la molécule de fer la série des évolutions à travers le végétal et l’animal jusqu’à l’amener à l’état le plus haut que le fer puisse avoir (fer du sang humain), si même on arrivait à lui faire parcourir artificiellement la série de ses évolutions jusqu’à devenir molécule d’argent, cette transmutation ne pourrait durer, ne serait pas stable. Le corps retournerait à son état primitif de fer, et même on l’aurait retardé dans sa marche réelle en forçant les lois de la nature et l’ordre des temps. L’espèce ne peut se perfectionner que dans sa propre espèce.”
(Vie et Paroles Page 304) : “Ce qui nous empêche de marcher, c’est l’orgueil, l’égoïsme, le doute. Nous n’avons pour le moment qu’à faire des efforts pour aimer notre prochain comme nous-mêmes. Si nous pouvions y arriver, nous avancerions à pas de géant.”
N’oublie pas que la Terre est l’appartement de l’orgueil…
(Vie et Paroles Page 41) : “Personne, je vous assure, ne vous aime plus que moi.”
Terminons sur ce que Maître Philippe de Lyon a confié à quelques-uns de ses proches :
(Les Réponses Page 21): “Les êtres qui m’auront connu et qui n’en feront rien iront se suicider à un moment donné.”
(Les Réponses Page 21): “Je te défends de dire qui je suis.”
Surtout ne prie en aucun cas le Maître, il l’a dit lui-même à Sédir :
(Les Réponses Page 28) : “Non ne t’adresse pas à moi dans tes demandes adresse-toi directement au Ciel, j’entendrai mieux.”
(Vie et Paroles Pages 41-42) : “Cela ne me fait rien que vous m’en vouliez; vous pouvez ne pas m’aimer du tout, je vous aime pour deux. Ce que je vous demande seulement, c’est d’aimer votre prochain comme vous-mêmes.” (10/06/1894)
Quand tu sauras qui est vraiment le Maître, tout deviendra clair…
Il y a un peu plus d’un siècle, l’impensable, l’inimaginable, l’inconcevable se produisit dans la plus grande humilité à Lyon en France. Les femmes et les hommes de l’époque qui suivaient Maître Philippe de Lyon pressentaient qu’il y avait quelque chose hors du commun chez cet être. Mais peu savaient vraiment. Certains avaient noté l’enseignement dispensé à Lyon et ce qu’ils avaient vu et ressenti. Par la suite, beaucoup de ces notes furent rassemblées par Alfred Haehl dans le livre Vie et Paroles, puis plus tard par d’autres notamment Philippe Collin dans le livre Les Réponses de Maître Philippe. Cela sauva de l’oubli ce que le Maître nous avait légué et les générations futures, c’est-à-dire nous puisque pour la plupart nous revenons…, peuvent aujourd’hui avoir accès à ces enseignements et les diffuser au plus grand nombre.
À travers ce témoignage et les articles mis sur internet, de tout mon coeur j’ai souhaité te faire accéder à ce que le Ciel m’avait donné:
(Vie et Paroles Page 319) : “Ne dites pas que vous aimez Dieu, ce n’est pas vrai. Dieu est devant vous, parmi vous, et vous ne le voyez pas; il est même dans votre coeur, puisqu’il y a en vous une étincelle divine. Comment voulez-vous aimer Dieu que vous ne voyez pas puisque votre prochain que vous connaissez, vous ne l’aimez pas? Ne dites pas : “O mon Dieu, je vous aime par-dessus toutes choses et mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous”. Ce n’est pas vrai. Quand vous aimerez votre prochain, vous aimerez Dieu.” (01/05/1901)
Oui, il a bien dit, “Dieu est devant vous, parmi vous, et vous ne le voyez pas.”
(Vie et Paroles Page 251) : “Vous avez lu dans l’Ecriture ces paroles : “Que celui qui m’aime quitte son père, sa mère, ses soeurs et le mari sa femme pour me suivre.” Avez-vous compris ce que cela voulait dire? Non pas de se réfugier dans des couvents pour y passer sa vie (ce n’est pas que je veuille dire du mal des couvents, ils existent, il faut les respecter), mais par exemple :
Un père meurt et laisse son patrimoine à partager entre deux frères; vite chacun en voudra la moitié. Eh bien! s’il plaît à l’un d’avoir plus que sa part, il faut que l’autre le lui donne, et encore davantage, jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien. Bien sûr, sa famille le traitera d’insensé, plus tard ses enfants le maudiront de les avoir dépouillés; cela ne fait rien, c’est ainsi qu’il peut me suivre en quittant les siens, et, comme tout se retrouve, les biens donnés seront rendus aux enfants de celui qui en aura disposé.” (07/11/1893)
Pour quitter cette illusion dans laquelle nous sommes tous, pour Le suivre, il faudra tout quitter… notre culture, nos croyances, ce que nous sommes ou plutôt ce que nous croyons être!
“Nous sommes les pêcheurs venus pour pêcher ceux qui voudraient s’échapper,” disait-Il en 1894 en parlant de Jean et de Lui-même[1].
“… Croyez-le, je suis venu apporter la lumière dans la confusion…”[2]
“Personne, je vous assure, ne vous aime plus que moi.”[3]
Maintenant que tu as lu, regarde-Le dans les yeux! Pour toi, qui est Maître Philippe de Lyon?
Et que feras-tu?
En Christ,
L.P.
“Je te défends de dire qui je suis.”[4]
[1] Vie et Enseignement de Jean Chapas, au dos du livre.
[2] Vie et Paroles Page 34.
[3] Vie et Paroles Page 41.
[4] Les Réponses Page 21.
I) A propos du Saint Suaire
C’était peu après avoir lu Les Visions d’Anne Catherine Emmerich…
Maître Philippe de Lyon avait dit sur elle (Vie et Paroles Page 104) :
“Catherine Emmerich : qu’elle est riche ! Les récits qu’elle fait de la Passion sont absolument véridiques. Elle n’a pas vu la vie du Christ même, mais bien le chemin du Sauveur, la succession des clichés décidée par le Père dès le commencement. Ce chemin existe et constitue autour de la Terre une protection qui pourrait empêcher les armées infernales de s’emparer de la Terre si elles le voulaient.” (09/12/1895)
J’avais décidé de photocopier la page du livre des Visions où le visage du Saint Suaire de Turin était représenté et de le mettre à l’endroit où je priais.
Pour moi, c’était bien le visage du Christ et je ne fus au courant que bien plus tard des diverses méthodes scientifiques pour démontrer pour les uns ou infirmer pour les autres la véracité de la Sainte Relique.
C’était donc peu de temps après la fin de la lecture des visions d’Anne Catherine Emmerich. Au petit matin alors que je dormais d’un sommeil très peu profond le visage du Saint Suaire m’est apparu très distinctement, en noir et blanc comme sur la photo. Ce n’est pas une apparition habituelle comme lorsque tu vois quelqu’un dans un rêve. Ce fait m’a beaucoup impressionné.
Bien des jours plus tard, je repensais à ce visage que j’avais vu à moitié réveillé. On me suggéra alors de rentrer en contact avec la photocopie. Si tu as lu mon témoignage, tu te souviens peut-être que Maître Philippe de Lyon avait “changé” mes mains. Je me suis aperçu par la suite que je pouvais, en posant mes mains sur un nom ou sur une photo de quelqu’un par exemple, obtenir des informations très personnelles sur cette personne.
J’utilisais ces informations uniquement lors de mes séances de soin en demandant la permission aux gens de rentrer en contact avec eux en posant mes mains sur leur prénom et nom que j’avais écrits sur une feuille de papier, suivis du signe de la croix en dessous. Cela me permettait de les guider et de me guider dans mes soins.
Mais je n’avais jamais pensé utiliser ce procédé pour rentrer en contact avec l’Homme du Suaire avant qu’on me l’ait proposé. Je pris alors la photocopie, mis ma main délicatement dessus comme pour rentrer en contact. C’est alors que je fus traversé par deux grosses poutres en bois, une le long et au milieu de mon abdomen jusqu’à la base du cou et l’autre, perpendiculaire à la première, passant par le coeur et les deux épaules. C’était distinctement une croix… une croix de bois en moi. Combien de temps cela dura-t-il? Je ne peux le dire. Je fus très impressionné.
Peu après, je fis la même chose avec la photo de Maître Philippe de Lyon. A ce contact, je sentis mon coeur se gonfler très fortement d’amour, il y avait tellement d’amour qu’il en débordait de partout.
Au cours de l’année 2014, je reçus une publicité de tous les voyages spirituels proposés par l’agence de voyage avec laquelle j’étais parti à Jérusalem. Parmi ces voyages, une visite à Turin était organisée pour l’ostension du Saint Suaire à partir d’avril 2015. Je m’y sens fortement attiré. Les dates proposées sont juste avant la rentrée des vacances de Pâques, le week-end du 25 - 26 avril. Je souris; le 25 avril, c’est l’anniversaire de Maître Philippe de Lyon!
Je pars avec ce groupe de voyage pour Turin et le samedi 25 avril je découvre le Saint Suaire en vrai. C’est très impressionnant. Un seul regret, le face-à-face ne dure que très peu de temps mais beaucoup de visiteurs sont attendus et cela se comprend.
Le dimanche 26 avril 2015, le groupe part en bus vers la Sacra di san Michele pas très loin de Turin. On découvre le lieu et l’abbaye pendant un long moment puis on redescend pour rentrer dans une chapelle. Elle est sur la gauche avant de monter les escaliers pour retourner dans le coeur même de l’abbaye dédiée à l’Archange Saint Michel. Le prêtre qui nous accompagne l’avait réservée pour célébrer une courte messe. En rentrant, je me place spontanément sur le dernier banc de gauche pour ne pas gêner car dans ce petit groupe il y a des gens très pointilleux sur la messe et la façon dont elle doit se dérouler. Comme tu as pu le lire dans mon témoignage, je n’allais pas ou peu à la messe avant mes 33 ans et encore aujourd’hui, malgré beaucoup de tentatives, j’ai dû mal à y retourner. Je préfère prier face à notre Père et notre Maman. Ne connaissant donc pas ou peu les rites actuels, je préférais rester en retrait pour éviter les maladresses.
Avant de commencer la messe, le prêtre place une très grande reproduction du visage du Suaire sur la droite de l’autel; elle s’appuie sur une croix. Je me retrouve donc face à la reproduction. De mémoire, des gens sont arrivés en retard, ont voulu se placer à côté de moi mais n’ont pas pu faute de place. Je leur ai proposé de me déplacer afin qu’ils restent ensemble. Je me retrouve alors sur la troisième rangée de devant! La Messe commence puis vient l’Eucharistie. Le prêtre me donne le Corps du Christ. Je remercie en regardant le visage du Suaire, reviens à ma place, debout, et mon regard se pose de nouveau sur le visage du Saint Suaire, sur Ses paupières fermées, pendant que je sens le Corps du Christ vibrer fortement en moi.
Soudain, les yeux fermés de la photographie s’ouvrent, le visage prend vie. Il me regarde. Le regard est aussi en noir et blanc, calme et très présent. Je le fixe, face à face, yeux dans les yeux; je suis heureux, je me retiens de pleurer. Je récite en continu des prières dans ma tête. C’est une technique que j’ai trouvée pour qu’il n’y ait pas de voix malsaines venant de qui tu sais polluer ce moment unique que je suis en train de vivre. Le face à face a duré longtemps. Je ne L’ai pas quitté des yeux. Puis je comprends que la messe se termine. Je vois en effet le prêtre, du coin de mon oeil droit, marcher vers la photographie du Saint Suaire pour la ranger et en même temps les yeux de l’Homme du Suaire se referment sans précipitation, comme au ralenti. Lorsque Ses paupières se sont fermées, cela m’a donné l’impression de deux lourds rideaux en pierre touchant délicatement le sol.
J’étais très fortement troublé. Je remerciais très sincèrement et fis beaucoup d’efforts pour ne pas pleurer.
II) Deux Grands Mystères sur le Saint Suaire
II-1) Le Mystère du Nombre 3 sur le Saint Suaire.
Maître Philippe de Lyon insiste (Vie et Paroles Pages 139 puis 102-103):
“Le Christ avait en lui les nombres 7 - 3 - 72 et 33.”
“Le Christ avait le nombre 3 : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il est né le troisième jour de la semaine. Il fut mis trois jours en prison. Il fut battu trois heures par les soldats qui l’insultaient. Il a vécu trois dizaines et trois unités . Il fut crucifié à midi et resta trois heures sur la croix avant de rendre le dernier soupir. Trois heures après ses amis l’enlevèrent. Il resta trois jours dans le tombeau. Il a était cloué avec trois clous sans avoir été lié auparavant; l’opération a été faite à terre. Dans son ascension devant les apôtres et devant d’autres personnes, Il mis trois heures pour arriver au Ciel, mais Il disparut avant aux yeux de ses amis. ce n’est pas le côté droit du Christ qui a été percé, mais le côté gauche ; le coeur a été traversé trois minutes juste après son dernier soupir.” (Août 1902)
Visage de l’Homme du Suaire.
Je me suis permis de mettre en évidence le chiffre trois qui émerge distinctement en forme de goutte de sang au milieu du front. Je te rappelle que Dieu peut tout…
A propos voici encore une erreur de logique faite par tous! Le Christ est venu une fois il y a 2000 ans puis doit revenir à la fin des temps. Cela fera deux apparitions officielles. Ce qui est impossible! Comme Il a le chiffre 3 en Lui, mathématiquement, Il doit se montrer officiellement une nouvelle fois avant la fin des temps. Evidemment, ce sera comme il y a 2000 ans, il faudra avoir confiance en Lui pour pouvoir Le reconnaître!
II-2) Le Mystère de la Blessure du Côté
Le deuxième mystère est la blessure du côté. A droite dit la Tradition, mais la plupart des stigmatisés ont reçu la blessure à gauche! De plus Maître Philippe de Lyon, si la personne transcrivant ses dires ne s’est pas trompée, affirme que c’est à gauche!
Or si quelqu’un sait où cette blessure a été reçue, c’est bien Maître Philippe de Lyon. (Le jour où tu sauras vraiment qui est le Maître, tout deviendra clair…)
Ceci pose donc problème… car la Tradition affirme que la blessure de l’Homme du Saint Suaire est à droite. Or d’après ce que tu viens de lire, du moins si tu me crois, le Saint Suaire est vrai. D’où vient donc l’erreur de logique?
En supposant que la personne transcrivant les dires de Maître Philippe de Lyon ne se soit pas trompée, ce que je pense, comment expliquer la blessure à gauche?
Je te rappelle que la plupart des stigmatisés du côté le sont sur leur côté gauche, comme Padre Pio ou Marthe Robin ou Therese Neuman bien que certains célèbres le soient du côté droit comme Saint François d’Assise. Voilà un autre mystère à éclaircir!
Il y a peut-être une erreur de logique que nous avons tous faite : c’est de supposer que l’image tridimensionnelle, laissée sur le drap de lin, ait été faite de l’intérieur par vaporographie ou par tout autre procédé physique qui consisterait à supposer que le Suaire n’a fait qu’absorber les vapeurs, l’eau, le sang et différentes émanations du corps venant de l’intérieur! Voici une représentation graphique tirée d’internet, je n’ai fait qu’ajouter les flèches jaunes pour une meilleur compréhension.
Image tridimensionnelle du Saint Suaire supposée faite de l’intérieur par vaporographie par exemple.
La Tradition nous dit que le Christ est enveloppé dans des linges avec des aromates d’après l’Evangile selon Saint Jean 19-40:
“Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.”
Tu noteras le pluriel : de lingeS et non d’un linge. Jésus est donc enveloppé de plusieurs linges!
De plus on a relevé des traces d’une pièce de monnaie. Les pièces servaient à fermer les yeux des défunts comme le voulait la coutume de l’époque. Donc si l’image tridimensionnelle du Suaire a été faite de l’intérieur, en un temps très bref pendant que le corps de Jésus reposait, comment se fait-il qu’on voit Ses paupières fermées et non deux disques pleins censés représenter les pièces de monnaie dont les traces ont bien été retrouvées sur le Suaire après des analyses poussées?
De plus, Anne Catherine Emmerich affirme dans Les Visions Livre 3 au chapitre « Embaumement du corps de Jésus » (pages 305 à 308) que le corps de Jésus a été lavé, notamment par Sa Maman. Page 307 :
“Ils le lavèrent ainsi jusqu’au moment où les éponges ne rendirent plus qu’une eau claire et limpide.”
Le corps fut alors entouré plusieurs fois de lingeS avec différents aromates. Ce qui était nécessaire, car le sabbat commençant, ils devaient préserver le corps le plus possible pour finir les préparatifs le dimanche. Page 308, Anne Catherine Emmerich continue:
“Marie enveloppa toute la tête et les épaules avec le linge fin, et Madeleine répandit un flacon de baume dans la plaie du côté…
Les hommes entourèrent tout le reste du corps avec des herbes odoriférantes…
…enveloppèrent le corps jusqu’à la poitrine dans un grand linge blanc, comme on emmaillote un enfant. Enfin ils placèrent le corps sur un grand drap de six aunes que Joseph d’Arimathie avait acheté et l’en enveloppèrent encore.”
Six aunes… cela fait sept mètres de long. Le Suaire fait un peu plus de quatre mètres. De toute évidence, Anne Catherine Emmerich voit un grand drap qui réalise la dernière enveloppe; c’est le Suaire qui nous a été transmis.
Il semble difficile d’expliquer qu’au travers toutes ces couches de linges le procédé de vaporographie avancé par les experts, ou un quelconque procédé analogue, ait pu laisser des traces aussi précises, tridimensionnelles et indélébiles sur un tissu de lin en un temps aussi rapide, après avoir été lavé! Il faut donc voir les choses autrement et élargir nos esprits.
Je recopie ici différentes informations glanées sur le web concernant les découvertes des experts dans le domaine.
D’où la deuxième question : Le linge constituant le Suaire a fait office de pellicule photographique à l’évidence… mais d’où sont venus la lumière et le roussissement pour “pyrograver” le linge si on suppose que l’image tridimensionnelle s’est faite de l’intérieur alors que le corps du Christ reposait?
Anne Catherine Emmerich nous apporte un détail important dans le chapitre intitulé « Fragments sur la descente aux enfers», Livre 3 Les Visions page 320:
“Lorsque Jésus rendit sa très sainte âme en poussant un grand cri, je la vis, semblable à une forme lumineuse, pénétrer dans la terre au pied de la croix; plusieurs anges, parmi lesquels était Gabriel, l’accompagnaient.”
Ceci prouve que le corps de Lumière du Christ s’est retiré du corps de chair pour continuer sa mission. Ainsi AUCUNE lumière, depuis la descente du corps de la croix, n’a pu “pyrograver” le linge du Suaire en laissant une image tridimensionnelle avant dimanche puisqu’il faut attendre dimanche pour la résurrection.
Le dimanche, la résurrection eut lieu mais le corps de Lumière du Christ est venu de l’extérieur et non de l’intérieur reprendre possession du corps de chair reposant dans la tombe. Citons un extrait d’une vision d’Anne Catherine Emmerich (Les Visions, Livre 3 page 332, chapitre : « La Résurrection du Seigneur ») :
“Je vis l’âme de Jésus, comme une gloire resplendissante, entre deux anges en habit de guerre, et au milieu d’un grand nombre de figures lumineuses, pénétrer à travers le rocher du sépulcre, puis descendre auprès du corps sacré et se confondre avec lui. Je vis alors les membres se remuer sous leur enveloppe…”
Maria Valtorta complète la description de la résurrection :
"Dans le ciel qui maintenant, à l’orient, a une étendue toute rosée qui s’agrandit de plus en plus dans le ciel serein, où par ailleurs il n’y a pas encore de rayon de soleil, se présente, venant de profondeurs inconnues, un météore resplendissant qui descend, boulet de feu d’une splendeur insoutenable, suivi d’un sillage rutilant qui peut-être n’est que le souvenir de sa splendeur sur notre rétine. Il descend à toute vitesse vers la Terre, en répandant une lumière si intense, si fantasmagorique, si effrayante dans sa beauté, que la lumière rosée de l’aurore disparaît éclipsée par cette blancheur incandescente.
Les gardes lèvent la tête, étonnés, parce qu’aussi avec la lumière arrive un grondement puissant, harmonieux, solennel, qui remplit de lui-même toute la Création. Il vient de profondeurs paradisiaques. C’est l’alléluia, la gloire angélique qui suit l’Esprit du Christ revenant dans sa Chair glorieuse.
Le météore s’abat contre l’inutile fermeture du Tombeau, l’arrache, la jette par terre, foudroie de terreur et de bruit les gardes mis comme geôliers du Maître de l’Univers en produisant, avec son retour sur la Terre, un nouveau tremblement de terre comme il l’avait produit en fuyant la Terre cet Esprit du Seigneur. Il entre dans le sombre Tombeau qu’éclaire sa lumière indescriptible, et pendant qu’il reste suspendu dans l’air immobile, l’Esprit se réinfuse dans le Corps sans mouvement sous les bandes funèbres.
Tout cela non dans une minute, mais dans une fraction de minute, tant l’apparition, la descente, la pénétration et la disparition de la Lumière de Dieu ont été rapides…"
Ainsi, c’est en passant la barrière du Suaire que le corps de Lumière, “en restant suspendu dans l’air”, a marqué le drap de lin. Son corps de Lumière a pyrogravé le tissu de lin nous léguant par là une image tridimensionnelle car c’était Sa Volonté de rentrer ainsi dans Son corps de chair. L’Esprit, le corps de Lumière, s’est réinfusé par l’extérieur dans le corps de chair expliquant ainsi le roussissement et donc l’image indélébile.
Image Tridimensionnelle du Saint Suaire faite de l’extérieur lors de la rentrée du Corps de Lumière dans le corps de matière.
Si on voit le corps de chair comme un vêtement à plat, un grand blouson, comment le corps de Lumière peut-il rentrer dedans? Supposons que le corps de Lumière soit face au corps de chair pour fusionner. Pour comprendre, c’est comme si tu te regardais dans une glace; gauche et droite sont donc inversées. La partie gauche du corps de Lumière va rentrer dans la partie droite du corps de chair et la partie droite du corps de Lumière va rentrer dans la partie gauche du corps de chair. Cela ne semble pas naturel.
Alors que si le corps de Lumière est dos au corps de chair et qu’il se laisse “tomber sur le dos” comme semblerait le décrire Maria Valtorta, alors la partie gauche du corps de Lumière va rentrer dans la partie gauche du corps de chair et la partie droite du corps de Lumière va rentrer dans la partie droite du corps de chair. Cela semble plus naturel.
C’est comme si on enfilait un grand blouson, on doit se mettre dos au blouson pour que le bras droit rentre dans la manche droite et le gauche dans la manche gauche.
Précisons que cette façon de rentrer dans un corps de chair ne doit pas être unique mais cela semble naturel de procéder ainsi si on a l’intention de laisser une trace de son corps entier sur un linge. Mais en rentrant de cette façon la plaie du Christ n’est plus à droite comme l’affirme la Tradition mais à gauche!
Il y a encore une autre observation qui pencherait en faveur de la plaie à gauche; c’est la position des mains! Il est très courant dans les rites funéraires de mettre la main droite sur la main gauche, par exemple sur la poitrine chez les orthodoxes. Ce qui semblerait logique car en général nous sommes droitiers. On a d’abord le réflexe de prendre avec la main droite. Or le bras de la personne décédée face à notre main droite est le bras gauche. On positionne alors naturellement le bras gauche puis par dessus le bras droit.
En conclusion ce serait bien le bras droit du Christ qui est au-dessus et donc la lance aurait percé Son côté gauche!
Le Saint Suaire. Le plus naturel aurait été d’avoir mis la main droite sur la main gauche.
On verrait donc l’image du Suaire non pas comme une image de face, faite par vaporographie par exemple, et donc une image miroir de ce qu’a pu être l’Homme du Suaire mais comme une image de face faite par l’extérieur en traversant le Suaire! Ce qui expliquerait que la blessure du côté serait à gauche et non à droite! Et que la plupart des stigmatisés l’ait reçue à gauche et non à droite!
De plus, on gagnerait un autre cadeau “encore” plus précieux! Comme je l’ai déjà sous-entendu, ce n’est pas le visage du Christ venant de Son corps de matière mais le visage du Christ venant de Son corps de Lumière en train de fusionner à Son corps de matière que nous voyons quand nous contemplons le Suaire!
Pour comprendre, citons Anne Catherine Emmerich pages 305 - 306 Les Visions Livre 3 :
“Elle (Marie) enleva le sang qui remplissait les yeux, les narines et les oreilles; puis elle lava la bouche, la langue et les lèvres. Elle divisa le peu de cheveux qui lui restaient en trois parties.”
Le peu de cheveux nous dit la Sainte! Mais sur le Suaire les cheveux sont nombreux!
Or Jésus laissa bien une trace de Son visage dans Son corps de chair lors de la montée au Calvaire sur le voile de Sainte Véronique. Cette relique est appelée le Veronica. On rapporte que ce voile est encore conservé au Vatican mais que l’image de la Sainte Face s’était effacée au point de n’être plus guère visible. C’est le samedi 6 janvier 1849, jour de l’Epiphanie fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde que le miracle eut lieu.
Il est dit que les chanoines de la basilique Vaticane, ainsi qu’une foule de fidèles, présents lors de l’exposition, observèrent soudainement le fait que l’image estompée devenait de plus en plus nette. Un graveur tenta de rendre les traits de cette apparition pour sauvegarder le visage de l’oubli. Effectivement, on constate qu’il y a anormalement peu de cheveux sur le devant du front.
Reproduction du Veronica vénérée par Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de la Sainte Face. Visible de nouveau suite au miracle de l’Epiphanie du 6 janvier 1849.
Ce miracle eut lieu lors de l’Epiphanie du samedi 6 janvier 1849… je te rappelle que Maître Philippe de Lyon est née le 25 avril 1849… soit trois mois et trois semaines après…
On rapporte aussi que M. Léon Papin-Dupont (1797-1876), surnommé le saint homme de Tours, reçut une des reproductions de la Sainte Face et obtint plusieurs miracles en priant devant elle, comme l’avait annoncé quelques années auparavant une carmélite du nom de Soeur Marie de Saint-Pierre. Le Ciel nous dit par là qu’il faut compter sur cet indice pour reconstruire le puzzle.
Tu vois que les deux faces ont des caractéristiques différentes, ce qui peut se comprendre aisément car elles ont été faites à des moments très différents. Mais l’une semble avoir plus de cheveux que l’autre. Ce que j’avance pourrait être une explication possible et expliquerait la différence de physionomie.
Donnons encore des pistes pour expliquer la blessure sur le côté gauche du Christ. Ces pistes se complètent et ne sont pas mutuellement exclusives.
Tentative d’explication N°1:
Bien que je ne crois pas à cette hypothèse, il est possible que sur le cliché prévu au commencement la blessure devait être infligée à droite. Seulement, lorsqu’on reçoit un cliché, on ne l’exécute que plus ou moins bien et de plus on conserve son libre arbitre qui, certes, reste très relatif car on ne peut se soustraire aux clichés.
Ainsi, il est possible que dans les faits le coup de lance fut donné à gauche et non à droite comme cela était prévu. Les Romains dans l’armée étaient droitiers, il était donc plus naturel de donner un coup de lance à partir de la droite, quand on a la personne en face de soi, et donc de marquer l’autre sur sa gauche.
Ainsi quand le cliché prévu au commencement est rappelé et défile devant les yeux des saintes, elles notent que la blessure est à droite et non à gauche.
Tentative d’explication N°2:
Il est possible aussi qu’Anne Catherine Emmerich ou Maria Valtorta, très fatiguées quand elles recevaient leurs visions, aient pu confondre droite et gauche ou dire à celui qui écrivait “sur le côté à droite” qui se transforma en “côté droit” alors que c’était sur sa droite à elle, c’est-à-dire à gauche sur le corps du Christ. Maria Valtorta affirme aussi qu’elle a vu le coté droit… cependant lisons:
“Bien qu’ils s’appliquent à tenir les pieds immobiles à la cheville et aux dix doigts, contre le coin, le pied qui est dessous se déplace à cause de la vibration du clou, et ils doivent le déclouer presque parce qu’après être entré dans les parties molles, le clou, déjà épointé pour avoir traversé le pied droit, doit être amené un peu plus vers le milieu. Et ils frappent, frappent, frappent…”
Alors que dans le compte rendu d’Anne Catherine Emmerich, Les Visions, Livre 3, page 272 au chapitre « Jésus dépouillé de ses vêtements et attaché à la croix » on lit :
“Ensuite ils tirèrent la jambe gauche, et attachèrent le pied gauche sur le pied droit.”
Donc le pied gauche est d’abord traversé pour Anne Catherine Emmerich alors que pour Maria Valtorta c’est d’abord le pied droit…
Mon but n’est PAS de remettre en cause ni le témoignage de l’une ni de l’autre, qui d’ailleurs présentent beaucoup de différences puisqu’elles ont eu accès à des clichés différents.
Je souligne juste le fait qu’il ait pu y avoir confusion entre la droite de la Sainte durant sa vision et la droite de la scène où l’action se déroule.
Dans n’importe quelle activité sportive, lorsque le professeur est face à ses élèves et montre un mouvement, quel est le nombre de personnes qui arrivent à différencier droite et gauche dans l’action?
Quand le professeur de gymnastique ou de Tai Chi ou de Yoga par exemple, est face à ses élèves et lève le bras droit… qui lève vraiment le bras droit? Personne!
On a tous le réflexe de reproduire la situation miroir et donc de lever le bras gauche[1].
Ainsi, avec la fatigue accumulée, ces deux femmes étant très éprouvées physiquement et psychiquement, elles auraient pu confondre droite et gauche ou dire à droite pour signifier à leur droite c’est-à-dire sur la gauche quand on est dans l’action. Voici de nouveau un extrait des Visions de Maria Valtorta qui va dans ce sens :
“Login se met en face du crucifié, étudie bien le coup, et puis le donne. La large lance pénètre profondément de bas en haut, de droite à gauche.”
De bas en haut, tout le monde comprend. Mais de droite à gauche : Veut-elle dire de sa droite vers sa gauche? Et dans ce cas la plaie du côté est à gauche chez le Christ!
En France, on dit qu’on écrit de gauche à droite, cela veut dire de notre gauche vers notre droite! Il est plus que naturel de prendre sa droite et sa gauche pour référentiel!
De plus Maria Valtorta affirme que le soldat Longin se met EN FACE DU CRUCIFIÉ . Or dans l’armée romaine, on tient sa lance à droite. Si tu es un soldat aguerri, portant ta lance à droite, en face d’un être agonisant, peut-être déjà mort, avec l’intention de le tuer, il est naturel de penser que tu vas porter le coup de ton côté droit en visant le coeur de préférence pour être sûr de tuer celui en face. On rappelle que le coeur est plus situé sur le côté gauche de la personne qu’à sa droite. Ainsi tu vas percer le côté gauche de celui d’en face. Percer son flanc droit ne semble ABSOLUMENT PAS naturel.
Il a pu aussi y avoir des interrogations de leurs proches ou d’elles-mêmes car ces deux femmes connaissaient bien l’Histoire Sainte avant qu’elle ne leur fût révélée.
Peut-être ont-elles dit que la plaie du côté était à gauche et se sont rétractées soit devant les interrogations des uns et des autres, puisque cela allait à l’encontre de la Tradition, soit en se persuadant, qu’avec la fatigue dûe à l’extase et au nombre conséquent des visions qu’elles recevaient, elles avaient peut-être dû confondre. A l’époque cela remettait en question aussi le Saint Suaire; ce qui ne pouvait être puisqu’elles savaient qu’il était vrai!
Citons à nouveau Maria Valtorta :
“Elle voit une nouvelle fois la déchirure de la lance. Maintenant que le Sauveur est couché sur le dos sur la plaque de pierre, elle est ouverte et béante comme une bouche, permettant de mieux voir la cavité thoracique (la pointe de coeur se voit distinctement entre le sternum et l’arc costal gauche, et deux centimètres environ au-dessus se trouve l’incision faite par la pointe de la lance dans le péricarde et le carde, longue d’un bon centimètre et demi alors que l’ouverture externe du côté droit est d’au moins de sept centimètres).”
J’ai étudié ce passage avec mon ami Thomas en sixième année de médecine qui a fait beaucoup de dissections sur cadavres humains et notamment du médico-légal. La pointe du coeur se nomme apex du coeur. L’apex de notre coeur se trouve dans notre cinquième espace intercostal gauche.
Sur le Suaire, l’ouverture faite par la lance au côté a dû se faire dans le sixième ou le septième espace intercostal. Je pencherais pour le 7eme espace intercostal car le Christ avait le nombre 7 en Lui et pas le nombre 6.
Le mot externe en médecine a deux significations. Il est utilisé pour différencier les couches profondes des couches superficielles, la peau étant plus externe par rapport aux muscles par exemple mais aussi pour différencier ce qui est médian du latéral. Plus on va du sternum, qui est médian, vers les côtés qui sont latéraux, plus on va vers l’extérieur. Or, la grande ouverture du côté (sept centimètres nous dit Maria Valtorta) reçue au côté gauche du Christ est effectivement externe et à droite de l’apex du coeur du Christ quand elle Le regarde en face d’elle!
En aucun cas, la lance de Longin peut entrer par le côté droit du Christ pour ressortir sur Son côté gauche deux centimètres environ au-dessus de l’apex du coeur, nous dit Maria Valtorta, en portant le coup de face comme nous le précise la sainte, sachant que les soldats romains tiennent leur lance avec leur main droite.
Le Christ ne pouvait pas avoir les os brisés. Donc le coup doit être suffisamment précis mais pas trop fort non plus pour transpercer le corps sans léser les côtes. Là encore, le côté gauche du Christ est le plus probable.
De plus, la sainte voit par l’ouverture de sept centimètres l’apex du coeur, l’arc costal gauche puisqu’elle voit aussi le péricarde et le carde qui sont à l’intérieur du corps.
Elle est dans la tombe du Christ, selon l’Evangile il est plus de 18 heures, il fait donc sombre. Voir l’apex du coeur de l’intérieur par la fente de sept centimètres semble possible à condition que la lance ait transpercé le côté gauche du Christ, réduisant ainsi la distance entre la fente laissée par la lance et l’apex du coeur, le péricarde et le carde.
Il devrait maintenant être plus clair pour le lecteur que la lance de Longin fut portée de sa droite, alors qu’il est EN FACE du Christ, et a atteint le côté gauche du Christ. Jean précise qu’il voit du sang et de l’eau sortir après le retrait de la lance. Or le Christ était bien mort avant de recevoir le coup. Quand on est mort, le coeur ne bat plus, donc il ne peut sortir de sang en quantité quand la lance transperce le corps… sauf si elle transperce le coeur, selon toute probabilité le ventricule gauche. Il y a donc pneumothorax aussi. Le sang du ventricule ainsi que l’eau contenu dans la plèvre mais aussi le liquide péricardique semblable à de l’eau peuvent sortir en même temps, ce qui explique que Jean ait vu du sang MAIS aussi de l’eau.
Tentative d’explication N°3 et Symbolique:
Les Ecritures ne précisent pas l’emplacement exact des deux larrons. Puisqu’il y a eu confusion par moment sur le référentiel droite et gauche, devrait-on inverser aussi la position traditionnelle des deux larrons?
Si on raisonne avec la symbolique, il pourrait sembler logique de mettre le mauvais larron du côté gauche quand on voit la scène, c’est-à-dire à la droite du Christ et le bon larron du côté droit quand on voit la scène, c’est-à-dire à la gauche du Christ!
Pourquoi? Citons l’Evangile selon Matthieu 25-32 et 33 :
“Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs; et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche.”
On voit que la droite du Christ est associée aux doux et humbles de coeur et la gauche du Christ est associée aux orgueilleux.
De plus, le Christ est assis à la droite du Père ce qui sous-entend que la droite est associée à la figure du Père et sa symbolique. Il y a donc une symbolique droite-gauche qui est double!
Ainsi, le mauvais larron du côté gauche quand on voit la scène, c’est-à-dire à la droite du Christ, l’insulte comme nous le rapporte l’Evangile. Cela représenterait symboliquement le Sanhédrin censé garder les commandements de Dieu. Or le Sanhédrin ne cesse d’insulter et de se moquer de Dieu fait homme même quand Il est sur la croix.
Le bon larron du côté droit quand on voit la scène, c’est-à-dire à la gauche du Christ, réalise ce qu’il est en train de vivre auprès du Christ. L’orgueil des boucs, tout au moins de certains, est vaincu. Puis le flanc gauche du Christ est percé. Le Sang du Christ coule de Son coeur vers Son côté gauche ouvert pour racheter avec Son Sang ceux qui de boucs ont voulu se faire brebis.
Allons plus loin. Maria Valtorta (1897-1961) reçoit ses visions entre 1943 et 1947 nous dit-on. Elle est stigmatisée du côté droit. Rappelons que Marthe Robin (1902-1981) a donné ses yeux pour la France et le salut du monde et a été stigmatisée du côté gauche.
Or Dieu fait homme a une intelligence infinie et ne fait rien par hasard! Doit-on donc en déduire que le côté gauche ou droit du stigmatisé est en rapport avec les fautes commises par les différents parties en question? Que nous signifie le Ciel par là?
Ainsi l’Eglise Catholique a failli pendant la deuxième guerre mondiale et Maria Valtorta, sûrement avec d’autres saints, rachèterait une partie de la dette spirituelle de l’Eglise, l’Eglise se trouvant à la droite du Christ, elle fut donc percée sur son côté droit alors que Marthe Robin rachèterait une partie de la dette spirituelle des laïcs et donc fut percée sur son côté gauche.
Les Saintes ne souffrent pas par plaisir de souffrir. Elles s’incarnent avec conscience dans ce monde, savent avant leur incarnation la souffrance qu’elle vont endurer. Cette souffrance leur est faite par les ténèbres et se matérialise sur des zones bien précises du corps par le biais de maladies par exemple. Un peu comme si un groupe de soldats allaient délivrer leurs frères engeôlés chez un ennemi puissant. Il est rare de revenir indemne d’un tel combat.
Citons Maître Philippe de Lyon Vie et Paroles page 99 :
“Jésus a souffert dans son corps matériellement et dans son coeur comme un homme, bien que son corps ne fut pas de la Terre.
Il n’est pas venu exprès pour souffrir mais pour nous montrer le chemin.”
Ainsi ces saintes femmes ont souffert, parce que le Christ a donné l’exemple, par admiration, pour se battre et encaisser les coups des ténèbres qui se déchaînent sur nous sans que nous en ayons conscience, ou plutôt, sans que nous voulions en prendre conscience, parce que nous redoutons de sombrer dans la folie en réalisant que notre petite vie se déroule au milieu d’un immense champ de bataille et que nous y sommes par notre faute.
Ces femmes saintes sont très en avance spirituellement sur nous et il leur est difficile d’expliquer leur mission à une population qui ne peut pas ou ne veut pas la comprendre.
Conclusion :
Pour conclure, si on admet que la plaie est sur le côté gauche, comme j’ai essayé de te le prouver, alors clairement l’image tridimensionnelle laissée sur le Saint Suaire n’a pu être faite de l’intérieur par vaporographie par exemple mais bien lorsque le corps de Lumière du Christ a traversé le tissu de Lin. Ceci expliquerait aussi que les traces laissées par une des deux pièces de monnaie sur les paupières soient très peu présentes et arrivent en arrière plan au lieu d’être au premier plan, cachant ainsi les paupières totalement!
Ceci expliquerait aussi la différence des traits physiques entre la Sainte Face du Veronica et la Sainte Face du Suaire!
Ceci expliquerait enfin les traces de sang d’un rouge plutôt vif nous dit-on, ayant beaucoup de bilirubine signant la douleur extrême endurée par l’Homme du Suaire.
Nous l’avons déjà dit, le sang ne pouvait plus couler car le coeur ne battait plus. Les traces de sang ne pouvaient pas être puisque Son corps avait été nettoyé “jusqu’à ce que l’eau fût claire” nous dit Anne Catherine Emmerich!
Ainsi, le sang depuis la mise au tombeau ne pouvait que très difficilement sortir du corps et aurait eu du mal à imprégner les couches d’emmaillotement successives vues par Anne Catherine Emmerich pour finalement imprimer le Suaire. Le sang a dû logiquement venir après la résurrection!
Comme nous l’avons expliqué, le corps de Lumière du Christ rentre par l’extérieur dans Son corps de chair en passant la barrière du Suaire, laissant intentionnellement l’empreinte de Son corps de Lumière sur le tissu, puis Son corps de chair se remet à bouger. Note que le corps de Lumière lui aussi est blessé puisque les marques des coups de fouet sont aussi “pyrogravées” sur le Suaire[2].
Le coeur de chair s’est donc remis à battre et le sang contenu dans les vaisseaux se remet à circuler. Tout doit aller très vite car le corps de chair aidé par le corps de Lumière se reconstruit sûrement très rapidement. Cela a dû être extrêmement douloureux de réintégrer un corps meurtri comme le sien.
C’est là, avant que le corps s’auto-cicatrise complètement, que le sang sort en abondance, traverse les couches de linges et imprègne le Suaire nous laissant les traces que nous voyons de nos jours. Il est fort probable que le chiffre trois, volontairement renversé, que nous voyons écrit avec Son Sang sur le Suaire se soit dessiné à ce moment là à l’aide des plis du front et NON avant la résurrection.
Le sang que nous voyons à toutes les chances d’être un sang non pas venant d’un corps défunt mais d’un corps en train de ressusciter et de s’auto-cicatriser! Cela expliquerait aussi pourquoi les traces de sang n’ont pas bruni comme pour un sang normal et soient restées rouges avec le temps.
Quoi qu’il en soit, le Saint Suaire est véridique. C’est un cadeau exceptionnel que nous a légué Dieu se faisant de nouveau homme en réintégrant Son corps de chair pour la seconde fois. Il nous appartient de reconstruire le puzzle afin de mieux comprendre ce qui s’est passé même si nos explications s’opposent à la Tradition.
(Note du 13/04/2020 : La sainte stigmatisée Marie-Julie Jahenny reçut aussi la blessure à gauche et affirma avoir vu le Christ porter sa croix sur l’épaule gauche, confirmant ainsi nos déductions…)
Il m’est arrivé, lors de mes prières devant une grande icône du Christ, de me plaindre deux fois. A chaque fois, j’ai senti alors distinctement mes deux yeux fixant la grande icône se tourner distinctement, sans que cela vienne de ma volonté, sur ma gauche, vers le bas, à hauteur d’une petite image du visage du Saint Suaire posée sur mon chevet de prière. Je laisse au lecteur le soin d’en trouver la signification.
Terminons par cinq citations de Maître Philippe de Lyon :
(Vie et Paroles Page 127) : “Le cerveau n’est pas assez lucide pour percevoir les choses telles que l’esprit les transmet.”
(Vie et Paroles Page 127) : “Personne ne voit les choses de la même manière; il n’y a que celui dont les yeux de l’esprit sont ouverts qui voit les choses telles qu’elles sont. Même dans le monde des esprits ils ne voient pas la réalité. Où nous voyons une cafetière, d’autres êtres voient un réservoir, un lac, un abri, mais tous voient quelque chose de différent.”
(Vie et Paroles Page 128) : “Je n’ai jamais vu sur Terre quelqu’un devant qui le rideau était levé; quelques personnes ont vu comme par le trou d’une aiguille, d’autres par un petit coin soulevé, mais jamais plus.” (31/01/1897)
(Vie et Paroles Page 132) : “Pour connaître ce qui s’est passé, il a été donné à certaines âmes de pouvoir voir en arrière; le tableau ou le cliché a été mis devant leur yeux; elles l’ont reproduit par allégorie. Telle l’Histoire Sainte qui, quoique très vraie, paraît invraisemblable; mais cela est mis à la portée des intelligences et ne peut être expliquée absolument comme cela est.” (28/03/1895)
(Les Réponses Page 85) : “Le Christ était bien mort lorsqu’Il fut descendu de la Croix, puis Il fut mis au cercueil pour ressusciter peu après. Ce sont de Ses amis qui sont venus lever la pierre. Il en est sorti vivant, car la mort ne pouvait avoir de prise sur Lui que pour le temps qu’Il jugeait nécessaire.” (19/02/1902)
[1] Bien que cela me semble peu probable, ceci pourrait peut-être expliquer les stigmatisés du côté droit. En voulant s’identifier au Christ et ne faire qu’un avec Ses blessures, leur esprit a reproduit par extase ce qu’ils voyaient en face d’eux et donc la plaie du côté gauche du Christ fut reproduite, par situation miroir, sur leur côté droit.
[2] Il te faut savoir que lorsque le corps de chair est touché tous les corps invisibles qui nous enveloppe le sont aussi. J’ai connu dans le passé certains médiums qui avaient accès à certains de nos corps invisibles et suivant ce qu’ils y voyaient, ils pouvaient en déduire tels ou tels types de pathologies à l’intérieur du corps de chair des gens qui venaient les consulter. Ce qui montre que le corps de chair et les corps invisibles qui nous entourent, comme on pouvait s’en douter, sont reliés.